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Mark Zuckerberg fait la guerre aux « woke » : il veut de « l'énergie masculine » et de « l'agressivité » au bureau
Se plaignant que le monde a été « culturellement castré »

Le , par Stéphane le calme

191PARTAGES

14  0 
Mark Zuckerberg fait la guerre aux « woke » : il veut de « l'énergie masculine » et de « l'agressivité » au bureau,
se plaignant que le monde a été « culturellement castré »

Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Meta (anciennement Facebook), a récemment fait parler de lui pour des déclarations controversées sur l’évolution culturelle et l’atmosphère au travail. Dans un contexte où des figures influentes de la tech expriment leurs frustrations face à ce qu’ils perçoivent comme une dérive « woke », Zuckerberg se démarque par son appel à une « énergie masculine » et une plus grande « agressivité » dans l’environnement professionnel.

Lors d'une interview dans le podcast de Joe Rogan, Mark Zuckerberg a estimé que le monde professionnel a été « culturellement castré » par les politiques en faveur de la diversité et de l’inclusion et s'est plaint d'être « entouré de filles et de femmes ». Il a fait l'éloge de « l'énergie masculine » et a déclaré qu'une culture qui « valorise un peu plus l’agressivité a ses mérites », prétendant que « la culture d’entreprise essaie de s’éloigner » de cette « énergie masculine ».


Notons que, comme d'autres entreprises, Meta a annulé ses programmes de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI).

Les détracteurs de ces politiques DEI allèguent que les femmes et les personnes de couleur se voient attribuer des emplois et des promotions au détriment de candidats plus qualifiés et plus méritants. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump, qui a vivement critiqué ces politiques, a défendu l'idée que les Américains blancs étaient la cible du racisme et a fait de l'annulation de la « prise de contrôle par les woke » de Washington par le président Joe Biden l'une des priorités de son second mandat.

Les partisans des politiques DEI affirment que les programmes de ce type sont essentiels pour permettre aux personnes de couleur et aux femmes d'être sur un pied d'égalité avec les autres. Jamie Dimon, de JPMorgan Chase, et d'autres chefs d'entreprise ont souligné à maintes reprises que la diversité est bonne pour les affaires. Les employés de couleur sont sous-représentés à tous les niveaux de pouvoir dans les entreprises américaines, selon des enquêtes. Une analyse réalisée en 2023 a révélé que les hommes blancs représentaient 7 cadres dirigeants sur 10 dans les plus grandes entreprises du pays. Environ 1 entreprise sur 7 avait des équipes de direction composées uniquement d'hommes blancs.


Mark Zuckerberg et la question de la censure gouvernementale

Au cours de l'entretien, qui a porté sur plusieurs sujets, Zuckerberg a abordé la question de la censure gouvernementale et a déclaré : « C'est ce qui a été le plus extrême. Je dirais que c'était pendant l'administration Biden, lorsqu'ils essayaient de mettre en place le programme de vaccination. Je pense que les vaccins sont plus positifs que négatifs, mais je pense que pendant qu'ils essayaient de mettre en place ce programme, ils ont également essayé de censurer tous ceux qui s'y opposaient ».

« Ils nous ont poussés très fort à supprimer des choses qui étaient honnêtement vraies. En fait, ils nous ont poussés en nous disant : "Vous savez, tout ce qui dit que les vaccins peuvent avoir des effets secondaires, vous devez le supprimer", et j'ai répondu : "Eh bien, nous n'allons pas faire ça" », a ajouté Zuckerberg.

Il a ajouté que des membres de l'administration Biden lui avaient dit « d'enlever tout ce qui parlait des effets secondaires des vaccins ».

Se référant à l'enquête et au comité mis en place pour examiner la censure gouvernementale, Mark Zuckerberg a déclaré : « Nous avons produit tous ces documents et ils sont tous dans le domaine public. Je veux dire que ces gens de l'administration Biden appelaient notre équipe, leur hurlaient dessus en jurant (…). C’est dans les documents que nous avons fournis à la commission d’enquête parlementaire du [député républicain] Jim Jordan ».

Zuckerberg a ajouté : « Nous en sommes arrivés à un point où nous nous sommes dit : "non, nous n'allons pas supprimer des choses vraies. C'est ridicule". Ils veulent que nous retirions ce mème de Leonardo DiCaprio regardant une télévision et expliquant que dans 10 ans, vous verrez une publicité disant que si vous avez pris un vaccin COVID, vous avez droit à ce genre de paiement, ce genre de mème de recours collectif. Et ils nous disent : "Non, vous devez l'enlever". Nous avons répondu : "Non, nous n'allons pas supprimer l'humour et la satire. Nous n'allons pas supprimer des choses vraies". Et puis, à un moment donné, je suppose, je ne sais pas, que les choses se sont un peu inversées. Je veux dire que Biden a fait une déclaration à un moment donné, je ne sais pas si c'était lors d'une conférence de presse ou à des journalistes, où il a dit que ces types tuaient des gens. Et, et, je ne sais pas, alors toutes ces différentes agences et branches du gouvernement ont commencé à enquêter et à s'en prendre à notre entreprise. C'était, c'était brutal. »

