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SAP : « 2/3 de notre activité est réalisée en dehors du core ERP »
L'éditeur continue sa profonde transformation, y compris en France

Le , par Gordon Fowler

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SAP change et le dit. Mais ce sont les chiffres du géant allemand qui en sont la preuve la plus explicite, bien plus que n’importe quel discours.

En janvier, SAP a dévoilé ses résultats 2012. Au niveau monde, les deux co-PDG – Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott – en ont profité une nouvelle fois pour souligner la diversification du groupe. Sur un chiffre d’affaires de plus de 16 milliards d’euros, le Cloud Compunting (SAP ByDesign, Afaria en mode SaaS, etc.) représente aujourd’hui 850 millions, la mobilité (SAP Store et applications dédiées aux portables et tablettes) 222 millions et le In-Memory (HANA) 390 millions.

Ces trois piliers revendiqués du développement de SAP tutoient donc le milliard et demi de chiffre d’affaires. Des résultats qui sont même supérieurs aux attentes de l’éditeur. Notamment pour HANA (Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott parlent d’une « superformance ») et pour le SaaS (les deux dirigeants évoquent avec satisfaction une « percée dans le Cloud »).

En France, la filiale ne communique pas sur ces chiffres particuliers. Son nouveau Directeur Générale belge, Henri van der Vaeren, explique qu'il est pour lui difficile de séparer ces trois activités du reste. Et qu'il ne souhaite donc pas focaliser l'attention sur des chiffres qui ne traduiraient pas la réalité exacte du terrain.

Le dirigeant assure que l’absence de ces chiffres en France ne vient en tout cas pas d'un mauvais bilan local. Au contraire. Sur le quatrième trimestre 2012, SAP France se classerait dans le top 5 des filiales de l’éditeur.

Quant à un manque de maturité du marché local sur le SaaS, la mobilité et HANA, comparé - par exemple - aux États-Unis, Henri van der Vaeren balaye l'hypothèse d’un revers de main.

« Il est vrai que nous avons eu un certain retard au démarrage », explique-t-il en réponse à une question de Developpez.com. « Mais depuis, je peux vous assurer qu'il n'y a pas un seul contrat que nous signons aujourd’hui où les trois ne sont pas présents ».

Plus question par exemple de fournir un CRM ou un SRM qui ne soit pas consultable depuis une tablette.

En réalité, et même sans chiffres « bruts », sur l’année la filiale française a progressé dans le Big Data de 143 % et de plus de 180 % dans la mobilité. Conclusion, la diversification de SAP France est elle-aussi bien en cours.

Autre signe de cette diversification, « 2/3 de l’activité est réalisée en dehors du core ERP », enchaîne Françoise Nové-Josserand, Directrice de la Communication, « c’est-à-dire par les solutions extended (SCM, HCM, CRM…). En 2012, les solutions ont été le véritable driver de la croissance ».

Et elle devrait encore s’accélérer en 2013. Premièrement grâce à son ERP qui vient d’être porté sur HANA (« notre annonce la plus importante depuis R/3 ») – qui devrait doper les ventes des deux outils - et deuxièmement parce que SAP France aurait beaucoup de prospects sur le point de signer pour ces nouveaux types de solutions « plus sexy et plus intuitives » (sic).


Henri van der Vaeren, Directeur Générale de SAP France

Dans son ensemble, la filiale française a connu un quatrième trimestre historique (avec un résultat en progression de +16 %). HANA a séduit des acteurs majeurs aussi diversifiés que le Ministère de l’Econonomie (dans le cadre d’un regroupement ministériel, Bercy recherchait un moyen d’avoir une meilleure vision du secteur public, en temps réel, ainsi que de contrôler ses coûts et de simplifier son architecture), L’Oréal - qui est en train de passer son ERP en In-Memory pour accélérer ses reporting (Didier Mamma, Directeur Database & Technology chez SAP, évoque des temps divisés par sept) - ou Celio pour améliorer sa gestion des stocks (et la faire passer – véritablement – en temps réel).

Quant à l’analytics et aux solutions BI, ils ont bondi en France de 92 % au quatrième trimestre et de 75 % sur l’année.

Pas de ventilation du chiffre d'affaires, donc. Mais des résultats globaux (une fois de plus) record. Et des nouveaux outils qui transforment petit à petit SAP. Y compris en France.

Source : Conférence de Presse

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