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Le code-barres pourrait être remplacé par un code plus riche de type QR dès 2027.
Testé par les commerçants, il peut indiquer les dates de péremption, les instructions relatives au produit et les ingrédients

Le , par Stéphane le calme

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16  0 
L’ère des codes-barres classiques, qui ornent les produits depuis des décennies, pourrait bientôt toucher à sa fin au profit des codes de type QR modernes. Après plus de 50 ans d'omniprésence, l'organisation qui supervise les codes-barres dans le monde s'apprête à les reléguer dans la poubelle de l'histoire d'ici 2027. GS1, une organisation internationale à but non lucratif qui gère la norme mondiale pour les codes-barres, indique qu'ils seront remplacés par une nouvelle version carrée capable de stocker beaucoup plus d'informations sur les produits. Plusieurs grandes enseignes expérimentent déjà cette technologie, qui promet de transformer la façon dont les consommateurs interagissent avec les produits en magasin.

Les limites des codes-barres traditionnels

Introduits dans les années 1970, les codes-barres traditionnels ont longtemps été une solution efficace pour la gestion des stocks et le passage en caisse. Les codes-barres traditionnels ne peuvent contenir que sept informations de base : le nom du produit, son fabricant, son type, sa taille, son poids, sa couleur et, surtout, son prix. Ils sont devenus tellement essentiels au fonctionnement quotidien de la plupart des supermarchés qu'il est devenu impossible d'acheter un produit s'il n'est pas muni d'un code-barres.

Lorsqu'ils sont scannés à la caisse, le numéro du code-barres est comparé à une énorme base de données de produits pour s'assurer que les clients sont facturés correctement.

Cependant, leur capacité à transmettre des informations est limitée. Un code-barres classique ne contient qu’un identifiant unique qui renvoie à une base de données pour obtenir des informations supplémentaires. Avec la diversification des attentes des consommateurs, cette technologie montre ses limites.


L'organisation mondiale qui supervise leur utilisation a déclaré qu'une autre solution plus puissante serait lisible par tous les détaillants d'ici deux ans

Les codes QR (Quick Response), déjà familiers aux utilisateurs grâce à leur adoption dans divers domaines (paiements mobiles, marketing, etc.), offrent une capacité bien supérieure à celle des codes-barres. Ils peuvent contenir des informations variées directement intégrées dans le code :
  • Dates de péremption : pour éviter le gaspillage alimentaire.
  • Instructions produit : telles que les modes d’emploi ou les consignes de recyclage.
  • Détails sur les ingrédients : une information cruciale pour les personnes ayant des allergies ou des préférences alimentaires spécifiques.

En outre, les codes QR sont lisibles par les smartphones, ce qui ouvre de nouvelles opportunités pour améliorer l’expérience client.

En raison de l'adoption populaire et de la facilité de numérisation, GS1, une organisation internationale à but non lucratif qui maintient la norme mondiale pour les codes-barres, souhaite introduire dès 2027 un nouveau code sur les produits qui ressemblera davantage à un code QR et sera également lié à internet. Non seulement les caisses enregistreuses, mais aussi les consommateurs pourront scanner le code avec leur smartphone. Le GS1 Digital Link est une solution robuste permettant de scanner un seul symbole de code-barres sur les scanners des points de vente et de fournir aux consommateurs les informations qu'ils demandent.

En clair, pour répondre aux besoins actuels et futurs des acheteurs, l'organisation mondiale de normalisation a introduit le GS1 Digital Link en tant que solution de remplacement du code-barres CUP et a fixé la date de 2027 comme date de lancement.

Citation Envoyé par GS1
Sur la base de leurs recherches, GS1 a établi une date de lancement de 2027 pour l'acceptation des codes-barres 2D dans les points de vente des détaillants. Les parties prenantes aux États-Unis (détaillants et fabricants) ont fait part de la nécessité de passer aux codes-barres 2D pour encoder des attributs de données supplémentaires et GS1 Digital Link sur les emballages afin de permettre des cas d'utilisation avancés. Les propriétaires de marques font maintenant la transition vers les emballages pour inclure les codes-barres 2D, tandis que les détaillants mettent à niveau leurs systèmes de point de vente pour permettre la lecture et le traitement des codes-barres 2D.

