
F-Secure constate une augmentation de 50 % au premier trimestre 2013
Être le système d'exploitation mobile le plus installé au monde a également un revers de la médaille. La popularité qu'a gagnée Android au cours de ces dernières années auprès de nombreux utilisateurs lui a également valu l'attention d'une autre catégorie particulière d'utilisateurs : les hackers.
Dans son rapport de sécurité pour le premier trimestre 2013, F-Secure, la firme finlandaise de sécurité, rapporte que l'écosystème des malwares Android est similaire en de nombreux points à celui de Windows dans ses années de gloire.
On observe ces derniers temps une vague déferlante d'applications malicieuses pour la plateforme mobile. Tout porterait à croire que les hackers se sont reconvertis sur Android.
Les applications malicieuses qui pourrissent l'écosystème d'Android sont pour la plupart des portages des équivalents Windows. C'est par exemple le cas du cheval de Troie Android « Stel » (détecté par F-Secure au cours du quatrième trimestre 2012), dont le modus operandi est typique des malwares Windows. Le mode de distribution de ce malware est un spam contenant un lien qui, une fois cliqué, redirige l'utilisateur sur une page l'invitant à mettre à jour Flash Player. Si ce dernier exécute l'action demandée, alors il donne les droits nécessaires à Stel d'effectuer des appels téléphoniques.
Le pourcentage de logiciels malveillants recensé pour Android ce premier trimestre enregistre une hausse de 50 %. Au total, ce sont 149 familles et variantes combinées de logiciels malicieux que F-Secure a pu détecter ce premier trimestre.
Cependant, ce ne sont pas tant ces chiffres qui inquiètent les chercheurs. Leurs préoccupations concernent la banalisation de la création de malwares pour Android. En effet, un développeur anonyme a mis sur le marché noir une application mobile bancaire malveillante du nom de « Perkele ». Celle-ci permet de contourner l'authentification à deux étapes requise par les banques. On a déjà eu droit au malware bancaire Zeus, il est clair que l'on assistera d'ici peu à la naissance des MaaS (Malware as a service).
Source: rapport PDF
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