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« Il n'y a pas de raison qu'un développeur ne regarde pas Windows Azure »

Le , par Gordon Fowler

27PARTAGES

6  2 
La rentrée 2011-2012 de Microsoft est placée sous le signe du Cloud. Windows Azure, sa plate-forme spécialement dédiée aux développeurs, en est un des fers de lance et semble avoir trouvé son public.

Avec aujourd'hui, 450 clients payants et actifs, environ 3.000 développeurs et plusieurs centaines de milliers d'heures d’exécution par mois en France, le premier bilan d'Azure est clairement positif pour Julien Lesaicherre, Responsable de la plateforme Windows Azure chez Microsoft France.

D'autant plus que l'offre, dévoilée en 2008, est encore jeune. « Pour être franc, Nous continuons d’apprendre. Windows Azure est une plateforme est de fait offre un champ des possibles très large. Sur ces 6 derniers mois, 5 types de scénarios sont sortis du lot et nul doute que les 6 prochains mois nous mettront à l’honneur d’autres scénarios ».

Quels sont ces cinq patterns applicatifs ?

Le premier concerne les réseaux sociaux (Social Gaming, campagne marketing ou encore outil d’analyse tel que Superviz.in de Tequila Rapido). Le deuxième concerne les objets connectés et les services associés (push de notification, stockage de données dans le cloud, synchronisation de différents devices via le cloud, etc.). Le troisième concerne les sites de e-commerce et les sites web à forte audience. Le quatrième touche les domaines qui ont besoin d'une forte puissance de calcul (calcul de risque dans la finance, modélisation 3D, Rendering, simulation scientifique, etc.). Et enfin le back end pour applications mobiles (smartphones et tablettes).

Chacun de ces usages a ses exigences spécifiques auxquelles, pour Julien Lesaicherre, une plate-forme Cloud comme Azure serait particulièrement adaptée.

Les informations issues des réseaux sociaux demandent à être agrégées régulièrement. Elles représentent un gros volume de données, et ne peuvent être traitées et archivées qu'avec de fortes capacités de calculs, d'analyses et de stockage. Sans oublier des besoins de montée en charge très forts. « Azure fournit toute cette puissance informatique, et en mode à la demande ».

De même, les appareils et objets connectés (lire par ailleurs « L'Internet des Objets va-t-il révolutionner le monde ? »), qui exigent le traitement des informations en temps réel.

Les sites de e-commerce doivent, eux, pouvoir absorber des pics d'activités souvent brutaux qui dans un schéma traditionnel font saturer les serveurs des hébergeurs. « On a toujours trop de serveurs ou pas assez », explique Serge Lengagne, DSI de MisterGoodDeal, « avec Azure, tout cela est terminé parce que la plate-forme s'adapte instantanément aux besoins de puissance de notre activité ». Et d'avancer un coût opérationnel divisé par deux.

La puissance de calcul, elle, est quasiment à la base du Cloud Computing (qui permet de louer autant d'instance que l'on souhaite).

Quant aux applications mobiles « 80% d'entre elles ont un back-end sur le Net, que ce soit par exemple pour pousser des informations, faire des back-ups ou réaliser des tableaux de scores pour des jeux », constate Julien Lesaicherre.

Le mobile est d'ailleurs « un domaine clef » pour Windows Azure. Le responsable avance deux raisons à cela.

La première est que la plate-forme permet d'accompagner la montée en puissance liée à la démocratisation d'une application. Avec cette solution, pas besoin d'adapter en permanence le nombre de serveurs chez un hébergeur ou de mettre en place une infrastructure coûteuse dès le lancement de l'application. Cette flexibilité et ce faible coût d'entrée sont d'autant plus importants que la plupart des sociétés de développements mobiles sont des start-ups qui n'ont pas les moyens financiers de s'acheter dès le départ une infrastructure optimale (comme par exemple la société Mobile Republics qui a lancé News Republics une application aujourd'hui star sur iOS, Android et WP7 qui permet à l’utilisateur de se constituer son journal d’informations personnalisé).

La deuxième raison est qu'Azure permet de disposer rapidement d’une infrastructure pour de nouveaux projets. Or dans le développement mobile ces nouveaux projets sont plus fréquents que dans d'autres secteurs. « C'est une bonne excuse pour commencer », plaisante Julien Lesaicherre.

L'objectif du responsable de la plateforme pour l'année à venir est d'ailleurs que « toutes les entreprises qui disposent de développeurs testent Azure. Il n'y a pas de raison qu'un développeur ne regarde pas Azure. Quand vous partez sur un nouveau projet applicatif, un nouveau site web, une galerie de e-commerce, une nouvelle application pour une nouvelle plate-forme ou un nouveau périphérique : testez Azure. Cela va vous simplifier la vie. Vraiment. On va vous faire gagner du temps. L’équation économique est également intéressante : pas d’investissement initial et un paiement à l’usage ».