Pendant la transition, les articles nécessitent un double marquage avec CUP et codes-barres 2D. Après la date de lancement de 2027, l'objectif est que les codes-barres 2D - y compris ceux encodés avec GS1 Digital Link - puissent être scannés au point de vente par tous les détaillants. Les codes-barres CUP continueront d'être acceptés et scannés après la date du lancement de 2027. Ces changements permettront d'activer des fonctionnalités supplémentaires à valeur ajoutée au point de vente, ainsi que d'autres améliorations des processus des détaillants.
Les nouveaux codes qui contiennent les dates limites de vente, les instructions relatives aux produits, les allergènes et les ingrédients, ainsi que les prix, signifieront que « nous dirons adieu au code-barres à l'ancienne », selon GS1.


Un déploiement déjà en cours

De grandes enseignes de distribution, telles que Walmart et Carrefour, expérimentent l’utilisation de ces type de codes sur les produits alimentaires et non alimentaires. Cette technologie permet non seulement de répondre à des exigences réglementaires plus strictes en matière de transparence, mais aussi de renforcer la confiance des consommateurs.

Les clients peuvent, par exemple, scanner un code pour vérifier la provenance d’un produit, son parcours logistique ou encore obtenir des conseils d’utilisation. Les détaillants, de leur côté, gagnent en efficacité grâce à une gestion simplifiée des stocks et une réduction des erreurs.

Tesco a commencé à les utiliser sur certains produits, et d'autres essais ont suggéré que le gaspillage de denrées périssables telles que la volaille peut être réduit en intégrant les dates de péremption dans les nouveaux codes de type QR, ce qui permet des remises plus dynamiques.

Coca-Cola a utilisé la nouvelle génération de codes dans certaines régions d'Amérique latine pour les bouteilles rechargeables, le code permettant de compter les recharges afin d'imposer une obligation de 25 pour le recyclage. La chaîne de supermarchés australienne Woolworths aurait réduit les déchets alimentaires de 40 % dans certaines régions, car les codes permettent aux magasins de mieux repérer les produits proches de la date de péremption et d'effectuer des remises plus efficaces.

Au Royaume-Uni, près de la moitié des détaillants ont déjà mis à jour leur système de caisse pour y intégrer des codes s'apparentant au code QR plus multifonctionnels, et la plupart des autres devraient le faire au cours de l'année à venir, selon une enquête de GS1 UK.

« Nous avons défini une ambition : d'ici à la fin de 2027, tous les détaillants du monde seront en mesure de lire ces codes-barres de nouvelle génération », a déclaré Renaud de Barbuat, président et directeur général de GS1. « Nous pensons que c'est faisable... Cela représente un certain investissement de la part des détaillants pour adapter leurs systèmes de point de vente, mais c'est déjà bien entamé ».

Citation Envoyé par GS1
Carrefour transforme le paysage de la distribution en adoptant les QR Codes développés par GS1 sur l'ensemble de ses produits vinicoles de marque distributeur. Ces QR Codes fournissent aux consommateurs des détails essentiels sur les produits - tels que les ingrédients, les valeurs nutritionnelles et les informations sur le recyclage - tout en offrant aux détaillants des avantages significatifs tels qu'une meilleure gestion des stocks et une meilleure traçabilité des produits.

Carrefour est l'un des plus grands distributeurs européens, avec environ 14 000 magasins dans plus de 40 pays. En adoptant les QR Codes développés par GS1, Carrefour fait un grand pas en avant dans l'efficacité de la vente au détail et la transparence pour les consommateurs.

Le 26 juin 2024, plus de 25 champions du secteur, dont des places de marché comme Alibaba, des détaillants comme Carrefour et des propriétaires de marques comme Procter & Gamble, ont signé une déclaration commune mondiale appelant à l'adoption mondiale des codes QR selon les normes GS1.

