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Les entreprises technologiques les plus menacées par Donald Trump font des dons pour financer son investiture.
Meta, Amazon et même le PDG d'OpenAI effectuent des dons substantiels

Le , par Stéphane le calme

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Alors que Donald Trump s’apprête à entamer un second mandat présidentiel, un fait intrigant marque l’actualité : plusieurs entreprises technologiques, longtemps perçues comme critiques ou en opposition à son administration, ont décidé de soutenir financièrement son fonds d’investiture. Parmi elles, Meta (anciennement Facebook), Amazon, et même le PDG d’OpenAI, Sam Altman, ont effectué des dons substantiels. Cette situation soulève des questions sur la dynamique entre le secteur technologique et le pouvoir politique, ainsi que sur les motivations derrière ces contributions. Pour les grandes enseignes technologiques, la victoire de Donald Trump rime avec un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust.

Un revirement stratégique

En 2017, lors de la première investiture de Trump, la Silicon Valley s’était montrée largement distante, voire hostile, à l’égard de l’homme d’affaires devenu président. Les tensions étaient exacerbées par ses politiques controversées en matière d’immigration et ses critiques acerbes envers les entreprises technologiques, accusées de biais politiques et de pratiques monopolistiques. Cependant, en 2024, les géants de la tech semblent avoir adopté une stratégie différente.

Meta et Amazon ont chacune fait un don d’un million de dollars au fonds d’investiture de Trump. Ce geste marque un tournant, en particulier pour Meta, qui n’avait soutenu financièrement aucune investiture présidentielle par le passé. Pour Amazon, ce choix pourrait s’expliquer par une volonté d’apaiser les relations après des années de critiques acerbes de Trump contre son fondateur, Jeff Bezos, et contre le Washington Post, propriété de ce dernier.

Bezos et l'entreprise ont décidé de cette contribution en début de semaine dernière et l'ont communiquée à l'équipe de Trump, selon certaines personnes. « Bezos fait un don par l'intermédiaire d'Amazon », a déclaré une personne proche de Bezos. Amazon diffusera également la cérémonie d'investiture par l'intermédiaire de son service Prime Video, un don en nature distinct évalué à 1 million de dollars, a indiqué une autre personne.

Amazon a donné environ 58 000 dollars en cash et en nature pour l'investiture de Trump en 2017, alors que d'autres entreprises technologiques ont donné des montants plus importants. L'administration Biden a dit à Amazon qu'elle n'acceptait pas de dons technologiques pour l'inauguration de 2021, selon une personne familière avec le sujet, bien qu'Amazon ait diffusé l'inauguration en streaming pour le président Biden.

L’implication personnelle de Sam Altman

Un des gestes les plus remarqués est celui de Sam Altman, PDG d’OpenAI, qui a annoncé une contribution personnelle d’un million de dollars. Altman, un acteur majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle, a justifié sa démarche en affirmant vouloir soutenir les efforts de l’administration Trump pour maintenir la position dominante des États-Unis dans la course mondiale à l’innovation technologique.

Dans une déclaration reprise par l’AP News, Altman a souligné que, bien qu’il ait des divergences politiques avec Trump, il considère crucial que le gouvernement travaille étroitement avec le secteur privé pour accélérer le développement et la régulation de l’intelligence artificielle. Ce pragmatisme a toutefois suscité des critiques, certains y voyant une forme de complaisance vis-à-vis d’un président controversé.

Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, est en pleine bataille juridique avec Elon Musk, qui est devenu l'un des plus grands soutiens de Trump et qui est sur le point de jouer un rôle important dans sa deuxième administration. D'ailleurs Altman a déclaré qu'il n'était « pas si inquiet » de l'influence du PDG de Tesla au sein de la nouvelle administration.

En mars, Musk a intenté un procès à OpenAI (et aux cofondateurs Altman et Greg Brockman) en invoquant une rupture de contrat et une obligation fiduciaire. Il a affirmé que le projet avait été transformé en une entité à but lucratif largement contrôlée par l'actionnaire principal, Microsoft, et qu'il avait intenté un procès pour contrecarrer ce changement de structure.

OpenAI a répliqué vendredi, affirmant dans un billet de blog intitulé « Elon Musk voulait une OpenAI à but lucratif », qu'en 2017 Musk « non seulement voulait, mais a en fait créé une société à but lucratif » pour servir de nouvelle structure proposée par l'entreprise.

Trump a confié à Musk, l'homme le plus riche du monde, et à Vivek Ramaswamy, entrepreneur et ancien candidat républicain à l'élection présidentielle, la responsabilité du nouveau ministère de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency ou DOGE), un comité consultatif externe qui travaillera avec des membres du gouvernement pour réduire les dépenses et les réglementations. L'inquiétude d'Altman vient du fait que Musk a dépensé plus de 250 millions de dollars pour aider à stimuler la campagne de Trump, et qu'il est maintenant prêt à aider à diriger le DOGE. Dans ce rôle, Musk pourrait influencer la manière dont l'IA est réglementée dans un sens favorable à ses entreprises.

