IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Cloud : les TPE/PME plébiscitent encore les supports physiques pour leurs sauvegardes
Pour Futur l'avenir est aux solutions hybrides simplifiées

Le , par Gordon Fowler

233PARTAGES

2  0 
Le Cloud ne parle pas aux TPE et aux petites PME. C’est en substance l’avis qui ressort des remontées terrains de Futur (ex-Futur Telecom), filiale de SFR spécialisée sur ce segment de marché.

Le premier enseignement de ces retours est que beaucoup de PME n’ont qu’une idée vague de ce qu’est le « Cloud » (mais sont-elles les seules ?).

Le deuxième est que les petites entreprises préfèrent avoir un support physique, tangible et concret, pour stocker leurs données. Elles ne sont pas contre le principe d’une sauvegarde à distance, hébergée sur des serveurs, mais il leur faut une bonne vielle clef USB.

Cette conclusion va à l’encontre de tous les argumentaires des « gros » du Cloud. Google, Microsoft ou encore Dell (fournisseur de serveurs) expliquent en effet que ces supports physiques « à l’ancienne » sont dangereux pour les données : on les perd facilement, ils se cassent ou se volent. A l’opposé, le stockage Cloud, avec redondance, synchronisation et sécurisation, serait la solution la plus sûre.

D’après l’analyse de l’opérateur Marseillais, les TPE et petites PME ne l’entendraient donc pas (encore) totalement de cette oreille. Pour valider cet état de fait, Futur a imaginé une offre – « Futur Go » - dont il sera intéressant de voir si elle prend et valide (ou pas) l’hypothèse d’une imperméabilité des TPE/PME au 100% Cloud.

Concrètement « Futur Go » propose aux entreprises une sauvegarde physique, soit sur clef chiffrée – AES 256 – soit sur un serveur en local, préconfiguré et prêt à l’emploi. Dans le détail « Secureclé » offre de 8 à 32 Go de sauvegarde sur support USB. Tandis que « Securebox », imaginée pour le multi-poste, va de 500 Go à 2 To de sauvegarde sur une « box » locale (en fait un serveur sous Linux qui, en plus des données, permet en cas de gros problème la réinstallation totale d’une image système).

« Ce que nous, professionnels de l’IT, on oublie trop souvent, c’est que la plupart des gérants de petites entreprises ne savent même pas ce qu’est Dropbox »


Dans les deux cas, une sauvegarde supplémentaire dans le Cloud est disponible avec en complément des espaces de partages (de type Dropbox, avec liens qui expirent à une date donnée ou après téléchargement) et le back-up automatisée sur les serveurs distants de Futur.

Cette offre n’a rien de révolutionnaire. Toutes ces briques existent déjà sur le marché. « Un technophile peut parfaitement la recomposer, et certainement pour moins cher, admet même les responsables du produit chez Futur, mais vous n’aurez pas le support et le service clef en main. Ce que nous, professionnels de l’IT, on oublie trop souvent, c’est que la plupart des gérants de petites entreprises ne savent même pas ce qu’est Dropbox. Ils ne veulent pas avoir à s’occuper d’informatique ».

Ce qui explique également que les TPE/PME plébiscitent encore la clef USB plutôt qu’une autre solution comme, par exemple, la partition de sauvegarde chiffrée sur un PC portable pour éviter la fuite de données en cas de vol. « La clef, ils l’ont dans la main, ils voient ce que c’est. C’est peut-être surprenant mais les utilisateurs veulent ça », a remarqué le chef du produit chez Futur.

Vers un « Cloud Reverse » ?


Conservateurs les chefs de petites entreprises ? Oui et non.

Pour Yves Lecomte, le PDG du Groupe alsacien D&S, l’hypothèse de ce qu’il appelle un « Cloud Reverse » n’est pas à écarter. Le prochain gros « couac » (perte de données massives ou autre) pourrait ainsi pousser de nombreux acteurs économiques et les particuliers à ré-envisager les bienfaits du stockage « maîtrisé ».