Contrairement aux codes-barres traditionnels, actuellement présents sur plus d'un milliard de produits, les codes-barres de nouvelle génération, tels que les QR Codes développés par GS1, peuvent connecter les consommateurs à une grande quantité d'informations sur les produits afin d'améliorer leur expérience - y compris les instructions d'utilisation et de recyclage, la sécurité, les informations nutritionnelles et la certification de l'industrie.

D'ici 2027, GS1 travaille avec l'industrie pour que les codes-barres de la prochaine génération, tels que les QR Codes développés par GS1 et GS1 DataMatrix, soient largement adoptés dans le monde entier.

Des défis à surmonter

Le remplacement des codes-barres par les codes de type QR n’est cependant pas sans défis. Le coût d’adoption pour les fabricants et les détaillants, notamment en matière de mise à jour des équipements, pourrait freiner le déploiement. De plus, il faudra s’assurer que tous les consommateurs, y compris les moins technophiles, puissent tirer parti de cette innovation.

Certains experts estiment que les rapports sur la disparition du code-barres de type « piquet » sont prématurés, soulignant que les nouveaux codes sont moins nécessaires pour les produits non alimentaires sans date de péremption et que la refonte de l'emballage a un coût.

Ces codes de nouvelle génération permettront aux clients d'accéder instantanément à davantage d'informations sur le produit, notamment sur la manière de recycler les piles, les vêtements et les matériaux de construction lorsque des réglementations environnementales plus strictes s'appliqueront. Mais ils solliciteront également davantage les ressources informatiques mondiales, où les données supplémentaires qu'ils contiennent seront stockées, ce qui se traduira par une empreinte carbone potentiellement plus importante.

Le premier code-barres a été lu dans un supermarché de l'Ohio en juin 1974, lors de l'enregistrement d'un paquet de chewing-gums Juicy Fruit. Il a été conçu par Joe Woodland, un inventeur qui avait été imploré par un détaillant frustré de perdre des bénéfices, d'accélérer les files d'attente aux caisses et les inventaires.


Un travail de longue haleine

Anne Godfrey, directrice générale de GS1 UK, a déclaré : « Cela fait un certain temps que l'on y travaille, mais Covid a vraiment accéléré les choses. Pendant la pandémie, tout le monde s'est habitué à pointer son téléphone sur les codes QR dans les pubs et les restaurants pour accéder au menu ».

Steven Gibbons, responsable des ventes chez Electronic Reading Systems, a déclaré : « Je pense que les codes-barres appartiennent au passé, mais ce n'est pas encore le cas, car tout le monde n'a pas besoin de se conformer [à l'utilisation des nouveaux codes QR] ».

Les articles tels que les bougies, qui n'ont pas de date limite de vente, pourraient continuer à utiliser les codes-barres à l'ancienne, tandis que les denrées périssables pourraient bénéficier de données supplémentaires telles que la date limite de consommation et la source.

Il a ajouté que les codes-barres continueraient également à être utilisés dans les entrepôts et les usines, où ils constituent un élément clé des processus établis de longue date.

Les nouveaux codes de type QR ont l'avantage de contenir leurs informations à plusieurs endroits de l'image, ce qui signifie que les petits froissements de l'emballage ne les empêchent pas d'être lus par les scanners. Si un paquet froissé signifie qu'une seule barre d'un code-barres de type « piquet » est manquante, un lecteur n'est pas en mesure de l'enregistrer.

Un futur prometteur pour le commerce de détail

Si les obstacles sont surmontés, le passage aux codes QR pourrait marquer une étape décisive dans l’évolution du commerce de détail. Cette technologie, plus riche et interactive, répond à une demande croissante de transparence et d’immédiateté, tout en offrant aux détaillants un outil puissant pour optimiser leurs opérations.

