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Les États-Unis ajoutent Tencent à leur liste d'entreprises « militaires chinoises »,
Un coup porté à l'industrie des services et des jeux vidéo

Le , par Bruno

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La mise à jour annuelle par le ministère de la Défense des États-Unis de la liste des « entreprises militaires chinoises » soulève des préoccupations majeures concernant la transparence et l’impartialité de la politique américaine à l’égard de la Chine. En identifiant 134 entreprises chinoises, dont CATL, COSCO, Changxin Memory Technologies et Autel Robotics, cette liste se veut un instrument pour limiter l’accès de ces entreprises aux technologies et marchés américains. Cependant, la démarche pose plusieurs questions critiques.

Premièrement, l’absence de preuves concrètes et de transparence dans l’élaboration de cette liste alimente le scepticisme. L’inclusion de Tencent, par exemple, a été rapidement qualifiée d'« erreur » par l’entreprise, qui affirme qu’elle ne collabore pas avec l’armée chinoise. L'absence de clarification détaillée de la part des autorités américaines ne fait qu’accroître la confusion. Cette approche pourrait être perçue comme une décision politique plutôt que sécuritaire, mettant en lumière un manque de preuves tangibles pour justifier de telles accusations.


En outre, la désignation d’entreprises comme Tencent, qui opèrent dans des secteurs tels que le divertissement ou la technologie, sans lien direct évident avec des activités militaires, soulève des interrogations sur les véritables motivations des États-Unis. Loin d’être un simple acte de sécurité nationale, cette décision pourrait être perçue comme un levier géopolitique pour isoler des entreprises chinoises sur le marché mondial.

De plus, l’impact de ces mesures sur les entreprises américaines pourrait être bien plus important qu’il n’y paraît. En incitant les entreprises américaines à éviter de collaborer avec ces entités chinoises sous peine de perdre l’accès aux contrats du Pentagone, les États-Unis créent un environnement où la concurrence internationale est non seulement restreinte, mais où les entreprises sont forcées de choisir entre leurs intérêts commerciaux mondiaux et les exigences de Washington. Ce climat de pression pourrait nuire à l'innovation et à la compétitivité sur le marché mondial, en particulier lorsque l’on considère que certaines entreprises chinoises, comme CATL, jouent un rôle crucial dans des secteurs clés comme les batteries et l’énergie renouvelable.

Cette approche crée un précédent inquiétant pour la libre circulation des technologies. Si les États-Unis imposent des restrictions basées sur des critères aussi flous et unilatéraux, cela pourrait entraîner une escalade des tensions avec la Chine, qui riposterait en renforçant son contrôle sur des secteurs stratégiques, comme les terres rares, ou en ciblant des entreprises américaines pour exposer les failles des chaînes d’approvisionnement mondiales. Au final, la politique américaine semble se concentrer sur des sanctions économiques et des restrictions de marché, plutôt que sur un dialogue constructif visant à résoudre les différends de manière équilibrée.

Bien que la sécurité nationale soit un argument légitime, la méthode utilisée par les États-Unis pour désigner des entreprises chinoises comme « militaires » manque de clarté et d'objectivité. Cette démarche, loin de résoudre les tensions, pourrait les exacerber et nuire à la coopération économique internationale. Les États-Unis doivent impérativement adopter une approche plus transparente et fondée sur des preuves solides, afin d’éviter de sombrer dans une logique de confrontation qui risquerait de nuire à leurs propres intérêts à long terme.

La guerre commerciale entre la Chine et les États dure depuis de nombreuses années et s'est notamment intensifiée sous la présidence de l'ancien président américain Donald Trump. En 2019, Trump a signé un décret restreignant considérablement les échanges entre les entreprises américaines et les entreprises nationales, évoquant des raisons de sécurité nationale. Cela a impacté des entreprises chinoises telles que Huawei, ce dernier ayant perdu une part considérable sur le marché de smartphones. Ce conflit s'est poursuivi sous Joe Biden et l'on vient d'apprendre que Washington travaille sur de nouvelles règles visant les entreprises chinoises.

Les États-Unis intensifient leurs contrôles à l'exportation pour contrer les avancées militaires de la Chine

La secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, a réaffirmé la volonté des États-Unis de bloquer l'accès de la Chine aux technologies avancées susceptibles de soutenir ses développements militaires, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle. Elle a précisé que Washington évalue en continu la nécessité d'élargir les contrôles à l'exportation pour restreindre l'accès aux puces de haute technologie. Cependant, certains analystes avertissent qu'une riposte chinoise, notamment dans le secteur des terres rares, pourrait perturber les chaînes d'approvisionnement mondiales des semi-conducteurs.

Lors de sa visite à Manille, Raimondo a déclaré : « Nous ne pouvons pas permettre à la Chine d'accéder à nos technologies les plus avancées pour ses progrès militaires. Nous ferons tout ce qu'il faut pour protéger notre peuple, y compris en renforçant nos contrôles. » Cette déclaration témoigne de l'intensification des tensions entre les deux superpuissances économiques.

Les contrôles à l'exportation instaurés par les États-Unis en 2022, visant à empêcher l'utilisation militaire des puces, ont été étendus l'année suivante pour inclure des technologies comme les missiles hypersoniques et l'intelligence artificielle. Ces mesures ont provoqué de vives protestations de Pékin, qui les considère comme une violation des règles commerciales internationales. Malgré ces critiques, les États-Unis semblent résolus à renforcer leurs restrictions.

Dans un climat de tensions croissantes entre Washington et Pékin, les États-Unis cherchent à limiter les avancées technologiques et militaires de la Chine. Depuis l'administration Trump, des droits de douane et des restrictions commerciales ont été instaurés, et l'administration Biden a élargi ces mesures aux produits à double usage et à 140 entreprises chinoises.

En réponse, la Chine a intensifié ses actions en enquêtant sur Nvidia, en interdisant l'exportation de minéraux rares vers les États-Unis et en ciblant des entreprises spécifiques pour exposer les vulnérabilités des chaînes d'approvisionnement américaines. Malgré des discussions récentes entre Janet Yellen, secrétaire au Trésor américain, et He Lifeng, son homologue chinois, les tensions économiques persistent, avec des inquiétudes exprimées sur l'impact des restrictions réciproques sur les relations bilatérales.

Tencent réfute son inscription sur la liste des entreprises militaires chinoises

Le ministère de la défense met à jour chaque année une liste de ce qu'il désigne comme des « entreprises militaires chinoises », c'est-à-dire des entités qu'il a identifiées comme possédant à la fois des technologies militaires et commerciales. Cette liste, qui a été publiée dans le registre fédéral compte désormais 134 entreprises.

Elle a également ajouté Contemporary Amperex Technology Company, connue sous le nom de CATL, ainsi que des unités de China Overseas Shipping, connue sous le nom de COSCO, le fabricant de puces Changxin Memory Technologies et le fabricant de drones Autel Robotics. China Overseas Shipping est l'une des plus grandes compagnies maritimes au monde.

L'inscription de Tencent sur la liste était « clairement une erreur », a déclaré une porte-parole de l'entreprise dans un communiqué envoyé par courriel. « Nous ne sommes pas une entreprise ou un fournisseur militaire. Tencent a également déclaré que l'inscription sur la liste n'aurait « aucun impact sur nos activités » et qu'elle « travaillerait avec le ministère de la défense pour dissiper tout malentendu ».

Janet L. Yellen, secrétaire au Trésor, et son homologue chinois, He Lifeng, ont tenu lundi une réunion virtuelle, la dernière d'une série destinée à promouvoir les discussions entre les responsables de la politique économique des deux pays. Selon un communiqué du département du Trésor, les deux parties ont fait part de leurs inquiétudes quant à la montée des tensions économiques. Yellen a averti que les politiques chinoises qui affectent les entreprises et les travailleurs américains continueraient à avoir un impact négatif sur les relations entre les États-Unis et la Chine, selon le communiqué.

Face aux ripostes chinoises, Washington durcit sa politique technologique

L'administration Biden envisage de restreindre l'accès des entreprises chinoises aux services cloud des fournisseurs américains, tels qu'AWS et Microsoft Azure, en exigeant une autorisation gouvernementale préalable pour l'utilisation de services exploitant des puces d'IA avancées. Ces mesures visent à limiter la puissance de calcul disponible pour le développement des systèmes d'IA en Chine, intensifiant ainsi les tensions technologiques et commerciales entre Washington et Pékin.

Ces restrictions compléteraient les mesures existantes sur l'exportation de puces avancées, comme les Nvidia A100, souvent contournées via les services cloud. Toutefois, leur impact reste incertain, étant donné la domination des fournisseurs chinois sur leur marché national, notamment Alibaba Cloud, Huawei Cloud, Tencent Cloud et Baidu AI Cloud.

Alors que Pékin riposte avec des restrictions sur des matériaux critiques comme le gallium et le germanium, ainsi que l'interdiction des produits Micron, ces nouvelles règles s'inscrivent dans une série d'actions réciproques visant à freiner les avancées chinoises en IA et à protéger les technologies américaines contre un éventuel détournement ou clonage.

Vers une nouvelle escalade dans la rivalité sino-américaine

La mise à jour annuelle de la liste des « entreprises militaires chinoises » par les États-Unis met en lumière les tensions géopolitiques et économiques croissantes entre les deux grandes puissances. Cependant, cette démarche soulève plusieurs interrogations, notamment en ce qui concerne la transparence des critères de sélection des entreprises. Par exemple, des entreprises comme Tencent ont été incluses sur la liste sans preuves publiques tangibles de leur implication militaire, ce qui alimente un scepticisme légitime. L'absence de preuves claires pourrait être perçue comme une démarche arbitraire, nuisant à la crédibilité des États-Unis sur la scène internationale.

En outre, cette politique des États-Unis semble souffrir d'un double standard qui interroge. Si les entreprises américaines collaborent avec le gouvernement de leur pays, notamment dans les secteurs technologiques et militaires, pourquoi une telle condamnation systématique des entreprises chinoises, accusées de liens similaires avec leur propre gouvernement ? Ce double standard pourrait affaiblir la position morale des États-Unis, donnant l'impression que les actions menées sont davantage motivées par des intérêts protectionnistes que par des préoccupations de sécurité nationale.

De plus, les sanctions et les restrictions imposées par les États-Unis risquent d'avoir un impact limité sur la Chine, qui a déjà pris des mesures pour renforcer son autonomie technologique. Les investissements massifs de Pékin dans des secteurs clés comme l'intelligence artificielle et les semi-conducteurs témoignent de la capacité de la Chine à contourner ou atténuer l'impact de ces sanctions. En fait, ces mesures pourraient même avoir l'effet inverse de celui recherché, en incitant la Chine à intensifier ses efforts pour développer des alternatives domestiques, réduisant ainsi sa dépendance aux technologies américaines.

Dans ce contexte, les États-Unis pourraient se retrouver face à une Chine de plus en plus résiliente sur le plan technologique. Plutôt que de freiner le développement de la Chine, ces restrictions pourraient paradoxalement stimuler l'innovation chinoise et renforcer sa position dans des domaines stratégiques. Cela pourrait également entraîner une intensification des représailles économiques de la part de Pékin, notamment dans le secteur des terres rares, perturbant ainsi les chaînes d'approvisionnement mondiales et exacerbant les tensions économiques entre les deux pays.

Les dérives de la politique américaine face à la montée en puissance technologique de la Chine

Un autre point crucial concerne le rôle des lobbyistes et des intérêts politiques dans la formulation de ces politiques. Ces sanctions sont-elles réellement mises en place pour protéger la sécurité nationale des États-Unis, ou reflètent-elles des stratégies visant à dominer des secteurs technologiques stratégiques ? Un manque de transparence et un dialogue insuffisant entre les nations ne font qu’aggraver cette incertitude, alimentant les critiques sur l’équité et la légitimité des mesures prises.

L'un des aspects les plus sensibles de cette dynamique est la guerre commerciale qui se joue, non seulement entre les États-Unis et la Chine, mais aussi dans des régions voisines comme l'Asie du Sud-Est. Par exemple, la Chine, déjà bien positionnée dans l’industrie des véhicules électriques grâce à des entreprises comme BYD et Geely, pourrait utiliser ces tensions pour réduire sa dépendance aux technologies occidentales. Cette manœuvre stratégique viserait à renforcer la position de la Chine comme leader mondial dans ce secteur tout en se libérant de l'influence technologique des États-Unis.

En outre, il est important de noter le rôle croissant des entreprises chinoises dans la collecte de données, notamment Tencent avec son application WeChat. Bien que les États-Unis mettent en avant les risques liés à l’utilisation militaire de ces données, il convient de souligner que des entreprises occidentales comme Apple ou Google sont également accusées de fournir des informations aux gouvernements de leurs pays respectifs. Ce double standard, où certaines entreprises sont protégées tandis que d'autres sont ciblées, soulève des questions sur l’équité des mesures prises par les États-Unis.


Il est donc possible que la stratégie des États-Unis, loin de limiter les avancées technologiques de la Chine, finisse par renforcer la résilience de cette dernière. L’intensification des sanctions pourrait inciter Pékin à investir davantage dans des technologies alternatives, comme les semi-conducteurs et les terres rares, réduisant ainsi sa dépendance aux technologies américaines. Cela risquerait de perturber davantage les chaînes d’approvisionnement mondiales et de provoquer un cycle de représailles économiques qui pourrait affecter les relations commerciales internationales à long terme.

En conclusion, bien que la sécurité nationale des États-Unis soit un argument légitime pour justifier ces mesures, la politique actuelle semble être un facteur aggravant dans un climat déjà tendu. En cherchant à limiter l’accès de la Chine aux technologies avancées, sans preuves tangibles d’abus, les États-Unis pourraient se retrouver à affaiblir leur propre influence économique et géopolitique. À long terme, cette politique pourrait même accélérer la désintégration de la coopération technologique internationale et nuire aux intérêts américains dans un monde de plus en plus multipolaire.

Source : U.S DEPARTMENT OF DEFENSE

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Est-ce que l’ajout de Tencent à cette liste reflète une décision sécuritaire ou géopolitique ?

Comment la politique des États-Unis vis-à-vis des entreprises chinoises affecte-t-elle l'innovation ?

Voir aussi :

« Les États-Unis feront tout ce qu'il faut pour freiner l'industrie chinoise de la technologie », affirme la secrétaire américaine au Commerce, mais Pékin pourrait riposter avec des restrictions

Les États-Unis préparent la guerre des puces en imposant de nouvelles restrictions afin de fermer les portes dérobées de la Chine, en plafonnant les expéditions de puces d'IA vers les pays alliés de la Chine

TP-Link risque d'être interdit aux États-Unis alors que des routeurs détournés alimentent des attaques chinoises, pourtant les routeurs de la société fondée en Chine sont très prisés aux États-Unis

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Avatar de marc.collin
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 08/01/2025 à 22:08
il y a de plus en plus de commit relatif à cette architecture dans linux
il y a plus de carte qui supporte cette architecture

HarmonyOS, le système qui monte en chine, qui prend des parts de marché à apple, android supporte RISC-V
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Avatar de apicus
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 09/01/2025 à 9:14
Dans un monde où les plus grands prédateurs technologiques utilisent des architectures fermées voire vérouillées obligeant les utilisateurs à acheter du matériel avec des caractéristiques spécifiques (EFI, TMP2.0, processeurs Apple etc.) une petite bouffée d'air frais nous fera le plus grand bien.

MAIS open source, open architecture ne protègent pas de tout. Il y a trop souvent volonté de s'enrichir au mépris de l'utilisateur qui est la vache à lait, concurrence déloyale pour viser l'hégémonie.

Il est renversant de voir les GAFAM atteindre des valorisations boursières insensées dépassant pour nombre d'enntre eux 1T$ et dans le même temps continuer d'être des aspirateurs de données personnelles. Il n'est pas impossible que Win11 soit médaille d'or où du moins essaie de l'être car le public résiste (et c'est tant mieux!).

La Chine possède des ressources gigantesques, cela reste un bon présage pour RISC-V dont on ne peut que souhaiter une croissance à la hauteur de l'intérêt de ce projet.

Par contre avant d'adopter HarmonyOs il serait au moins prudent de pouvoir décortiquer le code, avoir un oeil critique sur tous les accès web et les mises à jour. Bref on n'est pas dans un climat de confiance...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/01/2025 à 10:08
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Les Etats Unis vont finir par s'auto isoler
Non, la terre entière veut des produits US.
On veut des processeurs AMD et des cartes graphiques Nvidia. On utilise Google, Amazon, Netflix, etc.
Donc les USA continueront d'exporter des biens et des services.

C'est pas simple de faire des meilleurs processeurs que ceux d'AMD.
Les chinois sont très fort, ils avancent très vite, mais il y a là il y a du travail.
Et même, si il existait une alternative à AMD, encore plus performant et encore moins cher, les gens ne s'y précipiteraient peut-être pas, car AMD est dans le cœur de chacun

Enfin bref des marques US continueront de bien fonctionner.
Donc les Etats-Unis ne seront pas isolé.

L'important c'est d'apprendre la leçon "le mondialisme était une mauvaise idée, le futur c'est le protectionnisme".
Il faut chercher à produire le plus de chose localement, il faut chercher à dépendre le moins possible des autres. Si on peut produire quelque chose dans le pays, il faut le faire.
Il ne faut pas se dire des choses comme "nous allons importer de la viande d'Amérique du sud", ce serait vraiment une idée de merde.

Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Et puis il faut aussi pas oublier que la Chine a juré de reprendre Taiwan.
Le gouvernement US aide Taiwan et ça ne devrait pas changer quand Trump arrivera au pouvoir.
Taiwan pourrait être le déclencheur de la prochaine guerre mondiale.
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Avatar de fabien2000
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 09/01/2025 à 14:57
Le projet chinois RISC-V annonce le lancement en 2025 d'une conception de puce avancée sous licence libre
Hmmm le projet chinois RISC-V ? Depuis quand RISC-V est-il un projet chinois ? (origine Berkeley, actuellement supporté par RISC-V International basé en Suisse)
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/01/2025 à 9:54
Les Etats Unis vont finir par s'auto isoler, l'Asie va les rattraper en terme d'innovation technologique. Si ils commencent à limiter les exportations aux états du Golfe ils pleureront encore des ingérences Russes dans dix ans.

Le CHIPS act de Biden n'est pas fondamentalement une mauvaise idée, mais si ils disent à l'avance que la moitié du monde (en exagérant) n'aura pas accès aux puces ils se tirent automatiquement une balle dans le pieds. Qui sait ou en sera le marché dans dix ans quand la bulle de l'IA aura éclaté (ou non) ? Et aussi ou en sera la technologie RISC-V ?

Et puis il faut aussi pas oublier que la Chine a juré de reprendre Taiwan.
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