
La condition sine qua non imposée par Moscou était que Snowden s’abstienne de critiquer Washington.
À sa demande, treize personnalités russes dont des représentants des droits de l’homme sont venus à sa rencontre. Lors des échanges, Snowden a promis de ne plus « nuire aux États-Unis » s’il obtient l’asile politique. À l’issue de la réunion, il a d’ailleurs été élevé au rang de militant des droits civiques qui doit être protégé car il pourrait être inculpé d’espionnage aux États-Unis, crime passible de la peine de mort. D’ailleurs Snowden ne regrette pas son acte.

Les relations entre les deux géants que sont les États-Unis et la Russie pourraient en subir des conséquences. À ce propos, Jen Psaki, porte-parole du département d’État américain a expliqué que si Moscou accorde l’asile au fugitif, « il ne ferait aucun doute que cela suscitera des inquiétudes » pour les relations entre les deux puissances. Depuis, Washington ne relâche pas la pression sur Moscou.
S’il obtient sa demande d’asile, Snowden a l’intention de se rendre à terme en Amérique Latine.
Source : Le Monde
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