D’ici 2027, ces codes de nouvelle génération pourraient bien devenir omniprésents dans nos rayons, signant ainsi la fin d’une ère pour les codes-barres traditionnels. Une petite révolution discrète, mais aux conséquences potentiellement majeures pour les consommateurs et les entreprises.

Les nouveaux codes de GS1 sont actuellement testés dans 48 pays.

Et GS1 de déclarer : « Les entreprises qui ont joint leurs forces à celles de GS1 sont des propriétaires de marques, des détaillants et des places de marché de premier plan, dont la valeur marchande combinée dépasse 1,5 billion de dollars américains (1 billion étant 1 000 milliards). Ces entreprises opèrent dans plus de 160 pays et touchent des milliards de consommateurs dans le monde entier, ce qui ouvre la voie à la réussite du projet ».

Source : GS1 (1, 2, 3, 4)

Et vous ?

Comment les consommateurs moins familiers avec les technologies numériques s’adapteront-ils à l’utilisation de ces codes de nouvelle génération ?

Ces codes rendent-ils les informations produits réellement plus accessibles, ou risquent-ils de complexifier l’expérience client ?

Quels avantages les consommateurs pourraient-ils tirer de la généralisation des codes de nouvelle génération, au-delà des informations supplémentaires ?

Quels défis logistiques et financiers les fabricants et distributeurs devront-ils relever pour adopter cette technologie ?

La transition vers ces codes pourrait-elle creuser un fossé entre grandes enseignes et petits commerçants ?

Comment cette évolution pourrait-elle influencer la chaîne d’approvisionnement et la gestion des stocks ?

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/01/2025 à 10:58
Citation Envoyé par Pyramidev Voir le message
À propos des dates de péremption, cela me fait penser à l'épisode de Patron incognito avec Franprix :

De 17m11 à 17m28, Jean-Paul Mochet, le directeur général de Franprix, dit être content que Manu, quand il est à la caisse, vérifie la DLC (Date Limite de Consommation) des produits frais.
En voyant ça, je me suis dit que c'était une tâche répétitive automatisable et je me suis demandé si l'absence de cette automatisation venait de l'impossibilité de récupérer la DLC via le code-barre.
C'était donc bien ça.
Non, c'est un problème de type de code-barres utilisés...

Actuellement, tous les articles de grande distribution ont sur leur emballage un code-barres de type EAN13 qui est composé de 13 chiffres (les 2 premiers indiquant le pays du fabricant, puis une série de chiffres identifiant le nom du fabricant, puis une série de chiffres identifiant de manière unique l'article en question et enfin le 13ème chiffre qui est un checksum, un chiffre calculé à partir des 12 premiers chiffres pour permettre de détecter une erreur de lecture).

Mais lors de leur livraison, les palettes sont identifiées par d'autres code-barres linéaire de type EAN128 qui permettent déjà de coder l'EAN13 et tout autre type d'information comme un numéro de lot, une quantité ou encore une DLC en un seul code-barres linéaire.

Le codage du DLC dans un code-barres linéaire n'est donc pas limité par la technologie mais simplement suite à un choix lors de la définition d'une norme.

D'ailleurs, si vous allez acheter vos fruits ou légumes dans la grande surface du coin, vous allez peser votre achat sur une balance qui va vous fournir une étiquette munie d'un code-barres EAN13. Et oui, parce que la norme a prévu une dérogation à la définition de l'EAN13 décrite plus haut... On peut faire un EAN13 qui code l'identification de l'article et... le prix ou le poids!

GS1 aurait donc pu permettre de coder le DLC dans un EAN13 sans faire appel aux codes-barres à 2 dimensions, mais l'organisme en a décidé autrement sous pression des USA.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/01/2025 à 11:12
Citation Envoyé par Jipété Voir le message

Et qu'on ne me réponde pas "tu vas flasher le QR code", tout le monde n'est pas équipé, moi en tête.
Et pourtant, tu as donné la réponse!

