
A priori, il ne s’agira pas de nouvelles tablettes mais plutôt de nouveaux Macs et de nouveaux téléphones.
Sur ce sujet, les résultats trimestriels montrent un nombre de téléphones vendus record (31,2 millions) mais avec un prix moyen en baisse (-4 %) dû à la persistance dans le catalogue d’anciennes références comme l’iPhone 4 et le 4S.
Selon une étude indépendante, la moitié – seulement – des ventes d’iPhone seraient des iPhone 5. 30 % serait des iPhone 4S et presque 20 % des iPhone 4.
Ces deux modèles, et surtout l’iPhone 4, permettent à Apple d’afficher une croissance record dans des marchés encore émergents comme l’Inde (+400 %).
Ce « recyclage » permet également à Apple, de l’aveu même de son PDG, de mieux comprendre les besoins de ces marchés. « Nous voyons une croissance significative de nos ventes de produits les moins chers, pour nous l’iPhone 4 […] ça reste un super produit. […] Si vous regardez un an en arrière, le 3GS était positionné comme l’iPhone 4 aujourd’hui. Eh bien nous vendons beaucoup plus d’iPhone 4 que nous ne vendions de 3GS, constate-t-il lors de la présentation des trimestriels. Nous avons pris le pouls dans plusieurs pays et nous comprenons ce marché beaucoup mieux. Nous allons faire de mieux en mieux ».
À la clef, Apple ne sera donc plus simplement positionné sur le haut de gamme. « Notre mix produit a changé », admet-il.
Reste à savoir si ces pays seront ciblés par un nouveau modèle ou s’ils continueront à l’être avec les anciennes références de la gamme.
Il semblerait que ce soit plutôt la première solution qui soit envisagée. « Nous travaillons sur des trucs dont nous sommes très fiers, on va voir ce que ça donne, et on annoncera tout cela quand ce sera prêt », lance le PDG, annonçant d’ores et déjà à demi-mot ce nouvel iPhone d’entrée de gamme.
Pour octobre donc, a priori.
Et vous ?