Cependant, les documents internes remis par la société à la commission d'enquête parlementaire américaine tendent à relativiser, voire à contredire, les déclarations du PDG. Les « jurons » auxquels il semble faire référence concernaient un problème technique qui n'avait rien à voir avec le Covid-19 ou la modération ; en ce qui concerne les « pressions » sur la vaccination, elles sont largement nuancées dans les échanges écrits entre Zuckerberg et Nick Clegg, alors directeur des affaires internationales et de la communication de l'entreprise. Selon ce dernier, l'administration Biden n'a jamais exercé de pression spécifique sur Meta pour censurer la théorie d'une fuite de laboratoire : « c'était toujours une pression générale, du type "faites plus" », a-t-il indiqué.

Dans sa tentative de démocratiser davantage Facebook pour garantir la liberté en ligne, Zuckerberg a annoncé plus tôt que Meta fermait son atelier de vérification des faits sensible à la censure aux États-Unis et le remplaçait par un système de « notes communautaires » alimenté par les utilisateurs, comme celui utilisé par X.


Mark Zuckerberg demande à Donald Trump d'empêcher l'UE d'infliger des amendes aux entreprises technologiques américaines

Enfin, la façon dont Mark Zuckerberg a exposé, lors de son interview, sa relation avec les régulateurs européens était particulièrement trompeuse. Il a affirmé que le gouvernement américain devrait protéger les entreprises américaines plutôt que d'être à l'avant-garde des attaques contre ces entreprises. Puis, adoptant le langage d’une partie de l’aile droite du parti républicain : « L’Union européenne a infligé quelque chose comme 30 milliards de dollars d’amendes [aux sociétés technologiques américaines] (…) et c’est une sorte de politique européenne, une manière dont ils veulent traiter la tech américaine. Il s'agit presque d'un droit douanier. »

Mark Zuckerberg a également répété par le passé son soutien aux régulations, en particulier européennes. En 2019, il a publié un texte approfondi pour exprimer son opinion positive sur le RGPD, affirmant que « cela serait bénéfique pour Internet si davantage de pays adoptaient ces règles ». Il affirmait également en 2020 que « les grandes entreprises du numérique [avaient] besoin d'une régulation plus stricte ». À cette époque, Meta adoptait une stratégie visant à influencer le contenu des textes plutôt que de les rejeter entièrement, car son PDG considérait depuis au moins 2018 que « la régulation [était] inévitable ». À l'instar de Facebook, toutes les grandes entreprises américaines demandaient à ce moment-là la mise en place d'un cadre commun clair entre les pays de l'UE.

Cependant, pour Mark Zuckerberg, le gouvernement américain, sous la présidence de Donald Trump, devrait intervenir pour empêcher l'UE d'infliger des amendes aux entreprises technologiques américaines pour avoir enfreint les règles antitrust et commis d'autres violations. « Je pense que c'est un avantage stratégique pour les États-Unis d'avoir beaucoup d'entreprises parmi les plus fortes du monde, et je pense que cela devrait faire partie de la stratégie américaine à l'avenir de défendre cela »

Sources : vidéo de l'interview de Mark Zuckerberg (dans le texte), Facebook (1, 2)

Et vous ?

La compétitivité et l’agressivité sont-elles vraiment nécessaires pour innover dans l’industrie technologique ?

Peut-on valoriser une « énergie masculine » sans exclure ou aliéner une partie de la main-d’œuvre, notamment les femmes et les minorités ?

Cette stratégie plus « agressive » est-elle une réponse pertinente aux défis que traverse Meta, comme les licenciements et les pressions concurrentielles ?

Comment cette approche peut-elle impacter l’image de Meta auprès des talents et des consommateurs ?

Mark Zuckerberg prend-il un risque en polarisant davantage son entreprise à l’heure où la diversité est un enjeu central pour attirer des talents ?
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Avatar de adrien239
Membre averti https://www.developpez.com
Le 22/01/2025 à 23:32
Mettre fin à la censure serait s’attaquer à la réalité???

Il y en a qui ont un peu trop volé au dessus des nids de coucou là, lol

Sont complètement en perdition
Ça relève quasiment du psychiatrique
8  2 
Avatar de dee phoenix
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/01/2025 à 0:22
Si il y' a une incitation a la haine généralisée,il faut réagir
6  0 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 30/03/2025 à 21:32
Mais est-ce que c'est si intéressant que ça de convertir les bases de code de cobol, alors que ça marche et c'est performant, sachant que la conversion a un coût et des risques de régressions (il y a eu plusieurs histoires ici de migration ratée vers java avec des pertes de performance).
Alors qu'il existe des compilateurs comme gnuCOBOL qui permettent d'exécuter le code sur PC ?