Depuis quand est-ce que l'économie se préoccupe des "vieux"? Est-ce que les banques qui veulent supprimer les guichets et les distributeurs de billets pour les remplacer par du e-banking ou des services de paiement sons contact à l'aide de son smartphone se préoccupent le moins du monde des personnes âgées (ou autres) qui pourraient ne pas être à jour avec les technologies numériques?

Autre exemple: on remplace la téléphonie analogique par la téléphonie via internet alors que c'est un non-sens sécuritaire (en cas de panne d'électricité, la téléphonie analogique continuait à fonctionner car alimentée par un central téléphonique alors que panne d'électricité chez soi = panne du boitier internet = panne téléphonique). Résultat? Plus de détection incendie, plus de système anti-vol, plus de système pour annoncer être bloquer dans l'ascenseur... Mais que pèse la sécurité par rapport aux gains financiers apportés par l'introduction de l'internet? Rien! Alors la sécurité, on s'en fout (le client n'a qu'à prévoir une solution onéreuse pour s'assurer un courant électrique de secours au cas où)

Tout le monde n'a qu'à s'équiper d'internet, de smartphone, de lecteurs de QRcode, y compris les nonagénaires.... C'est le "marche ou crève" à la mode technologique!
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/01/2025 à 10:41
GS1 est conscient de la résistance au changement qu'il va falloir combattre pour remplacer les codes-barres linéaire. Résistance au changement ET... Problème technique vu que la grande majorité des lecteurs de codes-barres et les logiciels associés ne gèrent que des codes-barres linéaires (Seuls les scanners de prix sont capables de lire les codes-barres linéaires et 2D).

Pour cette raison, il ne va pas y avoir un remplacement du jour au lendemain du genre "le 31 décembre 2026, un code-barres linéaire" et "le 1 janvier 2027, un code-barres 2D"!

Il va y avoir une période transitoire dont la durée n''est pas définie à ce jour et il est conseillé aux fabricants de munir dans un premier temps les emballages de produits des 2 codes-barres, le linéaire et le 2D.

A remarquer que l'adoption du code-barres 2D par GS1 n'a pas pour but de pouvoir coder une date de péremption. C'est sous pression des organismes américains qui veulent pouvoir coder sous forme de code-barres des URL pour le MARKETING!

Dernier point, il ne s'agit pas automatiquement d'un code-barres de type QR.code, il s'agit d'utiliser un code-barres 2D (à 2 dimensions) comme par exemple les "datamatrix".

Une variante des codes-barres 2D "Datamatrix" sont d'ailleurs utilisés actuellement pour marquer les médicaments en France permettant ainsi de codes l'EAN13 qui identifie le produit, le numéro de lot, la date d'expiration et le numéro de série dans un seul code-barres 2D.

---

Histoire drôle: Les autorités françaises ont imposé il y a plus de 20 ans de remplacer le codage des médicaments par un code-barres de 7 digits (Cip7) par un code-barres de 13 digits (CIP13, un EAN13 en réalité)... Quelle est la situation 20 ans plus tard? Des logiciels de pharmacies utilisent toujours des CIP7, mieux encore certains organismes de l'administration continuent à utiliser les CIP7...

Alors la révolution de GS1 en 2027 va durer, durer, durer...
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Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 01/01/2025 à 10:56
Salut et bonne année bonne santé, et un dernier point critique :

avant, quand on appelait le service-consommateurs pour un problème avec un produit, on pouvait donner de vive voix les 13 chiffres du code-barre linéaire, ça permettait à l'opérateur au bout du fil de s'y/le retrouver facilement.
Comment ça va se passer avec cette nouveauté ?

Et qu'on ne me réponde pas "tu vas flasher le QR code", tout le monde n'est pas équipé, moi en tête.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/01/2025 à 11:25
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
Ça suppose quand-même l'achat de machines de sérigraphie spécifiques, l'investissement n'a rien d'anodin pour les industriels.
Il y a longtemps que l'industrie n'utilise plus des machines "sérigraphique" (qui je rappelle fonctionne sur le principe des "pochoirs"), l'impression des emballages se fait de manière numérique. Alors un code-barres de plus ou de moins, fusse-t-il 2D, n'aura aucune implication financière pour les fabricants.

