Si quelques-uns s'interrogent sur le niveau en programmation des ingénieurs en Afrique subsaharienne, certaines structures commencent à créer un véritable buzz. C'est le cas par exemple de l'éditeur Maliyo Games au Nigeria. Il propose des jeux comme « Mosquito Smasher », sa réponse au célèbre Angry Birds où les joueurs doivent se battre contre un adversaire qui a mobilisé les insectes à travers le continent dans une tentative d'éloigner les touristes. Mais encore « Okada Ride », le surnom donné aux motos qui sillonnent dangereusement les villes du pays.
Hugo Obi, cofondateur de l'entreprise, explique que « nous voulions utiliser le jeu comme moteur de partage des expériences africaines entre nous et avec le reste du monde à travers des récits africains, des sons et des personnages ».
Plus d'un million de téléchargements ont été enregistrés le mois passé pour l'entreprise nigériane Gamsole qui a fait sauter les barrières internationales avec des téléchargements au Brésil, en Inde et aux USA.
D'autres tentent de lui emboîter le pas comme le jeu camerounais Aurion de l'éditeur camerounais Kiro'o Games, encore en développement qui recherche encore à réunir 183 000 euros pour finaliser le développement de ce projet de 10 ans. Sa commercialisation est prévue pour 2014. L'évolution est d'ailleurs suivie de très près par la presse internationale. DVP a obtenu une interview du Directeur Général de Kiro'o Games Olivier Madiba.
Démo du jeu Aurion
Pour Lakunle Ogungbamila, Directeur de l'entreprise Kuluya.com, « il y a trop de demandes en Afrique qui n'ont pas encore été satisfaites ». Fondée dans un petit appartement à Lagos au Nigeria, cette équipe de treize personnes a pu obtenir un financement de 2 millions de dollars après seulement six mois d'activité de la structure.
Source : The Gardian
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Avec les multiples projets comme Loon de Google pour connecter le maximum de zones sur le territoire africain, l'Afrique pourra-t-elle avoir plus de poids dans le marché du jeu vidéo ?