
Un projet Français viable… dans 15 ans ?
Après la Californie et le Nevada, les voitures autonomes vont être expérimentées officiellement au Royaume-Uni. Les premiers tests seront réalisés par l’Université d’Oxford d’ici la fin de l’année, en collaboration avec Nissan.

Épaulées par le Ministère des Transports, ces « RobotCars » auront pour but à terme de rendre les routes plus sûres. Car quoi qu’en pensent certains, l’assistance informatique – présente jusque dans les pilotes automatiques des avions – permettront un pilotage plus sûr que la conduite de l’immense majorité des conducteurs humains (distances de sécurité et vitesses systématiquement respectées, pas de fatigue ou d’effet lié à l’alcoolémie… et donc pas de forfanteries à la « moi je sais conduire, je peux tracer à 180 sans danger »).
Le point de la sécurité des voitures autonomes a néanmoins des détracteurs – particulièrement en France. Des arguments qui soulignent toujours que la machine est faillible et qu’ils ne souhaitent pas mettre leur vie entre ses mains.
Ce à quoi un journaliste satirique, lassé, répondait récemment dans le magazine Wired par une phrase assassine : « si vous ne faites pas confiance aux voitures sans pilote, ne montez plus dans les ascenseurs… ils ne sont plus tractés par des humains ».
Il n’en reste pas moins que dans un premier temps, les RobotCars seront testées avec un chauffeur, qui pourra reprendre la main quand il le souhaite. Dans un deuxième temps, des tests sur routes publiques pourront être envisagés.
Côté technique, les chercheurs de l’Université d’Oxford ont modifié une Nissan Leaf (un véhicule électrique). Le système de pilotage automatique s’appuie sur un ensemble de capteurs qui permettent de déterminer localement les obstacles, les objets mouvants (autres voitures, piétons), les distances et les vitesses. Le tout en temps réel.
On peut espérer que des expérimentations similaires seront faites en France. Croisons juste les doigts pour que ce soit avant une quinzaine d’années.
Quinze ans, c’est en effet le temps exact qui s’est écoulé entre la première Toyota Prius (1997) et la première vraie voiture électrique de Renault (ZOE en 2013). Comme Toyota travaille officiellement depuis janvier de cette année sur un projet de « self-driving car »… les mauvaises langues (comme moi) persifleront que Renault et PSA pourraient sortir des prototypes fonctionnels en 2028.
Quinze ans, c’est également, d’après le Professeur Newman en charge de la RobotCar, l’aube à laquelle les voitures devraient embarquer ces technologies de pilote automatique de manière parfaitement commune, comme n’importe quel ABS, ESP ou AFU (aide au freinage d’urgence) de série aujourd’hui.

Source : BBC, « Voitures sans conducteur : la France à la remorque ? » (FranceTV)
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