Dans un contexte où le cyberespionnage fait de plus en plus rage aux États-Unis, le pays cherche divers moyens de se protéger.
Commençant à étudier des outils « passifs » à l'instar de la proposition de loi faite par le Sénat américain, la première puissance mondiale voudrait à son tour passer à l'offensive, aux frais du contribuable. Elle achèterait des vulnérabilités qu'elle devrait exploiter pour infiltrer et attaquer les réseaux étrangers dans le but d'y déposer des cyberarmes ou d'espionner la technologie.
Pour Howard Schmidt et Richard Clarke, deux anciens conseillers à la cybersécurité de la Maison Blanche, cette stratégie de cybersécurité « offensive » va porter préjudice aux entreprises et consommateurs américains. En effet, ils pourraient devenir victimes de hacks faits sur des brèches dans leur sécurité, la stratégie du gouvernement reposant sur les failles dans le système de sécurité. Il est peu probable que le gouvernement communique dessus ; autrement, des entreprises (étrangères ciblées) pourraient elles-aussi être informées et colmater les brèches pour ne plus être vulnérables.
Schmidt précise toutefois qu'il serait naïf de croire que lorsque une faille de sécurité est découverte, seul le gouvernement est au courant dans le monde.
Ces nouvelles mesures ont été évoquées quelques semaines après que le New York Times a reporté que l'administration Obama pourrait ordonner une « cyberattaque préventive » contre toute nation menaçant les États-Unis, si la sécurité nationale était menacée.
Sources : Reuters, New York Times
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Le , par Stéphane le calme
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