Au pire, est ce si problématique de maintenir le code ? En regardant sur wikipedia, en cobol 2014 le langage est modernisé avec des types modernes et l'orientation objet. (il y a même un cobol 2023).

Les dév ça se forme, et c'est sans doute préférable de manipuler des grandes quantités de calculs en cobol que dans la plupart des langages non ? surtout si on a besoin d'avoir des arrondis obéissant à des règles comptables plutôt que sur une accumulation d'imprécision du calcul flottant binaire.

Quoique, en python, il y a le module decimal pour ça, et je viens de voir qu'il peut être utilisé en c et c++.
6  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 22/01/2025 à 1:28
Le wokisme est ridicule, l'anti-wokisme l'est encore plus
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Avatar de der§en
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 30/03/2025 à 0:27
Sans avoir recours à l’IA, on peux parfaitement réécrire du code cobol vers d’autres langages !

Dans les années 90, à la bourse de paris, on avait développé un convertisseur qui prenait le code cobol issus des mainframes IBM, pour le convertir en langage C pour les VAX/VMS, cela a permis de migrer des millions de lignes de code !
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Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 22/01/2025 à 7:52
Bonjour

Il y a longtemps, au début de ma carrière, j'ai connu des réunions 'houleuses' où on se gênait pas de dire tout le bien ou tout le mal d'une idée, réalisation, projet, résultat...
Il y a 7-8 de cela, quand j'ai changé de taf', lors de mes trainings, on nous apprenait à respecter la parole de l'autre et à adopter un code de bonne conduite. J'ai vu une personne se faire lourder parce qu'il était condescendant, voir imbuvable mais j'ai vu une autre personne rester car il était haut-gradé Cependant, encore une fois, il y avait une base de respect et de bon sens à suivre.
Il y a 1 an, j'ai changé de boîte (encore?!?), j'y ai vu un discours et une politique d'entreprise où la bienveillance était le maître mot, où la discrimination était prohibé. Mais, la réalité fait que ce ne sont que des mots. J'y vois encore de la plaisanterie sexiste, de la condescendance, bref, pour la faire simple, du faux-cul.
Pour moi, ces politiques de sociétés sont juste un moyen de donner aux dirigeants une bonne conscience. On sait qu'on va se tirer tous entre les pattes, mais faisons-le avec bienveillance. Ben voyons ! Du greenwashing de l'esprit.
Suis-je d'accord avec Zuckerberg? Pas du tout. Si on institue l'invective, l'insulte, le mépris et le conflit, voilà un bon moyen pour ne garder que les grosses gueules mais qui ne seront pas des talents pour autant. On parle de souffrance au travail comme la pénibilité mais la souffrance morale / stress en fait également partie. Ceci ne rajoutera que de l'huile sur un feu vif.
Et si la notion de respect et de se dire que sa liberté s'arrête là où commence celle des autres ne seraient pas un bon démarrage comme code de bonne conduite ?

@++
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Avatar de youpimatos
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 24/01/2025 à 9:21
Sacré chance d'avoir des bugs qui s'alignent pile poil avec tes objectifs économiques quand même, si on pouvais avoir pareil en production chez nous ça serait cool
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 14/02/2025 à 20:29
Voici les premières applications de la fameuse "culture de la masculinité forte" défendu par le PDG
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 22/01/2025 à 7:19
Coucou zucky,
T'es tu regardé dans un mirroir?
Tu n'es pas exactement ce qu'on appelle un homme viril (ce qui ne me pose pas problème).
Mais, à ta place, je me méfierais d'invoquer la masculinité et l'agressivité au travail.
Je ne voudrais pas qu'à une réunion avec des collaborateurs l'un d'eux en désaccord avec vous l'exprime de façon masculine et agressive.
Mais je suis prêt à supposer que tous vos collaborateurs proches sont encore moins virils que vous ne l'êtes parce que vous êtes complexé par ça et ça vous donnerais un rapport de force à votre désavantage.

Pourquoi je penses tout ceci?
Et bien parce que j'ai vu votre interview et j'y vois un gamin qui parle d'une chose qu'il vient de découvrir et qu'il rêve d'avoir.
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Avatar de dee phoenix
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/01/2025 à 20:47
Si tu veux te faire "entuber",vas sur Facebook

Par exemple,l'histoire des comptes 'écrasés',je connais

Ta photo mise en ligne sur un compte 'écrasé' reste en ligne ad vitam eternam

Si tu contrôles les réseaux sociaux,tu peux contrôler une partie de l’économie et de l'opinion publique...Donc on t'offre des "ponts d'or"

LA QUESTION DU GRAND SPHYNX:
Vendrais tu l’âme de ta mère pour 1 milliard d'euros?

C'est là que l'on voit qui tu est vraiment
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