

Microsoft affirme que, dans 77 % des cas, il s’est limité à transmettre des informations « sans contenu » (nom, adresse, type de souscription etc.). D'ailleurs dans 21 % des cas, l’entreprise assure n'avoir rien communiqué. Seul une petite proportion (2,19 %) a conduit à une divulgation des données utilisateurs dont 92 % provenaient des États-Unis dans le cadre d’enquêtes judiciaires. Ce pourcentage représente un peu plus de 800 demandes.
La plupart de ces requêtes affectait les comptes consommateurs. Seuls 19 demandes ciblaient les comptes entreprises et provenaient toutes des États-Unis. Microsoft a dévoilé les données utilisateurs dans quatre cas et a transmis des informations « sans contenu » dans un seul. Concernant Skype, l'entreprise affirme ne pas avoir remis le contenu des conversations.
73 % des requêtes ont été émises par cinq pays : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et la Turquie.
De fait, Microsoft exclut ici les demandes formulées par des organismes de renseignement américains, comme la NSA qui, dans le cadre de son programme d’écoute à grande échelle PRISM, échappe à ces procédures de requêtes judiciaires. Dans ce domaine, la société est légalement contrainte au silence au même titre que Facebook, Yahoo et d'autres poids lourds de l'industrie technologique.
Source : Microsoft
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