Tout cela contribue à expliquer les annonces faites ces derniers jours concernant les dons au fonds d'investiture de Trump.

« Le président Trump va faire entrer notre pays dans l'ère de l'IA, et je suis impatient de soutenir ses efforts pour que l'Amérique reste en tête », a déclaré Altman dans un communiqué vendredi. Altman a indiqué qu'il prévoyait de faire un don personnel d'un million de dollars au fonds, a confirmé l'entreprise.


Trump s'est montré très critique à l'égard des entreprises technologiques

De plus, il a indiqué au début du mois qu'il ne reculerait pas devant l'application de la législation antitrust. Le nouveau président a nommé Gail Slater, qui avait conseillé Trump sur la politique technologique lors de son premier mandat, à la tête de la branche antitrust du ministère de la Justice.

« Les grandes entreprises de la Tech se sont déchaînées pendant des années, étouffant la concurrence dans notre secteur le plus innovant et, comme nous le savons tous, utilisant son pouvoir de marché pour réprimer les droits de tant d'Américains, ainsi que ceux des petites entreprises de la Tech ! » a clamé Trump lorsqu'il a annoncé la nomination de Slater dans un message publié le 4 décembre sur le site Truth Social. « J'ai été fier de lutter contre ces abus au cours de mon premier mandat, et l'équipe antitrust du ministère de la justice poursuivra son travail sous la direction de Gail ».


Certains des propos les plus hostiles de Trump dans le passé ont été dirigés contre Amazon et Meta.

Au cours de son premier mandat, Trump a attaqué à plusieurs reprises Bezos et ses entreprises, Amazon et The Washington Post, les accusant notamment d'échapper à l'impôt ou de publier des « fake news ». Trump a également pointé du doigt à plusieurs reprises Amazon pour son utilisation du service postal américain pour la livraison des colis aux clients, affirmant que l'entreprise contribuait aux problèmes budgétaires de la poste.

L'animosité est allée dans les deux sens. En 2019, Amazon a accusé les « attaques en coulisses » de Trump contre l'entreprise d'être à l'origine de la perte d'un contrat de plusieurs milliards de dollars avec le ministère de la défense, appelé à l'époque JEDI. Et avant l'élection de 2016, Bezos a critiqué le comportement de Trump, affirmant qu'il « érode notre démocratie ». Après que le candidat républicain de l'époque a accusé Bezos d'utiliser le Post comme « abri fiscal », Bezos, qui possède également la société spatiale Blue Origin, a proposé dans un tweet d'envoyer Trump dans l'espace à bord de l'une de ses fusées.

Blue Origin est en concurrence avec SpaceX de Musk pour l'obtention de contrats gouvernementaux.

Bezos s'attend à un environnement réglementaire plus favorable aux entreprises technologiques sous l'administration Trump

Lors du DealBook Summit organisé par le New York Times le 4 décembre, Bezos a déclaré qu'il s'attendait à un environnement réglementaire plus favorable sous la prochaine administration. « Je suis en fait très optimiste cette fois-ci », a déclaré Bezos sur scène. « Il semble consacrer beaucoup d'énergie à la réduction de la réglementation. Si je peux l'aider à le faire, je l'aiderai ».


Trump a appelé Bezos « Jeff Bozo ». Son surnom préféré pour le PDG de Meta est « Zuckerschmuck ».

Après sa défaite aux élections de 2020, Trump a poursuivi Facebook, Twitter et Google, ainsi que leurs PDG respectifs, dans le cadre d'une action collective. Ces trois entreprises ont supprimé les comptes de Trump de leurs plateformes après les...
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/01/2025 à 22:53
Qui peut être surpris de la part d'une entreprise sans éthique et sans morale?

Les GAFAM sont "woke" quand il faut être "woke", les GAFAM sont "anti-woke" quand il faut être "anti-woke"!

Leur seul but est le profit, alors quand arrive à la tête de l'Amérique un président "anti-woke", on tourne sa veste plus vite que la vitesse de la lumière...
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Avatar de i5evangelist
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/01/2025 à 8:21
Un peu trash le titre
Je l'ai plutôt trouvé drôle, ceci dit, le rédacteur ne doit pas être un supporter du Donald
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Avatar de Mingolito
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/01/2025 à 14:49
Citation Envoyé par dee phoenix Voir le message
Un peu trash le titre
Au contraire ce titre est parfaitement pertinent, c'est quand même navrant de constater que tous les seigneurs de la tech en 2025 sont obligés d'aller prêter allégeance au nouveau Roi / Pape / Empereur et ce faisant comme au moyen âge venir lui baiser les pieds en venant avec un cadeau pour sa majesté.

Tim Cook sachant que c'est un acte honteux de demander a Apple de venir donner des millions à ce guignol pérruqué pour financer son intronisation royale fastueuse, il a préféré verser la dime de sa poche, le pauvre ayant eu sa rémunération en forte baisse en 2024 il n'a gagné que 64 millions de $, il ne lui reste donc plus que 63 millions de $, il va devoir faire des économies sur ses courses, pour aller même faire ses courses à Aldi ou à Lidl, voir devoir acheter un vélo d'occasion plutôt que de prendre l'un de ses nombreux jet privé pour aller acheter son hamburger frites.

C'est choquant on se croirait au moyen âge
6  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 17/01/2025 à 9:00
J'admire presque ce retournement rapide de veste, vite a fond avant le 20 janvier
J’espère que les "progressistes" et les "conservateurs" vont prendre acte de cela et de bien trier les boites et patrons qui se batte pour de vrai convictions et les simple suceurs de queues.

ils ont de la chance, ce sont des gafam, donc difficile/impossible de les boycotter contrairement à une marque de bière par exemple car sinon ils perdraient leurs clientèles "progressistes" et "conservateurs", à la manière de Bud Light.

J'ai toujours évité de consommer des produits "woke", je préfère encourager des boites qui privilégie les compétences et l’excellence à la couleurs de peau et orientations sexuelle.
Quand je vois un ac shadow ou toute l'équipe sait barré et désormais codé par des personnes ayant jamais fait un jv de leurs vie, mais avec le bon sexe ou la bonne orientations sexuelle (les 2 seuls critères a l'embauche visiblement), c'est NON.
Quand on pense que le jeu a été codé en plus par des chinois, avec des assets/décors chinois dans le jeu, et en meme temps que ubisoft a virer le studio japonais et qu'en plus le jeu sort à la date d'anniversaire du plus grand attentat au japon, c'est une déclaration de guerre ce jeux
respecter les lgbt et les noirs ah oui, mais ou est le respect des japonais la dedans (qui devrait etre les 1er concerné vu le contexte de ce jeux...) ?

on en vient finalement au plus grand racisme de toute l'histoire, mettre en avant certaines communautés (femme, lgbt, noirs), mais pas d'autres (Inuit, indien d’Amérique, indien d'inde...), et pire encore en dénigré certaines (homme blanc hétéro).
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Avatar de adrien239
Membre averti https://www.developpez.com
Le 22/01/2025 à 23:32
Mettre fin à la censure serait s’attaquer à la réalité???

Il y en a qui ont un peu trop volé au dessus des nids de coucou là, lol

Sont complètement en perdition
Ça relève quasiment du psychiatrique
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Avatar de dee phoenix
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/01/2025 à 0:22
Si il y' a une incitation a la haine généralisée,il faut réagir
6  0 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 30/03/2025 à 21:32
Mais est-ce que c'est si intéressant que ça de convertir les bases de code de cobol, alors que ça marche et c'est performant, sachant que la conversion a un coût et des risques de régressions (il y a eu plusieurs histoires ici de migration ratée vers java avec des pertes de performance).
Alors qu'il existe des compilateurs comme gnuCOBOL qui permettent d'exécuter le code sur PC ?

Au pire, est ce si problématique de maintenir le code ? En regardant sur wikipedia, en cobol 2014 le langage est modernisé avec des types modernes et l'orientation objet. (il y a même un cobol 2023).

Les dév ça se forme, et c'est sans doute préférable de manipuler des grandes quantités de calculs en cobol que dans la plupart des langages non ? surtout si on a besoin d'avoir des arrondis obéissant à des règles comptables plutôt que sur une accumulation d'imprécision du calcul flottant binaire.

Quoique, en python, il y a le module decimal pour ça, et je viens de voir qu'il peut être utilisé en c et c++.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/01/2025 à 11:14
Encore beaucoup de mots et d'énergie dépensée pour une non nouvelle.

Les faits... mais laissez moi rire, les hommes politiques et beaucoup de journalistes se torchent avec...

Les faits c'est par exemple qu'on a refusé l'Europe par référendum. Plus de 10 ans plus tard on a des politiques et autres qui continuent à matraquer que c'était notre choix, que sans l'Europe on est mort. La même Europe qui signe un énième traité de libre échange alors que les agriculteurs Français disent que ce sera leur arrêt de mort.

De toute façon que ce soit Meta, la télé et consorts c'est confiance minimum. Et déjà qui s'informe sur meta ? Le problème c'est pas de "fact checker" ou de faire des notes de communauté, c'est de se réconcilier avec le réel.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 22/01/2025 à 1:28
Le wokisme est ridicule, l'anti-wokisme l'est encore plus
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Avatar de der§en
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 30/03/2025 à 0:27
Sans avoir recours à l’IA, on peux parfaitement réécrire du code cobol vers d’autres langages !

Dans les années 90, à la bourse de paris, on avait développé un convertisseur qui prenait le code cobol issus des mainframes IBM, pour le convertir en langage C pour les VAX/VMS, cela a permis de migrer des millions de lignes de code !
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