Un message que Julien Lesaicherre adresse au-delà du monde .NET. « Windows Azure ne se cantonne pas à .NET. Il s'adresse aussi aux développeurs Java, PHP, Ruby ou Python qui ont accès à l'intégralité des fonctionnalités de la plate-forme ». Dans la même optique, le chef de produit rappelle que Microsoft a également développé des SDK pour Eclipse et des Toolkits pour iOS, Android, Windows Phone 7 et Windows 8.

« Nous ne nous limitons pas qu’aux technologies Microsoft ! » insiste Julien Lesaicherre qui se félicite de ce mouvement d'ouverture.

« Il y a des sociétés de Social Gaming full-PHP qui n'ont pas un gramme de Microsoft et qui vont sur Azure ! », se réjouit-il. « Travelocity (NDR : site américain de réservation de voyages en ligne) c'est full Java, et ils sont allés sur Azure. L'application e-bay sur iPad, le back-end est sur Azure et c'est du Java, Tomcat, MySQL ».

Un discours qui rappelle l'entretien que Developpez.com avait eu avec le Monsieur Open-Source de Microsoft, Alfonso Castro. « A nous de faire savoir aujourd’hui que Azure c'est Microsoft, mais pas que de la technologie Microsoft ».

L'autre défi de Julien Lesaicherre est de sortir du carcan du développement Cloud. « Ce n'est pas du développement sur le Cloud mais pour le Cloud », explique-t-il. « Pour un développeur, c'est juste son publish qui envoie vers le Cloud. Mais concrètement, il ne change pas ses habitudes ni ses outils. Un jour et demi de formation permet de devenir compétent et de comprendre les grands basiques pour bien développer pour Azure (les WorkerRoles, les WebRoles, la persistance du stockage, etc.) ».

Pour atteindre ces objectifs de démocratisation et « d'évangélisation », les outils aussi simples soient-ils ne suffisent pas. Le chef de produit le sait.

Il faut aussi que la technologie soit accessible financièrement. Car bien que susceptible de générer des économies, Azure à un prix. Normal, argumente Julien Lesaicherre, pour « un service de qualité, avec un niveau de SLA élevé. Par exemple, la base de données relationnelle offre pour moins de 8€ par mois, de la haute disponibilité, la tolérance aux pannes, etc. ».

Un prix qui semble toutefois être un problème pour des professionnels indépendants, pour des projets privés ou simplement pour des développeurs qui souhaitent faire de l'auto-formation.

« Il y a des offres gratuites, sans cartes bleues, accessibles à tous. Tous les abonnés MSDN et le Microsoft PartnerNetwork ont accès à Azur pendant 18 mois ou pendant la durée de leur abonnement. Il y a aussi l'Extra Small Instance aux environs de 30 € par mois », rétorque Julien Lesaicherre, qui promet des accords avec des écoles et rappelle qu’une offre découverte de 3 mois est déjà disponible « avec l’ensemble des services de la plateforme (App Fabric, SQL Azure, etc.) ».

D'autres actions de promotion de la plateforme sont également attendues.

Tout comme l'est Team Foundation Service sur Azure annoncée la semaine dernière en béta et plus que plébiscitée par l'audience du Build 2011. « A la base il s'agissait d'un Proof of Concept présenté à la PDC il y a un an pour montrer que l'on pouvait faire des choses compliquées sur Azure », se rappelle Julien Lesaicherre. « Devant les réactions enthousiastes, tout le monde a été très surpris. Nous avons alors décidé d'avancer sur le projet. Mais pour le moment, nous sommes dans la réalisation technologique et pas encore sur l'aspect financier ».

En attendant que TFS sur Azure devienne une réalité, nous vous préviendrons de l'avancée des différentes initiatives de Julien Lesaicherre pour permettre aux développeurs intéressés de tester un produit qui est aujourd'hui utilisé aussi bien par des start-ups toulousaines comme Scan I Like, que par Boeing (pour des modélisations d'avions à l'intention de ses commerciaux) en passant par Mister Good Deal ou Pixar (pour les calculs 3D de scènes de ses dessins animés).

Sans oublier une référence que Microsoft ne cite pas : Apple pour son iCloud, le temps que les data-centers de la société soient terminés.

Source : Entretien Developpez.com du 20/09/2011


Julien Lesaicherre, Responsable de la plateforme Windows Azure chez Microsoft France

Et vous ?

Etes-vous intéressé(e)s par Azure ? Pourquoi ?
Vous avez testé Azure ? Dîtes-nous ce que vous en avez pensé ?

