De nos jours, l’utilisation des datacenters par les grosses entreprises de l’informatique comme Facebook et bien d’autres, pour améliorer la qualité des services offerts aux consommateurs, est incontournable.
Il est certes vrai que ces datacenters offrent des avantages indéniables pour les affaires, mais ils possèdent néanmoins quelques points négatifs notamment au niveau du coût (le matériel employé dans les datacenters est coûteux) et la consommation en énergie élevée.
N’existe-t-il pas un moyen de faire mieux avec du matériel à faible coût et ne nécessitant pas des quantités énormes d’énergie pour son fonctionnement ?
Ce défi, Facebook a décidé de le relever à travers son initiative Open Compute Project (OCP), regroupant un petit groupe de ses ingénieurs. L’objectif du projet était de mettre sur pied une infrastructure informatique efficace, consommant une faible quantité d’énergie. Et Facebook y est arrivé en utilisant essentiellement des technologies open source.
Le datacenter principal de Facebook à Prineville a pu réaliser un exploit. Son indice PUE (Power Usage Effectiveness) a atteint la valeur 1,07, alors que pour les standards en vigueur, la valeur la plus basse est 1,5.
A titre de rappel, le PUE c’est le ratio entre l'énergie totale consommée par l'ensemble du centre d'exploitation (avec la climatisation) et la partie qui est effectivement consommée par les systèmes informatiques que ce centre exploite (serveurs, stockage, réseau).
Fort de son succès, la liste des participants à l’Open Compute Project s’est considérablement agrandie, de plus de 1500 membres. On y note désormais la présence des grands noms comme Rackspace, Intel, AMD, EMC, VMware, HP, Dell, ARM et Goldman Sachs.
Source : le site du projet
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ? Un exemple à suivre par les autres acteurs de l'IT ?
Facebook crée son datacenter à partir des technologies open source
Et réalise d'importantes économies financières et d'énergie
Facebook crée son datacenter à partir des technologies open source
Et réalise d'importantes économies financières et d'énergie
Le , par Cedric Chevalier
Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !