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Une enquête révèle que 75 % des scientifiques envisagent de quitter les États-Unis en raison des politiques de Trump,
Ce qui met en péril la recherche scientifique et l'innovation technologique dans le pays

Le , par Mathis Lucas

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7  0 
Les politiques de Donald Trump à travers le DOGE portent atteinte à la communauté scientifique des États-Unis. Une enquête récente réalisée par la revue scientifique Nature révèle que plus de 75 % de scientifiques américains envisagent de quitter le pays et considèrent l'Europe et le Canada comme leurs principaux lieux d'installation. Cette tendance menace l'innovation technologique et la recherche scientifique aux États-Unis, qui sont déjà concurrencés de près par la Chine. En France, Aix-Marseille Université a lancé le 7 mars 2025 un programme très ambitieux appelé « Safe Place for Science » destiné à offrir l'asile scientifique aux scientifiques américains.

Trois quarts des scientifiques américains envisagent de quitter les États-Unis

Le président américain Donald Trump a créé au début de l'année le département de l'efficacité gouvernemental (DOGE) et l'a chargé de réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral. Elon Musk, milliardaire de la technologie et proche conseiller de Donald Trump, dirige le DOGE et entend bien appliquer ses méthodes controversées de coupes budgétaires et de restructuration, comme celles qu'il a déployées après avoir racheté Twitter en novembre 2022.

Depuis son entrée en fonction, plusieurs coupes budgétaires ont été réalisées, y compris dans les projets phares de recherche scientifique et technologique. De nombreux scientifiques ont vu leurs financements réduire ou tout simplement supprimer. Aujourd'hui, 75,3 % d'entre eux cherchent à quitter le pays.


Les résultats du sondage réalisé par Nature confirment que les coupes budgétaires pourraient être en partie responsables des départs potentiels de scientifiques et pourraient nuire à l'attrait des personnes souhaitant étudier ou travailler aux États-Unis dans les années à venir. Elles pourraient mettre un coup d'arrêt à la fuite des cerveaux vers les États-Unis. Sur les 1 608 participants au sondage, 1 200 ont confié qu'ils cherchent un emploi en Europe et au Canada.

L'enquête, lancée au début du mois, a été diffusée via le site Web de la revue, les médias sociaux et le courriel. Elle demandait aux personnes interrogées si les changements de politique dans le secteur de la recherche aux États-Unis sous l'administration actuelle les avaient incitées à envisager de s'installer à l'étranger.

D'après le rapport, cette tendance est particulièrement prononcée chez les chercheurs en début de carrière. Sur les 690 chercheurs de troisième cycle qui ont répondu à l'enquête, 548 prévoient de poursuivre des recherches en dehors des États-Unis. De même, 255 des 340 doctorants ont exprimé la même intention.

L'administration Trump et le DOGE d'Elon Musk font face à des réactions négatives et à des contestations juridiques en raison des réductions importantes des dépenses fédérales. Au cours des deux derniers mois, des milliers d'emplois ont ainsi été supprimés dans les agences de santé publique, de recherche scientifique et technologique, et des milliards de dollars de frais généraux ont été supprimés dans les subventions au secteur de la recherche.

Dans un message publié le 8 février sur son réseau social X (ex-Twitter) Elon Musk a déclaré en réponse aux critiques : « pouvez-vous croire que des universités dotées de dizaines de milliards de dollars siphonnent 60 % des fonds alloués à la recherche pour les « frais généraux » ? Quelle escroquerie ! ».

Les universités européennes ouvrent leurs portes aux cerveaux américains

La France et d'autres pays tentent de séduire ces scientifiques américains. Dans l'Hexagone, Aix-Marseille Université a lancé le programme « Safe Place for Science » le 7 mars. Selon un porte-parole de Aix-Marseille Université, plus de 60 demandes ont été reçues, dont 30 dans les premières 24 heures. L'enthousiasme pour le programme « Safe Place for Science » de Aix-Marseille Université confirme la tendance révélée par le sondage de Nature.

Aix-Marseille Université a indiqué qu'elle est en contact avec d'autres universités et avec le gouvernement français pour développer ce qu'elle appelle « asile scientifique » au niveau national et européen, et pour aider à coordonner l'accueil et la relocalisation de différents chercheurs. Le programme indique :

Citation Envoyé par Aix-Marseille Université


À l'heure où la liberté académique est parfois remise en cause, Aix-Marseille Université lance le programme Safe Place For Science, offrant un environnement sûr et stimulant aux scientifiques souhaitant poursuivre leurs recherches en toute liberté.

