Mise à jour du 10 novembre 2011 par Idelways
Le grand chantier de Sun, puis d'Oracle Solaris 11 est enfin achevé. L'implémentation Unix au nom de code « Nevada » sort pour les architectures Sparc et x86 et s'annonce par ses créateurs comme « le premier OS Cloud ».
Cette communication d'Oracle autour de Solaris 11 s'inscrit dans le sillage de son adoption récente et généralisée du Cloud Computing. Notons que l'annonce de cette sortie à l'OpenWorld il y a un mois (lire ci-devant) n'était pas aussi centrée sur l'informatique dématérialisée.
Bref, et quoi qu'il en soit, Oracle annonce un système plus adapté aux déploiements Cloud, ce qui requiert plus de capacités d'automatisation et de rationalisation qu'une infrastructure IT traditionnelle, a fait savoir Markus Flierl, vice-président du développement logiciel à Oracle.
Les capacités d'administration de l'OS englobent « l'infrastructure entière du système d'exploitation, du matériel physique, le réseautage et stockage, ainsi que la couche de virtualisation ».
Solaris 11 devrait être facile à déployer sur les infrastructures Cloud et offrir des capacités complètes et intégrées de la virtualisation, « à zéro coût superflu, » affirme Oracle.
Le système est optimisé pour le serveur de virtualisation Oracle VM pour les deux architectures x86 et SPARC, et supporte la virtualisation réseau.
Solaris 11, hérité du rachat de Sun l'année passée, aura une intégration plus étroite avec les produits d'Oracle. Cela devrait procurer à ses applications « une meilleure fiabilité, un rapide basculement à la panne et de performances meilleures jusqu'à un facteur 10 » par rapport aux applications tierces, d'après l'entreprise.
Le reste des nouveautés ont été passées en revue suite à la conférence OpenWorld (lire ci-devant).
Rappelons l’intégration d’un noyau retravaillé pour gérer plus de CPU, de bande passante et de stockage. Une mise à jour plus aisée depuis Solaris 10 avec possibilité de rétablir très facilement son ancien système. Une fonctionnalité de redémarrage rapide grâce au passage outre des vérifications matérielles usuelles. Enfin, un outil destiné à surveiller et préserver l'intégrité du système grâce à la télémétrie.
Solaris 11 est disponible en téléchargement sur cette page
Source : communiqué de presse d'Oracle
Solaris 11 annoncée pour novembre
Le vice-président d'Oracle précise un peu plus les nouveautés du futur OS
Oracle vient de profiter de l'OpenWorld pour ne pas annoncer Solaris 11.
La nouvelle version de l'OS, hérité du rachat de Sun, était attendue pour l'évènement qui se tient actuellement à San Francisco. Il faudra en fait attendre le mois novembre pour la voir.
C'est en substance le message du vice-président de Oracle, John Fowler, qui a également ajouté quelques précisions sur le système en cours de finalisation.
La première, et peut être la plus rassurante pour le secteur, est que Solaris 11 sera supporté aussi bien par SPARC que par les architectures x86 des constructeurs concurrents de Oracle (une possibilité que Larry Ellison avait pourtant réfutée).
Pour le reste on n'en sait pas beaucoup plus, mis à part que le kernel (son scheduler, la gestion de la mémoire et le gestionnaire d'entrées-sorties) a été retravaillé en profondeur pour pouvoir gérer un plus grand nombre de CPU (plusieurs dizaines de milliers), une bande passante plus importante (plusieurs centaines de Go/s) et des stockages de très grandes quantités (plusieurs exabits de données).
Dernière information donnée par John Fowler, la mise à jour depuis Solaris 10 devrait se faire beaucoup plus facilement que par le passé, notamment avec la possibilité de revenir à la version précédente de l'OS grâce à un simple bouton si Solaris 11 ne convient pas à l'utilisateur.
En septembre dernier, le vice-président d'Oracle indiquait que Oracle Solaris 11 bénéficiait d'un reboot rapide qui réduit le temps de redémarrage à une dizaine de secondes et « améliorait la disponibilité du système, la scalabilité tout en apportant les optimisations nécessaires pour faire tourner les applications d'entreprises plus rapidement et de manière plus sûre ».
Il avait également indiqué que Solaris 11 pourrait aussi bien être déployé dans le Cloud que dans des environnements traditionnels donnant ainsi la possibilité aux entreprises de créer des environnements d’applications multitiers reliés par des réseaux virtuels.
Solaris 11 devrait également bénéficier d'un nouvel outil destiné à surveiller et préserver l'intégrité du système. Cette fonctionnalité intégrera le support de la télémétrie pour recevoir les notifications sur les problèmes déjà identifiés par le support du système d'Oracle (une fonctionnalité qui sera également utilisée lors de le migration depuis Solaris 10 pour faciliter la migration).
En début d'année, un outil avait également été proposé pour tester la compatibilité des applications tournant sous Solaris 10 avec Solaris 11.
Sur ce point, John Folwer assure qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes de rétro-compatibilité majeurs.
Pour mémoire, l'année dernière Oracle avait sorti Solaris Express 11, une version différente de Solaris 11.
Les personnes intéressées par Solaris 11 pourront dès aujourd'hui tester l'OS et vérifier les dires de John Fowler avec la Early Adopter Release de Solaris 11. A condition d'être membre de l'OPN (Oracle PartnerNetwork).
Source : Oracle
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Le , par Gordon Fowler
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