
Pour Hodge, la réputation de Google n'est pas sauve non plus, et pour rattraper les préjudices que peut lui infliger son optimisation fiscale abusive, l'entreprise devrait « payer sa juste part d'impôts dans le pays où elle gagne des profits sur les affaires qu'elle mène ».
Dans le rapport, les députés critiquent ouvertement l'argument utilisé par Google pour justifier ses faibles taxes devant le PAC (Public Accounts Committee); la firme prétendait que son activité économique avait lieu en Irlande (ventes) ou aux États-Unis (développement). Propos réfutés par d'anciens employés de Google qui ont confirmé que le staff de Google au Royaume-Uni était celui qui gérait les ventes, celui d'Irlande concevait uniquement les factures.
Google n'est pas la seule à être pointée du doigt. Le sont également toutes ces multinationales (Amazon, Starbucks, etc.) qui pratiquent elles aussi une optimisation fiscale. Ce qui illustre un problème profond auquel sont confrontés les gouvernements. Un manque à gagner important donc pour le Royaume-Uni. Les députés appellent à une réforme des règles régissant l'imposition. Peut-être ont-ils suivi le conseil d'Eric Schmidt, Président Exécutif de Google, qui invitait les parlementaires anglais à réformer leurs lois s'ils voulaient obtenir plus d'impôts de Google.
Pour en savoir plus sur l'optimisation fiscale, nous vous invitons à lire cet article.
Sources : rapport d'enquête (au format PDF), Public Accounts Comitee
Et vous ?
