Le Bureau explique que ses enquêtes sont rendues de plus en plus difficiles à cause de l’évolution des techniques utilisées pour masquer la présence en ligne.
Autre zone d’ombre, la loi américaine n’a pas encore prévu de moyens pour les enquêteurs de demander la mise sur écoute d’un site bien que le Patriot Act permette d’obtenir l’historique dans le cadre d’une enquête antiterroriste.
C’est pour ces raisons que le FBI voudrait faire voter un projet de loi imposant la création de portes dérobées aux sites web pour permettre une mise sur écoute de conversations en ligne.
Le projet de loi prévoit d’autre part de soumettre les sites ne répondant pas à ces exigences à des amendes ; elles seraient de l’ordre du millier de dollars et pourraient même doubler par jour de retard au-delà d’une période initiale de 90 jours.
Certains comme Michael Sussmann, un ancien procureur fédéral, pensent que « Si les données peuvent aider à résoudre un crime, le gouvernement sera intéressé ».
D’autres comme Greg Nojeim, conseiller au Center for Democracy and Technology, estiment que « Ce projet est voué à l’échec et va conduire des innovateurs vers l’étranger, coûtant des emplois américains. Ils pourraient tout aussi bien appeler la loi cyber-insécurité et anti-emplois ».
Si la loi permet aux entreprises à l’instar de Facebook et Google de développer leurs propres backdoors, elle reste muette quant à la personne qui devra payer le personnel employé pour effectuer le travail.
Source : WP
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Le FBI souhaite rendre obligatoire la présence de backdoors sur le Web
Facebook et Google sont ses premières cibles
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Le , par Stéphane le calme
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