La faille concerne l’« API Reflector » et sa découverte a été réalisée par Adam Gowdiak, CEO de l’entreprise Security Exploration.
La faille rend vulnérables les systèmes exécutant Java 7. Même ceux qui exécutent la toute récente version estampillée Java 1.7.0_21-b11 ne sont pas épargnés. Correctement exploitée, elle permet à un hacker d’outrepasser la sécurité « sandbox » de Java. Cependant, une action de l'utilisateur est requise dans un scénario web pour le succès d’une attaque initiée par un hacker.
Le plus inquiétant encore, c’est que l’exploitation de la faille ne se limite pas uniquement à JDK 7. En effet, même la version serveur du JRE est concernée. Pour le comment de la chose, Adam Gowdiak donne une liste d’API et de composants rendant possible l’exécution de code arbitraire dans l’application serveur. C’est ainsi que nous avons : RMI et LDAP, l’implémentation de l’interpréteur XSLT de SUN, diverses implémentations SQL.
Par ailleurs, on note que la faille avait déjà été reportée à Oracle l’année passée. Surpris que celle-ci soit de nouveau présente dans les produits Java, Adam Gowdiak conclut qu’Oracle s’est concentré sur le correctif des mesures de sécurité liées aux appels de fonction de l’« API Reflector ».
Source : Seclist