
Facebook, YouTube et Twitter dans le collimateur du gouvernement
Dans un souci de contrôler la pornographie infantile, les instructions ou la propagande quant à la consommation de drogues et la promotion matérielle du suicide, le gouvernement a ratifié une loi visant à la protection des enfants le 1er novembre 2012.
L’agence de surveillance des médias Roskomnadzor était alors requise pour établir une liste de contenus interdits et s’assurer que rien de dangereux n’était accessible aux enfants sur le Web.
C’est dans ce cadre qu’un rapport publié par le NYT fait mention des demandes du gouvernement adressées à Facebook, Twitter et YouTube, sommant ceux-ci de retirer les contenus jugés « répréhensibles ».
Facebook et Twitter ont coopéré en enlevant des messages relatifs au suicide et à la toxicomanie.
Seul YouTube, site appartenant à Google, a défié l’autorité. Le site a déposé un recours en justice en montrant une vidéo expliquant que faire une fausse blessure avec du maquillage est plus amusant que nuisible.
Le marché des entreprises de l'Internet russe est en croissance rapide. La pénétration d'Internet y est très élevée et le pays possède de nombreux talents techniques. Si la Russie souhaite poursuivre sur la voie d'une économie dynamique grâce à Internet, elle devrait veiller à limiter les restrictions aux contenus véritablement dangereux, plutôt que controversés.
La censure du net est une opération délicate et coûteuse pour un pays. Une quarantaine de pays la pratique de nos jours.
Sources : NYT, liste des sites interdits
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