Miguel de Icaza, le créateur de Mono, a publié la semaine dernière un long billet récapitulatif sur l’année 2011 de son implémentation libre de .NET.
Après le rachat de Novell par Attachmate, l’avenir de la technologie a failli être compromis cette année. Heureusement pour elle, son créateur a fondé une start-up (Xamarin) pour la reprendre et continuer son développement.
Ce premier bilan, celui quasiment d’une renaissance, est donc particulièrement intéressant. En une phrase, Miguel de Icaza résume la situation par un enthousiaste : « C# est partout ». Autrement dit, tout va bien pour Mono et ses dérivés.
En 2011 Mono s’est encore un peu plus implanté dans l’univers du mobile, un domaine désormais stratégique de l’IT. « Cette année, Sony est passé massivement au C# avec l’arrivée de la PS Suite et Nokia a choisi Windows Phone 7 », écrit le développeur qui rappelle également les montées en puissance de Mono « pour Android et pour iOS (NDR : avec MonoTouch) pour répondre à tous vos besoins en C# ».
En 2011, Mono a également débarqué dans les navigateurs. « Nous avons travaillé avec Google pour vous l’apporter dans leur Native Client. En fait, toutes les démos faîtes au Native Client Event du 8 décembre dernier était réalisées avec Mono » se félicite Miguel de Icaza.
Bastion, jeux en démo pour illustrer Mono (et Unity) dans le navigateur Chrome
Mono sur Android, sur iOS, sur Linux, dans le navigateur. Et également Mono sur Mac. Avec MonoMac 1.0 (inclus dans MonoDevelop), la technologie s’est étendue aux plateformes les plus populaires.
Elle a par ailleurs, pour son créateur, gagné en maturité comme en témoigne le nombre de jeux de plus en plus important réalisés avec elle. Le moteur de jeu Unity utilise en effet un éditeur de script compatible Mono et les réalisations se multiplient. Kinectimals sur iOS a par exemple été conçu avec Unity et Mono. « C’est la première fois que Microsoft commercialise un logiciel fait avec Mono ». Et Microsoft n'est pas le seul.
Rochard sur PS3, disponible sur Steam et réalisé avec Mono
« Cela a été fascinant de voir comment les développeurs ont fait évoluer leur manière de penser », se réjouit Miguel de Icaza pour qui en 2011 Mono a ouvert « un vaste et nouveau monde aux développeurs .NET et C# qui avaient l’habitude de construire leurs interfaces uniquement avec ASP.NET ou sur Windows ».
En parallèle, et en douze mois également, l’EDI pour Mono, MonoDevelop, est passé de la version 2.4 à la version 2.8.
Le tout sous l’œil bienveillant d'un Microsoft ravi de voir l'implémentation de son framework étendre .NET à d’autres « mondes ». Y compris jusqu’aux mainframes et les zSeries d’IBM.
Mono en 2011, récapitulatif complet de son créateur
Et vous ?
Que pensez-vous de Mono : dynamique, pas assez ? Intéressant ou ce n'est pas vraiment pour vous ?
Mono en 2011 : « C# est partout »
Se félicite le créateur de l'implémentation libre de .NET désormais présente de iOS aux zSeries d'IBM
Mono en 2011 : « C# est partout »
Se félicite le créateur de l'implémentation libre de .NET désormais présente de iOS aux zSeries d'IBM
Le , par Gordon Fowler
Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !