Menée par Giovanni de Micheli et Sandro Carrara, une équipe de chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse a mis sur pied ce dispositif. L’implant médical, qui est actuellement le plus petit du monde, sert à la surveillance des produits chimiques essentiels dans le sang.
Le dispositif mesurerait 14 mm et possèderait la capacité de détecter cinq protéines ou acides organiques simultanément. Notamment des protéines comme la troponine (complexe de protéines qui permet de déterminer un infarctus du myocarde).
En plus, le dispositif permettrait également d’observer les niveaux de glucose, de lactate et d'ATP, offrant des données précieuses pour la surveillance physiologique pendant une activité quelconque ou lorsque l’utilisateur développe une maladie comme le diabète.
Sur un implant de quelques millimètres cube, les chercheurs sont parvenus à intégrer cinq capteurs, un transmetteur radio ainsi qu’un système d’alimentation. À même l’épiderme, un patch muni de batteries transmet le dixième de watt nécessaire au fonctionnement de l’implant, à travers la peau du patient - elle servira à alimenter l’implant dans le sang par des charges inductives sans fil à travers la peau donc nul besoin d’opérer le patient pour changer une batterie.
L’implant émet des ondes radio sur une fréquence inoffensive, explique Giovanni de Micheli. Le patch récolte ces données, et les transmet par Bluetooth à un téléphone portable qui les fait parvenir au médecin via le réseau de téléphonie mobile. L’utilisateur peut alors être alerté sur un dysfonctionnement pouvant entraîner notamment une attaque cardiaque. L’utilisateur serait informé 3 à 4 heures avant le déclenchement de l’attaque.
[ame="http://www.youtube.com/watch?v=DBa41wej-NE"]Présentation de l'implant[/ame]
Cette petite révolution pourrait permettre aux praticiens de mieux accompagner leurs patients, notamment lorsque ces derniers souffrent de maladie inflammatoire chronique ou suivent une chimiothérapie. Encore expérimental, le prototype a démontré sa fiabilité pour la détection de plusieurs substances couramment traquées en médecine.
Source : EPFL
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Un mini-implant high-tech analyse en temps réel le sang
Et signale via un smartphone l'approche d'une attaque cardiaque
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Le , par Stéphane le calme
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