Dans un contexte où certains scientifiques aux États-Unis peuvent se sentir menacés ou entravés dans leurs recherches, notre université annonce le lancement du programme Safe Place For Science, dédié à l'accueil des scientifiques souhaitant poursuivre leurs travaux dans un environnement propice à l'innovation, à l'excellence et à la liberté académique.

Acteur majeur de la recherche européenne, Aix-Marseille Université offre des infrastructures de pointe, des collaborations internationales majeures et un soutien fort aux scientifiques travaillant sur des thématiques novatrices et porteuses d'avenir. La fondation AMIDEX soutiendra le financement de postes de recherche, notamment dans les domaines du climat, de l'environnement, de la santé et des sciences humaines et sociales (SHS).

Si ce mouvement devient une tendance, il pourrait signifier l'inversion de la direction historique de la fuite des cerveaux qui a vu des générations de scientifiques s'installer aux États-Unis. Et si certains Européens au moins ont noté que les changements survenus aux États-Unis offraient une occasion unique de renforcer les centres de recherche européens, la plupart des universitaires s'accordent à dire que la concurrence n'est pas la motivation à court terme.

« Ce programme est en fin de compte lié à l'indignation, pour déclarer que ce qui se passe aux États-Unis n'est pas normal », a déclaré Éric Berton, président de Aix-Marseille Université, qui a affecté 15 millions d'euros (soit près de 16 millions de dollars) à 15 postes d'une durée de trois ans.

Depuis le lancement de « Safe Place for Science », une fondation de recherche sur le cancer à Paris a annoncé qu'elle débloquait immédiatement 3,5 millions d'euros pour accueillir des chercheurs américains dans le domaine du cancer. Par ailleurs, deux universités parisiennes ont annoncé qu'elles offraient des postes à des scientifiques américains dont les travaux ont été réduits ou interrompus dans le cadre des coupes de l'administration Trump.

Plusieurs programmes de recherche scientifique et technologique menacés

Les institutions scientifiques européennes ont commencé à tirer la sonnette d'alarme lorsque l'administration Trump a commencé à supprimer des emplois et à geler les subventions scientifiques dans le cadre de ses vastes mesures de réduction des coûts. Cette situation a conduit les universités du pays à réduire le nombre de doctorants, d'étudiants en médecine et d'autres étudiants diplômés, à geler les embauches et même à annuler certaines offres d'admission.

Plus de 12 500 citoyens américains se trouvant actuellement dans d'autres pays grâce à des bourses de recherche Fulbright ont vu leur financement interrompu, de même que 7 400 universitaires étrangers actuellement accueillis aux États-Unis, ce qui les a laissés dans une situation financière précaire.

Des centres américains considérés comme le summum de la science ont licencié des milliers de personnes. Ces coupes interviennent alors que certaines agences fédérales ont supprimé des sites Web et des demandes de subvention des termes jugés inacceptables par l'administration Trump, qui cherche à purger le gouvernement fédéral des initiatives « woke ». Parmi les termes considérés comme tabous : « science du climat », « diversité » et « genre ».

L'ensemble de ces mesures a jeté un froid dans les universités et les instituts de recherche aux États-Unis. « Ce que nous voyons aujourd'hui est en fait une censure, une censure des valeurs fondamentales », a déclaré Yasmine Belkaid, présidente de l'Institut Pasteur de Paris, qui s'est installée en France l'année dernière après avoir passé 30 ans aux États-Unis, où elle a dirigé le Centre d'immunologie humaine du National Institutes of Health (NIH).

À titre d'exemple, l'un des projets phares menacés par les coupes budgétaires de l'administration est le programme de subvention du CHIPS Act qui vise à redynamiser l'industrie américaine des semiconducteurs. La majorité des personnes travaillant sur le CHIPS Act sont en passe d'être licenciées. De plus, Donald Trump...
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Avatar de tatayo
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 16:57
Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
T
Et restes y...

Tatayo.
7  0 
Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 03/04/2025 à 9:40
Il y avait déjà eu quelques départs de chercheurs lors de la première élection de Trump, il y a eu une émission sur ce sujet sur France Culture la semaine dernière je crois, très intéressante du reste.
Un scientifique y témoignait pour lui même et ses amis, il avait quitté les USA pour la Grande Bretagne, mais à cause du brexit, il a ensuite émigré en France.

Mais là, avec le Trump 2, ça risque d'être d'une toute autre ampleur, les départs seront certainement bien plus nombreux.