D&S n’est pas n’importe quelle société. Elle possède son propre centre de données, sur lequel elle héberge d’ailleurs le Cloud de Futur. Et dans le même temps, sa branche iDS fabrique les « boxs » et les clefs de l’offre Futur Go.

Par « Cloud Reverse » il ne faut cependant pas comprendre un retour au disque dur externe à l’ancienne. En tout cas pas dans la bouche de Yves Lecomte, qui a un pied dans chaque activité (hébergement distant et local). Pour lui, il s’agit plutôt d’une prise de conscience qui aboutira à se réapproprier le stockage sur serveur, que ce soit sur site ou via un prestataire (avec des solutions habituellement marquetées comme « Cloud Privé »).

« Ce concept n’est plus une hypothèse, nous en commençons la commercialisation sur la base des produits existants », déclare-t-il lors d’un entretien à Developpez.com. Ceci dit, les compétences techniques que présupposent ces solutions « privées » ou « hybrides maîtrisées », voire 100% locales ne les mettent pas encore à la portées des TPE/PME. Sauf à envisager, autre hypothèse, une montée en expertise de ce type d’acteurs qui, aujourd’hui, chercheraient avant tout la simplicité (et sans jeu de mot, donc, le « clef en main »).

A noter que ces deux hypothèses (simplification et stockage maîtrisé) ne s’excluent pas.

Le Cloud : une diversification indispensable pour tous les opérateurs, mis à mal par les low-costs


Pour l’avenir, l’opérateur B2B estime que son hypothèse sur l’appétence des TPE/PME pour les supports physiques locaux sera validée s’il atteint 2.000 clients l’année prochaine.

Ce qui est sûr en revanche, et aujourd’hui clairement admis, c’est que le Cloud (ou les offres dérivées à la Futur Go) est devenu une diversification indispensable, pour ne pas dire forcée, pour les acteurs des Telecoms dont l’activité traditionnelle a été mise à mal par l’arrivée des lowcosts.

Ce qui explique pourquoi Futur pousse également la dimension Cloud de son offre hybride en reprenant les arguments de la mobilité (documents disponibles sur tout type de devices, n’importe où, etc.). Pour le coup comme tous ses concurrents, sur un marché déjà bien fourni (l’américain DropBox ou les français Numergy, IKeepInCloud d’Ikoula, hubiC d’OVH, etc.).

Pensez-vous que les TPE/PME succomberont au stockage 100 % hébergé (à la Cloud d‘Orange ou Google Drive) ? Ou que la vision de l’opérateur marseillais pour un « hybride simplifiée » est bonne ? N’hésitez pas à nous faire part de vos analyses et de votre expérience.

En ce qui nous concerne, il nous semble que des acteurs majeurs comme Microsoft (avec Skydrive Pro intégré à Windows 8) ou Apple (iCloud intégré aux iDevice) seront de sacrés concurrents, y compris sur une stratégie hybride de plus en plus abordable. Reste, bien sûr, des points différenciants comme la localisation des données en France et le support physique à portée de main pour se rassurer. Mais seront-ils suffisamment différenciants ? L'avenir le dira.

Source : Entretiens Developpez.com, septembre et octobre 2013

Et vous ?

Dans votre entreprise, les clefs USB sont-elles encore plébiscités par les métiers ?
Quelle est d’après vous la meilleure solution pour sécuriser et sauvegarder les données des TPE/PME ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Carhiboux
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 31/10/2013 à 10:33
@Lutarez : Je ne partage pas ton opinion.

Pour une très petite entreprise. Je parie que les sauvegardes sont la plupart du temps manuelles. Et éventuellement les sauvegardes stockées chez le patron (ou la personne qui à la charge des sauvegardes, ou...). Bref, c'est assez artisanal. Et souscrire à un service ce cloud leur reviendrait plus cher que leur fonctionnement archaïque mais sommes toute satisfaisant.