Par contre, il en ira autrement pour tous les acteurs de la chaîne logistique qui doivent scanner les codes-barres imprimés sur les emballages. Le passage au 2D va exiger pour beaucoup de changer leur parc de lecteurs code-barres, voir même de financer une adaptation des logiciels utilisés... Pour eux, la facture ne sera pas anodine.
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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 02/01/2025 à 14:43
Pas besoin d'être un expert pour s'apercevoir que ce système va rapidement être détourné.

Première étape, les industriels, eux même en profiteront pour récolter des données.
Je vois déjà un joli formulaire à valider avant d'accéder à la page des informations sur le produit scanné.

Dans un second temps, se seront des gens moins sympa qui placeront des faux QR par dessus ceux d'origine.
Sous prétexte d'ouvrir une page sensé contenir des informations sur le produit, il y aura à la place une page ressemblant à la vraie avec un logiciel malveillant qui s'installera dans ton téléphone.
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Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 31/12/2024 à 20:35
À propos des dates de péremption, cela me fait penser à l'épisode de Patron incognito avec Franprix :


De 17m11 à 17m28, Jean-Paul Mochet, le directeur général de Franprix, dit être content que Manu, quand il est à la caisse, vérifie la DLC (Date Limite de Consommation) des produits frais.
En voyant ça, je me suis dit que c'était une tâche répétitive automatisable et je me suis demandé si l'absence de cette automatisation venait de l'impossibilité de récupérer la DLC via le code-barre.
C'était donc bien ça.
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/01/2025 à 7:31
Ça suppose quand-même l'achat de machines de sérigraphie spécifiques, l'investissement n'a rien d'anodin pour les industriels.
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Avatar de r0d
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/01/2025 à 11:56
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Il y a longtemps que l'industrie n'utilise plus des machines "sérigraphique" (qui je rappelle fonctionne sur le principe des "pochoirs"), l'impression des emballages se fait de manière numérique. Alors un code-barres de plus ou de moins, fusse-t-il 2D, n'aura aucune implication financière pour les fabricants.

Par contre, il en ira autrement pour tous les acteurs de la chaîne logistique qui doivent scanner les codes-barres imprimés sur les emballages. Le passage au 2D va exiger pour beaucoup de changer leur parc de lecteurs code-barres, voir même de financer une adaptation des logiciels utilisés... Pour eux, la facture ne sera pas anodine.
C'est effectivement la première chose à laquelle j'ai pensé : ça va donner pas mal de boulot aux fabricants de douchettes et aux développeurs d'ERP.

Et la deuxième chose : j'ai toujours cru qu'un jour le code barre serait remplacé par la RFID. Mais de ce que j'ai lu récemment, il semblerait que la RFID ne parvient pas à être aussi fiable qu'il le faudrait.
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 02/01/2025 à 13:09
Citation Envoyé par Jipété Voir le message
Salut et bonne année bonne santé, et un dernier point critique :

avant, quand on appelait le service-consommateurs pour un problème avec un produit, on pouvait donner de vive voix les 13 chiffres du code-barre linéaire, ça permettait à l'opérateur au bout du fil de s'y/le retrouver facilement.
Comment ça va se passer avec cette nouveauté ?

Et qu'on ne me réponde pas "tu vas flasher le QR code", tout le monde n'est pas équipé, moi en tête.
Rien n'empêche de mettre l'EAN13 dans le qrcode (en tant qu'ancien dev de la grande distribution sur un logiciel de caisse je peux garantir que c'est à 99.9% ce qui va se produire) ce qui permettra dans le pire des cas d'imprimer les deux et toujours de scanner l'ancien système avec des infos dégradées. (et de laisser l'ancien bout de code)

D'ailleurs c'est ce que nous faisions pour certaines cartes de fidélité temporaires avec un EAN et qui avaient une date limite d'utilisation.
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