Certes, les salaires en Europe et notamment en France sont bien moins attractifs qu'aux USA, mais c'est toujours mieux que pas de salaire du tout, car là bas, la mise à la porte est immédiate et sans indemnités...
De plus, il y a un véritable obscurantisme : certains mots et certains sujets sont désormais interdits aux USA, en particulier le réchauffement climatique.
En d'autres termes, les scientifiques américains n'ont le droit de faire des recherches que sur les sujets qui ne contredisent pas les fumeuses thérorie du sieur Trump
6  1 
Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 04/04/2025 à 9:08
Citation Envoyé par totozor Voir le message
«Féminisme», «LGBT», «pollution»… voici les 120 mots que l’administration Trump a bannis des sites gouvernementaux - qui se source sur le New York Times (lien dans l'article)
On peut citer :
Biais - qui devrait être présent dans toute étude scientifique ou les chercheurs doivent évaluer leurs propres biais.
Appartenir
Barrière
Disparité - ce terme ne se cantonne pas qu'aux personnes.
Divers
Égalité - au diable les maths
Expression
etc...

Certains mots sont juste courants dans la vie de tous les jours.
Bien sur que c'est absurde.
Mais venant du gouvernement qui a demandé que la NASA enlève les pages de son site concernant les femmes, qui a été des photos des guerres mondiales pour y enlever les soldats noirs et qui a fait enlevé le nom de l'avion qui a bombardé Hiroshima est ce que ça surprend vraiment ?

Ce sont les mêmes qui hurlent qu'on ne "pouvait plus rien dire" et qui s'offusquaient de la censure il y a encore quelques mois.
5  1 
Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 9:30
M. Macron invite les chercheurs du monde entier à venir en France.

C'est le comble de l'indécence.

Le CNRS recrute ses (rares chercheurs) à des salaires de départ inférieurs à 2000e/mois.

Après 8 années d'études et des années de postdoctorat.

La situation catastrophique de la recherche française amène certaines sections du CNRS à n'ouvrir qu'un poste chaque année, où peuvent se présenter jusqu'à 200 candidats (tous docteurs).

Ceux-ci, après avoir préparé des années leurs projets, sont auditionnés pendant dix minutes, devant un jury faisant mine d'avoir lu les milliers de pages de travaux scientifiques qu'ils cherchent à leur présenter.

Cette situation est le résultat d'un choix politique qui nous amène à brûler des milliards d'euros chaque année dans le Crédits impôt recherche (CIR), plutôt qu'à investir dans la recherche fondamentale.

Ce dispositif de défiscalisation, qui nous a coûté près de 8 milliards d'euros l'année dernière, est l'une plus grandes sources de fraude en France aujourd'hui.

Rarement contrôlée, il s'agit en réalité d'une subvention déguisée utilisée par les grandes entreprises pour déguiser leurs dépenses courantes ou investissements déjà existants en recherche, et ainsi réduire leur taux d'imposition.

Son coût ne cesse, après année année, d'augmenter, les abus n'étant pas sanctionnés.

La conséquence est simple. Espérer devenir chercheur, en France, est parfaitement suicidaire.

C'est se vouer à un chemin de croix, d'une précarité effrayante.

Que ce soit au CNRS, ou, pour des raisons différentes, à l'université.

Que M. Macron fanfaronne à ce sujet, et prétende attirer des chercheurs états-uniens dont les salaires moyens sont incomparables aux français, est une indécence.

Personne ne viendra.

@DidierMaisto
5  1 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/04/2025 à 9:55
Citation Envoyé par virginieh Voir le message
Ce sont les mêmes qui hurlent qu'on ne "pouvait plus rien dire" et qui s'offusquaient de la censure il y a encore quelques mois.
Ils ont changé de communication, maintenant ils disent "c'est ce que tu crois" quand tu présentes des faits.
PS : mon entreprise nous interdit maintenant de partir aux USA avec nos téléphones et PC personnels de peur qu'on soit bloqués à la frontière pour avoir exprimé des avis indésirables sur les réseaux sociaux (c'est vrai je l'ai fait, j'ai félicité l'équipe féminine d'avoir gagné un match quasi perdu d'avance et je me suis plaint qu'il faisait chaud, vivement l'hiver. je ne parle même pas du fait d'avoir des amis trans sur facebook).
Mais c'est vrai qu'avec les wokes on ne peut plus rien dire, Netflix nous baillonne, c'est terrib'
4  1 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 15:55
Qui se remémore de l'appel triomphant de Macron lors de la 1ère présidence de Trump qui venait de sortir les USA des accords de Paris sur l'écologie?

Une intervention télévisée appelant tous les scientifiques du climat américain à rejoindre la France, pays d'asile prêt à financer leur recherche, puis... Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit! Rien

Il suffit de visiter certains locaux universitaires français avec des étudiants agglutinés sur dans les couloirs et sur les marches des amphithéâtres faute de place pour suivre l'enseignement dans de bonnes conditions, des locaux vétustes aux murs pelés, des labos sous équipés, etc...