Pour une entreprise un peu plus grande, il y a fort à parier qu'il y ait un employé qui soit déjà employé (à plein temps ou pas) comme admin réseau. Comme je l'ai dit plus haut, mettre en place une sauvegarde hebdomadaire des disques réseaux, c'est pas trop compliqué. Et une bonne armoire incendie suffit à protéger les sauvegarde de la majeure partie des accidents.

Pour une très grosse entreprise, il est probablement plus rentable d'avoir son propre service de "cloud" interne.C 'est d'ailleurs souvent le cas dans les SS2I, dans les grosses boites qui ont un gros service informatique, etc...

Bref, le cloud n'a selon moi une utilité que lorsqu'une grosse entreprise n'a qu'un tout petit service informatique, et que de fait elle n'a pas les connaissance en interne pour gérer cela, et qu'elle a les moyens de l'externaliser.
2  0 
Avatar de Carhiboux
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 16:32
Question de cout aussi! C'est moins cher d'acheter deux disques deux et de faire des copies hebdomadaires automatisées (et tout bon admin reseau sait le faire...) que d'avoir recours au cloud.

Et puis le cloud, on est dépendant du réseau, du server distant, etc...

Bref, il y a un effet tunnel que les petits décideurs n'aiment pas.
1  0 
Avatar de Grimly
Membre averti https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 15:25
Les supports physiques sont mauvais, ils ne peuvent pas être espionnés par la NSA/DGSE/[Ajouter le nom d'une agence d'espionnage gouvernementale].

Plus sérieusement, tout est une question de confiance (autant au service qu'à l'accès internet), politique SI et connaissance de ces technologies.
0  0 
Avatar de Lutarez
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 16:55
Citation Envoyé par Carhiboux Voir le message
Question de cout aussi! C'est moins cher d'acheter deux disques deux et de faire des copies hebdomadaires automatisées (et tout bon admin reseau sait le faire...) que d'avoir recours au cloud.
En réalité, ce n'est pas aussi simple. Pour une entreprise, stocker des données en interne exige d'avoir un minimum de tolérance de panne, de connaissances techniques et des frais de fonctionnement.

Si l'on souhaite vraiment une solution fiable, beaucoup de solutions "Clouds" ne sont pas si mauvaises, aussi bien en terme de performance que de coût.

En effet, la plupart de ces solutions sont géo-redondantes et certifient la validité des données. De plus, les coûts énergétiques ne doivent pas être oubliées. Une TPE/PME pourra aisément monter un NAS, mais en cas d'incendie par exemple, toutes les données peuvent être perdues définitivement.

Cela n'empêche, et je suis d'accord sur ce point, que ces solutions Clouds ne sont pas exemptes de désavantages : l'indépendance et la sécurité sont notamment pour moi des points-clés importants. Mais dans certaines situations, ces points peuvent être relativisés : par exemple, dans le cadre de la sécurité, l'intérêt que peut avoir une quelconque agence gouvernementale pour le code open-source d'une petite SSII est sûrement nul.

Au final, je pense qu'il est vraiment important de comparer toutes les méthodes possibles actuellement pour chaque projet.

Citation Envoyé par Carhiboux Voir le message
(et tout bon admin reseau sait le faire...)
Je n'ai pas de source à citer pour étayer mes dires, mais je doute très fortement que toutes les TPE/PME n'ai les moyens de payer un administrateur réseau. Là aussi, les Clouds proposent dans un certain sens un avantage économique en fournissant un support technique nécessaire.
0  0 
Avatar de FelipeVervena
En attente de confirmation mail https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 19:37
Ils ont bien raison d'autant qu'il est très facile d'effectuer soi même ses sauvegardes (y compris stocker des données à distance) sans être obligé de passer par un escroc de prestataire.
Le "CLOUD" est donc une escroquerie : tout ce qu'ils veulent c'est votre pognon car c'est le nerf de LEUR guerre.
Les prix et contrats des différents prestataires sont piégés et personne n'a envie d'envoyer son travail, ses recherches ou ses données personnelles aux services des diverses agences de renseignement du veau d'or.
0  0