
Il explique que « le point le plus important, sérieusement abordé, c'est la question des brevets logiciels, et si le système de brevet existant est le plus adéquat pour encourager l'innovation et promouvoir des politiques favorables au consommateur ». En tant qu'entreprise, Google croit que les guerres de brevets n'arrangent pas le consommateur, et n'aident pas le marché technologique et l'innovation à prospérer.

Pablo Chavez
Pourtant, Google n'est probablement pas le mieux placé pour véhiculer ce point de vue.
Le rachat de Motorola a été concrétisé principalement dans le but de s'approprier des brevets du monde mobile dans le but de protéger la plateforme Android des poursuites.
Néanmoins, la stratégie de Motorola est restée agressive de ce côté, même après ce rachat. La filiale Motorola Mobility de Google vient d'intenter des poursuites contre Apple il y a tout juste quatre jours. Le but de la manœuvre n'est autre que d’interdire l'importation des iPhone, iPod et iPod Touch.
Chavez n'est néanmoins pas responsable de la stratégie des brevets de Motorola, et rien ne prête à douter de ses convictions. Il illustre ainsi une attitude plus conciliante que les positions officielles des concurrents, tels que Apple et Microsoft.
Certaines entreprises ont réussi à jouer le double jeu, en construisant leurs portfolios de brevets dans un but exclusivement défensif. Red Hat et Twitter ont notamment promis de ne jamais les utiliser pour nuire à l'innovation.
Pour les autres, le changement n'est vraisemblablement pas pour maintenant.
Source : VentureBeat
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