
Récemment, les documents du lanceur d'alertes Edward Snowden révélaient que Petrobras, le géant pétrolier brésilien avait été victime de l'espionnage de la NSA. Fait que n'a pas bien pris la présidente du Brésil. Elle a d'ailleurs manifesté son mécontentement à la toute dernière assemblée des Nations-Unies.
Désormais, une petite tension règne entre les deux états. Dilma Roussef est allée même jusqu'à boycotter une visite d'état sur le sol américain.
« Nous avons besoin de sécuriser davantage nos communications contre toutes les formes possibles d'espionnage » dira-t-elle. Il y a quelque temps de cela, la présidente du Brésil présentait les ébauches de son projet pour soustraire son pays à la surveillance abusive de la NSA. Elle vient de donner l'ordre au service fédéral de traitement de données, appelé SERPRO, d'implémenter une version locale de service de courriel sécurisé pour les communications gouvernementales.
Et ça ne s'arrête pas là. Le Brésil devra aussi accueillir, en avril 2014, la prochaine conférence internationale sur la gouvernance d'internet, où seront très probablement débattues les questions de sécurité.
Source : PHYS
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