Et donc la France, pas capable d'offrir des conditions de travail acceptables dans ses Uni et centres de recherches, pas capable d'offrir un salaire décent à ses prof d'uni et à ses propres chercheurs se propose d'engager des américains???

Pour info, le budget d'une simple université américaine s'élève à plusieurs milliards (Princeton University: 3 milliards, Berkeley University: 4 milliards, Harvard University: 6,4 milliards, Massachusetts Institute of Technology: 3 milliards d'euros, soit 30 fois plus que polytechnique, Standford University: 10 milliards) alors que le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour l'ensemble de la France correspond à 26 milliards!!!

C'est l'histoire du clodo qui se propose de payer le plein de la Maserati du milliardaire
3  0 
Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 8:07
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Qui se remémore de l'appel triomphant de Macron lors de la 1ère présidence de Trump qui venait de sortir les USA des accords de Paris sur l'écologie?

Une intervention télévisée appelant tous les scientifiques du climat américain à rejoindre la France, pays d'asile prêt à financer leur recherche, puis... Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit! Rien

Il suffit de visiter certains locaux universitaires français avec des étudiants agglutinés sur dans les couloirs et sur les marches des amphithéâtres faute de place pour suivre l'enseignement dans de bonnes conditions, des locaux vétustes aux murs pelés, des labos sous équipés, etc...

Et donc la France, pas capable d'offrir des conditions de travail acceptables dans ses Uni et centres de recherches, pas capable d'offrir un salaire décent à ses prof d'uni et à ses propres chercheurs se propose d'engager des américains???

Pour info, le budget d'une simple université américaine s'élève à plusieurs milliards (Princeton University: 3 milliards, Berkeley University: 4 milliards, Harvard University: 6,4 milliards, Massachusetts Institute of Technology: 3 milliards d'euros, soit 30 fois plus que polytechnique, Standford University: 10 milliards) alors que le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour l'ensemble de la France correspond à 26 milliards!!!

C'est l'histoire du clodo qui se propose de payer le plein de la Maserati du milliardaire
Entièrement d'accord !
Ah, ça va les surprendre les chercheurs américains qui vont débarquer dans les labos français ! Outre le peu de financement, ils verront que la recherche française, ce n'est que du mandarinat et des concours publics biaisés (on fait un concours parce qu'il faut le faire mais c'est bon, on a déjà choisi l'heureux élu, je précise que c'est du vécu !).
Et puis, attendez, mais, ne sont-ce pas nos chercheurs (talentueux) qui préfèrent partir aux US plutôt que de croupir dans nos labos ?
Et nos pauvres étudiants ! Et oui, le niveau baisse, mais je ne leur jette pas la pierre, la faute à une Education Nationale qui nivelle par le bas. De plus en plus, les étudiants boudent le cursus scientifique. Sans compter aussi qu'arriver pour faire une thèse, qui en veut aujourd'hui d'une thèse ? Beaucoup d'efforts pour une reconnaissance moindre et une énorme difficultée à valoriser ce qui doit être l'apogée de tes études.
Franchement, si j'étais américain, voudrais-je aller en France ? Non, je préfère l'Angleterre, peut être l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques. Mais la France, shit, no!
Commençons déjà à réformer notre Recherche et à faire cesser ce système de mandarinat.

@++
4  1 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 01/04/2025 à 6:55
Ben ils vont vite se raviser quand ils vont voir les niveaux de salaire pratiqués à l'étranger. Ça n'est pas pour rien que les universités américaines coûtent 30000$ l'année.

Gageons que le gain en qualité de vie sera notable pour ceux qui décrocheront un poste en Norvège, en Suisse ou à Singapour. Mais seuls quelques chanceux y parviendront.
2  0 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 10:29
Faut voir dans quelles conditions on va les accueillir.
J'ai une amie qui travaille dans un labo de faculté. Sur les 10 dernières années, y'a une partie des thésards qui une fois leur thèse validée sont allé faire du maraîchage, de la plomberie ou guide touristique. Ils sont tout simplement dégoûtés par leurs conditions de travail/absence de financement dans la recherche et les quelques années qu'ils passent à préparer leur thèse suffit à les convaincre que la recherche est une voie sans issue en France.
J'dis pas que c'est comme ça pour tous les thésards mais c'est un phénomène montant.
3  1 
Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 14:51
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Bien sûr que les médias (France culture, France Inter et tous les autres médias étatiques qui rappellent la PRAVDA des soviétiques) vont trouver un exemple, il y a toujours des cas particuliers, mais comme le dit Jean Gabin dans un film dialogué par Michel Audiard: « Les poissons volants existent mais ce n'est pas la majorité de l'espèce »
il faut vraiment n'avoir jamais écouté France-Culture pour écrire et pire penser des #### pareilles. On se croirait chez Cyril Hanouna
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