
Le quotidien confie d'ailleurs que le projet ne date pas de maintenant. Né en 2008 puis relancé plus tard en 2010 par le ministère des communications, Sputnik ambitionne de devenir l'outil de recherche par défaut de tous les établissements publics et organismes soutenus par l'État sur le territoire. Certains estiment qu'il s'agit d'une tentative du gouvernement russe pour exercer un contrôle plus strict sur internet.
Notons qu'en Russie, le marché des moteurs de recherche est dominé par Yandex qui enregistre à lui seul près de 60 % des activités de recherche, suivi par Google et l'entreprise de technologie russe Mail.ru. Une concurrence qui laissera donc peu de marge à Sputnik. Le manque d'expérience sur la construction d'un tel service de Rostelecom ne jouera certainement pas en la faveur du nouveau venu. D'ailleurs Ivan Kim, analyste pour le compte de VTB, déclare que « les moteurs de recherche sont un domaine complètement différent du business des services de télécommunication dans lequel Rostelecom opère. Avec son manque d'expertise, il est peu probable que le projet se voit couronner de succès. »
Source : Vedomosti (site en russe)
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