
Bryan Johnson craint d'avoir vieilli à cause d'un produit supposément anti-âge
Bryan Johnson a cessé de prendre un médicament qui était censé le faire rajeunir et contribuer à accroître sa longévité. Il avale 54 pilules au petit-déjeuner, mais a récemment découvert une faille dans son approche méticuleuse pour éviter la mort. Il soupçonne le médicament anti-âge qu'il a stoppé de l'avoir fait vieillir plutôt que de l'aider à battre le record de longévité. Outre Bryan Johnson, plusieurs milliardaires investissent massivement dans la quête de l'immortalité.
On September 28th, I decided to stop rapamycin, ending almost 5 years of experimentation with this molecule for its longevity potential.
— Bryan Johnson /dd (@bryan_johnson) November 14, 2024
I have tested various rapamycin protocols including weekly (5, 6, and 10 mg dose schedules), biweekly (13 mg) and alternating weekly (6/13mg)…
Ce millionnaire est également connu pour son engagement dans des protocoles de longévité, investissant annuellement des sommes considérables dans des programmes visant à ralentir, voire inverser, le processus de vieillissement et à améliorer la santé humaine. Récemment, Bryan Johnson a fait l'objet d'un film sur Netflix intitulé « Don't Die: The Man Who Wants to Live Forever », qui explore son parcours et ses efforts visant à prolonger la vie humaine.
Son régime de bien-être comprend la prise de 54 suppléments différents chaque jour au petit-déjeuner. Ces pilules sont censées l'aider à prolonger sa durée de vie et, comme il l'a dit, à battre le record du monde de l'inversion de l'âge. Cependant, au cours des derniers mois, Bryan Johnson a cessé de prendre au moins l'un de ces médicaments, craignant qu'au lieu de lui faire perdre de l'âge, ce complément alimentaire n'accélère en fait son vieillissement.
En novembre 2024, il a écrit dans un billet sur X (ex-Twitter) qu'il a cessé de prendre un complément alimentaire connu sous le nom de rapamycine. Toutes les deux semaines, il consomme 13 milligrammes de cet immunosuppresseur que les patients transplantés prennent pour éviter le rejet de leur organe :

D'autres études sur la rapamycine sont en cours. En attendant les résultats, Bryan Johnson a stoppé la rapamycine et poursuit sa lutte contre le vieillissement en explorant d'autres approches. Et il n'est pas le seul magnat de la technologie à investir des sommes colossales dans la quête de l'immortalité.
Il est impossible de savoir quel sera le résultat de l'étrange expérience personnelle de Bryan Johnson. Pour l'instant, nous n'avons que les résultats physiques, qui ne sont pas excellents. Bryan Johnson, qui avait l'air d'un mec normal, s'avoue maintenant ressembler à un vampire.
Le métavers, les nanorobots... nous permettront-ils d'accéder à l'immortalité ?
Ray Kurzweil, futurologue américain et ancien ingénieur de Google, a déclaré que « l'humanité pourrait atteindre l'immortalité d'ici à 2030 grâce à des nanorobots qui exploitent la puissance de la nanotechnologie, la robotique et la génétique ». Sa prédiction audacieuse suggère que cette réalité pourrait se concrétiser dans les six prochaines années. Selon certaines statistiques, près de 86 % des 147 prédictions antérieures de Ray Kurzweil se sont avérées exactes.
Selon le chercheur Feng Zhou, la technologie des nanorobots ouvre la voie à des nanodispositifs et microdispositifs plus complexes et utiles. D'autres experts voient des applications potentielles dans la médecine, notamment pour ajouter des enzymes ou des protéines à des cellules déficientes génétiquement. Toutefois, ces avancées technologiques ont suscité ces dernières années de nombreuses préoccupations en matière de sécurité et sur le plan éthique.
Somnium Space, une société de métavers, a révélé en 2022 son intention d'offrir l'immortalité à ses utilisateurs grâce à un nouveau mode « Live Forever ». L'entreprise développe un moyen de parler à ses proches même après sa mort. Tout ce dont l'entreprise a besoin, c'est que les personnes prêtes à vivre « éternellement » lui fournissent une quantité très importante de données sur elles, ce qui devrait permettre de façonner leurs avatars immortels.
L'idée semble emballer certains utilisateurs, mais beaucoup restent sceptiques et craignent une nouvelle initiative pour collecter davantage de données sur les gens pour les vendre ensuite. Le métavers a été présenté pendant la pandémie de Covid-19 comme l'univers de toutes les possibilités. Toutefois, cette idée s'est rapidement effondrée après les mesures de confinement, faisant perdre des centaines de millions de dollars aux investisseurs, dont Meta.
Par le passé, Bryan Johnson a utilisé le sang de son propre fils adolescent pour vérifier si les transfusions d'une personne plus jeune avaient un effet bénéfique direct sur la santé d'une personne de son âge (il a depuis découvert que ce n'était pas le cas) et, plus récemment, il a utilisé des « traitements de choc » sur ses organes génitaux dans le but apparent d'inverser l'âge de son pénis et, ainsi, de provoquer les érections d'un jeune homme de 18 ans.
Des esprits tels que Sam Altman, Elon Musk, Larry Page, Sergey Brin, Mark Zuckerberg, et Jeff Bezos ont certaines choses en commun. Ils ont tous fondé des entreprises technologiques qui ont fait d'eux des milliardaires, mais ils convoitent également la vie éternelle. Elon Musk veut battre la singularité avec son entreprise d'implants cérébraux Neuralink ; Larry Page et Sergey Brin financent des recherches sur le prolongement de la durée de vie humaine.
Jeff Bezos a lancé la startup Altos Labs pour transformer la médecine via la programmation du rajeunissement cellulaire. La mission d'Altos Labs est la suivante : restaurer la santé et la résilience des cellules pour inverser les états de maladies, les blessures et les handicaps qui peuvent survenir tout au long de la vie.
Source : Bryan Johnson, entrepreneur technologique américain
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