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Avatar de istace.emmanuel
Membre actif https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 15:37
Êtes-vous intéressé(e)s par Azure ? Pourquoi ?
Oui, mais c'est assez chère donc jamais pus tester ...
Et je pense que beaucoup de dev's sont dans le même cas
8  0 
Avatar de lequebecois79
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 16:02
« Il n'y a pas de raison qu'un développeur ne regarde pas Windows Azure »
la sécurité me semble être une bonne raison pour ne pas utilsier aucun service cloud américain
9  1 
Avatar de Hellwing
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 17:15
Citation Envoyé par lequebecois79 Voir le message
la sécurité me semble être une bonne raison pour ne pas utiliser aucun service cloud américain
Ca veut dire que c'est une bonne raison pour utiliser au moins un service cloud américain ? o_O
7  0 
Avatar de DotNET74
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 13:49
Personnellement ça m'interessais beaucoup et ce jusqu'à ce que je prenne connaissance des tarifs !!!

En tant que particulier le budget est bien trop élevé !!!

A bon entendeur
6  0 
Avatar de Lapinpanda
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/10/2011 à 9:40
Citation Envoyé par Philippe Vialatte Voir le message
Petit rappel, même si Azur en'est pas gratuit, il est possible d'avoir un pass gratuit de 30 jours (voir ici: http://dotnet.developpez.com/animati...lding-at-home/)

Il y'a aussi eu les challenges azure, alors pas d'excuses

Rassure moi, selon la même logique, tu n'utilise pas:
- gmail (et google docs)
- hotmail
- etc...


Je trouve le domaine visé sensiblement différent. Gmail, Hotmail, ce genre de service cloud, sont des domaines personnels, ce qui touche à la vie privée.

Azure, c'est le domaine professionnel.

Personnellement, j'en ai rien à secouer que le FBI sache que hier matin j'ai mangé une pomme avec ma fille.
Par contre, qu'on puisse fouiner dans mon business, récupérer mes projets de dev, mes idées, et cela en toute impunité sans même mon accord ni même que je sois au courant, la je suis désolé, mais c'est pour moi extrêmement critique.
7  1 
Avatar de DotNET74
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 05/10/2011 à 8:37
30 jours c'est assez court pour un pro et encore plus court pour un particulier pour apprendre et tester la palteforme !!!
5  0 
Avatar de David_g
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 17:02
la sécurité me semble être une bonne raison pour ne pas utilsier aucun service cloud
5  2 
Avatar de SurferIX
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 07/10/2011 à 11:07
Citation Envoyé par Mose Voir le message
....
Où tout ça se trouve ? osef
Comment c'est relié ? osef
Quelle techno ? osef
Les windows update ? osef

my 2 cents...
Oui vraiment, une réflexion comme ça me choque profondément.
Personnellement, je dirais :

- Où tout ça se trouve ? Super important.
- Comment c'est relié ? Super important.
- Quelle techno ? Super important.
- Les windows update ? Super important.

Bref, absolument l'opposé de ce que tu dis.
Le jour où ça ne fonctionnera plus, j'aimerais vraiment être là pour t'entendre dire : "eiheeihehueheieeuhei je ne sais pas où ça se trouve, je ne sais pas comment c'est relié, je ne sais pas sur quelle technologie, et je ne sais pas si les mises à jour ont été faites".
Oulah mon Dieu que j'aimerais être spectateur d'une telle réunion, avec plusieurs personnes, entre dirigeants et toi.
Je n'ai rien contre toi, j'essaie juste de te faire comprendre que le cloud c'est bien beau, mais c'est prendre de gros risques.
J'imagine parfaitement un projet que tu aimerais vendre des centaines de milliers d'euros : il est sur un de vos serveurs, en sécurité, sauvegardé, et sur plusieurs endroits. Il y du full state failover ou pas ?
=> réponse aux actionnaires : osef - osef - osef - osef - osef, moi j'ai fait que du code, le reste c'est "le cloud".
3  0 
Avatar de BenoitM
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 13:33
Citation Envoyé par Gordon Fowler Voir le message

Et vous ?
Etes-vous intéressé(e)s par Azure ? Pourquoi ?
Non, parce que je developpe toujours en WindowsForm (enfin en WPF youpie), que que mes applications sont en réseau local, donc aucun avantage d'aller sur le web et encore moins en Cloud

PS : Le Cloud Computing c'est pas l'inverse du Cloud? Avoir "un" gros serveur où toutes les applications sont centralisées, et même celle des autres...
Mais bon, c'est vrai que sur les dessins on ne dessine qu'un seul nuage
3  1 
Avatar de SurferIX
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 04/10/2011 à 22:32
Il n'y a pas de raison qu'un développeur ne regarde pas Windows Azure
=> si moi j'en ai deux :
- Linux
- Apple.



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