Pour l’ARCEP, ce qui ne serait pas le cas de tous les opérateurs
La polémique avait été lancée par le trio d’opérateurs historiques qui accusaient plus ou moins ouvertement (très ouvertement pour Orange) Free Mobile de ne pas couvrir 28% minimum de la population avec son propre réseau. L’ARCEP y met fin une deuxième fois aujourd’hui en affirmant que le nouveau venu respecte bien ses engagements.
« Comme le communiqué publié par l'ARCEP le 13 décembre 2011 l'indique, […] la société Free Mobile respectait à cette date le niveau de déploiement 3G qu'elle devait atteindre à l'échéance du 12 janvier 2012 », explique l’organisme de contrôle. Depuis, des syndicats de la concurrence (notamment de chez Orange) très critiques et particulièrement virulents (pour eux, « Free Mobile prend les français pour des cons ») avaient accusé Free d’avoir désactivé certaines de ses antennes.
« Les syndicats CFE-CGC et UNSA de certains opérateurs de téléphonie mobile ont saisi l'ARCEP, par un courrier reçu le 26 janvier […] dans un souci de transparence et de sérénité, l'ARCEP a décidé de renouveler ses mesures sur le réseau de Free Mobile ».
Conclusions ?
« Il ressort de ces nouvelles mesures que, à la date du 31 janvier 2012, Free Mobile remplit ses obligations réglementaires, avec un taux de couverture de 28% de la population grâce à l'utilisation de 735 sites ouverts commercialement », écrit l’ARCEP, en gras, dans son communiqué.
Mieux, l’organisme a constaté que le déploiement du réseau de Free Mobile se poursuivait, comme le confirme le nombre de demandes d'implantations d'antennes déposées à l'Agence nationale des fréquences et le nombre d'antennes déclarées en service auprès de cette même agence.

Soucieux de son indépendance, l’ARCEP souligne cependant que cette couverture (hors accord d’itinérance avec France Telecom) n’a rien à voir avec la qualité globale du service proposé aux clients.
La concurrence pourra donc continuer d’utiliser cet argument et celui du service.
Pour la petite histoire, l’ARCEP a également mesuré les couvertures de France Telecom, SFR et Bouygues Telecom (98% de la population pour les deux premiers et 93% pour le troisième). Des mesures rendues nécessaires pour Orange France et SFR suite à leur non-respect de leurs engagements en 2009. « A cette époque, Orange France couvrait 84% de la population au lieu des 98% sur lesquels il s'était engagé, et SFR 74% au lieu de 99,3% », conclut l’ARCEP, « SFR devra achever de rattraper son retard de déploiement […] avant fin 2013 ».
Source : ARCEP
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