Selon une étude IDC commandée par Microsoft et dont les résultats ont été publiés lundi dernier, le Cloud Computing devrait permettre la création de 14 millions d’emplois dans le monde d’ici à 2015.
« Les revenus issus des innovations cloud pourraient atteindre 1100 milliards de dollars par an d’ici 2015 et seront à la source de redéploiements organisationnels ainsi que de créations d’emplois », indique l’étude.
Plus de la moitié de ces 14 millions d’emplois verront le jour dans les petites et moyennes entreprises et les secteurs de la communication (2.4 millions d’emplois), de la banque (1.4 million d’emplois) et des industries manufacturières (1.3 million de postes) seront les plus touchés.
Les marchés émergents, notamment la Chine et l’Inde, seront les plus concernés avec près de 4.6 millions de postes offerts en Chine et 2.1 millions en Inde. Le Cloud redistribue en quelque sorte les cartes puisqu’il permet aux pays les moins avancés en matière de TIC d’accéder à des technologies de pointe réservées jusqu’ici aux pays développés.
Derrière la Chine et l’Inde, les Etats-Unis devraient proposer 1 million d’emplois d’ici à 2015, l’Indonésie (916 000 postes), l’Allemagne (254 562 emplois), la Grande-Bretagne (226 864 postes). La France arrive juste derrière avec 189 000 emplois qui devraient être pourvus selon IDC. Ce seront en revanche 70 000 postes qui seront à pourvoir au Canada, pays où le secteur public a été plus lent que le secteur privé à adopter le Cloud.
Cette étude remet en question les idées que beaucoup se sont fait du Cloud Computing comme étant un destructeur d’emplois.
« Pour la plupart des organisations, le cloud computing va apparaitre comme un choix évident dans la mesure où il permet d’accroître les innovations technologiques et la flexibilité. Il permet en outre de dégager un retour sur investissement élevé. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le cloud computing contribuerait à détruire des emplois, le cloud va en réalité être un facteur de création d’emplois – un facteur majeur », précise John F. Gantz, Directeur de la recherche et senior vice-président chez IDC, « cette croissance en termes d’emplois concernera toutes les régions géographiques dans le monde, quelle que soit la taille des entreprises et des organisations. Les marchés émergents, les petites villes ou encore les PME profiteront en effet des mêmes avantages liés au cloud que les grandes entreprises ou les pays développés ».
Le Cloud se présenterait donc comme un réel facteur d’économie pour les entreprises. Selon une étude réalisée par CSC dans huit pays différents et auprès de 3 645 gestionnaires de départements informatiques, 82% des entreprises affirment avoir fait des économies depuis l’adoption du Cloud. 35% d’entre elles parlent d’économies de l’ordre de 20 000 dollars tandis que 20% certifient avoir procédé à l’embauche d’experts supplémentaires.
Mais le facteur économie n’est pas le seul à prendre en considération, il y a aussi celui de la mobilité. Les employés peuvent grâce au Cloud accéder à leurs données professionnelles depuis n’importe quel appareil.
Enfin, une étude, réalisée par Verdantix pour le groupe AT&T et qui a sondé 215 sociétés en France dont le chiffre d’affaires est supérieur à 730 millions d’euros, montre que le Cloud Computing aurait permis de réaliser près de 830 millions d’euros d’économies d’énergie par an.
Source : Microsoft + CSC + Verdantix
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Le Cloud devrait créer 14 millions d'emplois dans le monde d'ici 2015
D'après Microsoft, dont environ 190 000 en France
Le Cloud devrait créer 14 millions d'emplois dans le monde d'ici 2015
D'après Microsoft, dont environ 190 000 en France
Le , par Sarah Mendès
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