

L'Europe prévoit donc de mobiliser 10 milliards d'euros qu'elle répartira équitablement entre les secteurs privés et publics sur une durée de 7 ans. A cet effet, la Commission Européenne fournira 30 % de l'effort public, le reste incombant aux autres Etats membres.
Les trois pôles de productions électroniques européens les plus importants devraient être renforcés. Il s'agit notamment de Dresde en Allemagne (avec les usines AMD), Grenoble en France (avec STMicroelectronic) et Eindhoven aux Pays-Bas (où se trouvent les unités de production appartenant à ASML ou NXP).
La stratégie européenne s'articulera autour de trois axes complémentaires : la réduction du coût des puces, l'accélération de leur production et les rendre plus intelligentes, fait savoir Bruxelles. Concrètement, il s'agit d'abandonner la technologie CMOS pour des technologies nouvelles générations basées sur l'électronique quantique, la spintronique , la photonique ou encore l'électronique moléculaire.
Source: Communiqué Commission Européenne
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