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« Avec la préservation du cerveau, personne n'est obligé de mourir », affirme un neuroscientifique qui estime que la technologie actuelle rend déjà tout cela possible
Et qu'elle ne coûte pas cher

Le , par Mathis Lucas

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Le neuroscientifique Ariel Zeleznikow-Johnston est convaincu que l'humanité peut échapper à la mort. Selon lui, la technologie actuelle peut permettre de mettre en pause l'horloge biologique des malades en phase terminale et des mourants jusqu'à ce que la science et la médecine aient suffisamment progressé pour leur offrir une nouvelle vie, voire l'immortalité. Il estime qu'il est possible de « prendre des scans à très haute résolution de la structure du cerveau afin de caractériser le fonctionnement des neurones d'une personne, la recréer sous forme numérique puis l'intégrer dans un autre corps sous une forme robotique, virtuelle ou biologique ».

Comment et pourquoi nous devrions abolir la mort selon Ariel Zeleznikow-Johnston

Dans son nouveau livre « The Future Loves You: How and Why We Should Abolish Death », Ariel Zeleznikow-Johnston, 31 ans, explique comment la frontière entre la vie et la mort s'estompe. Il est chercheur à l'université Monash de Melbourne, et est spécialisé dans les neurosciences. D'après lui, les gens se résignent à l'idée de mourir, car ils comprennent mal « ce qu'est réellement la mort ». Il évoque aussi la perspective de « l'immortalité » grâce à la technologie.


Où se situe donc la limite entre la vie et la mort ? Selon Ariel Zeleznikow-Johnston, les experts se tournent de plus en plus vers l'identité. « Peut-être qu'une véritable définition de la mort serait que l'identité personnelle d'une personne soit définitivement perdue. Autrement dit, lorsque notre conscience unique disparaît pour de bon. Les zones du cerveau les plus concernées sont celles du cortex, qui abrite la personnalité et la mémoire à long terme », a-t-il déclaré.

Le chercheur note : « tout comme l'ensemble de notre patrimoine génétique est connu sous le nom de génome, notre identité se trouve dans ce que l'on appelle notre connectome, c'est-à-dire l'ensemble des connexions entre les neurones de notre cerveau. Les cellules qui composent notre masse corporelle se renouvellent continuellement au cours de notre vie ». Ainsi, le chercheur estime que la préservation du connectome permettrait d'abolir la mort.

Tout comme ce sont les mots imprimés dans un livre, plutôt que l'encre spécifique utilisée pour les former, qui donnent un sens à ses pages, il pense qu'il en va de même pour vous et moi. « Si c'est le cas, que pouvons-nous faire maintenant pour préserver ces identités, alors que nous ne pouvons pas actuellement guérir le problème de santé d'une personne, mais que nous pourrions le faire à l'avenir, si seulement nous pouvions gagner du temps ? », a-t-il déclaré.

Peut-on préserver le connectome à l'heure actuelle ? Ariel Zeleznikow-Johnston dit oui

Le chercheur estime que la préservation du connectome est déjà possible avec les technologies actuelles et que c'est scientifiquement simple. Il y a les exemples évidents où nous appuyons déjà sur la pause : le sperme, les ovules ou les embryons peuvent être congelés en stase pendant des décennies avant d'être implantés. Il ajoute : « ce dont vous êtes probablement moins conscients, ce sont d'autres procédures chirurgicales analogues qui sont utilisées aujourd'hui ».

Citation Envoyé par Ariel Zeleznikow-Johnston


Parfois, lors d'interventions chirurgicales pour des anévrismes ou des lésions des vaisseaux sanguins autour du cœur, les médecins ne peuvent pas se contenter de procéder à des dérivations. La circulation sanguine dans ces organes doit être interrompue pour que l'opération ait une chance de réussir. Dans des circonstances normales, cela s'avérerait fatal.

Cependant, depuis des décennies, les chirurgiens contournent la mort grâce à une technique connue sous le nom d'arrêt circulatoire en hypothermie profonde. Il s'agit essentiellement d'une hypothermie médicale. Si l'on refroidit le corps d'une personne jusqu'à environ 20 °C, l'activité du cœur et du cerveau ainsi que la circulation sanguine s'arrêtent totalement.

Une fois réchauffés, les patients reprennent miraculeusement conscience la plupart du temps, avec des fonctions cognitives intactes. Après 60 minutes dans cet état, le risque de lésion cérébrale augmente. Mais c'est un précédent utile : mettre les gens en stase peut être possible si c'est bien fait, tant que nous conservons ces propriétés psychologiques à l'intérieur du connectome.

Des efforts rudimentaires ont été déployés dans ce sens au milieu des années 1960 : Le professeur de psychologie américain James Bedford a été le premier être humain à être congelé, c'est-à-dire cryogénisé. À ce jour, environ 600 personnes dans le monde ont subi une procédure de cryogénisation. Mais Ariel Zeleznikow-Johnston est d'accord que le fait de congeler directement un corps ou un cerveau humain ; les cristaux de glace peuvent détruire les tissus.

Des versions plus complexes ont été essayées, avec l'ajout de ce qui est ostensiblement de l'antigel, mais elles ont conduit à une déshydratation sévère. En clair, les cerveaux se ratatinent. Évidemment, personne n'a démontré l'inversion du processus, et les tissus cérébraux conservés de cette manière n'ont pas fière allure au microscope. Aujourd'hui, Ariel Zeleznikow-Johnston propose une autre solution : « la cryoconservation stabilisée par l'aldéhyde ».

Ariel Zeleznikow-Johnston affirme que ce procédé est également connu sous le nom de fixation. « Essentiellement, en introduisant au moment opportun des produits chimiques qui préservent la structure du cerveau d'une personne, nous pouvons conserver ses circuits et ses structures », explique le chercheur.

Transférer l'esprit d'une personne sous une forme numérique dans un autre corps

Ariel Zeleznikow-Johnston pense qu'une fois congelés, nous pouvons ainsi préserver notre identité indéfiniment. « Dans les laboratoires, ce processus de fixation est couramment utilisé pour la recherche sur les animaux. Il ne s'agit pas d'une procédure compliquée ; elle a été testée sur de grands animaux et des humains, post mortem », dit-il. Selon le chercheur, deux groupes sur la côte ouest des États-Unis sont sur le point de proposer ce procédé au grand public.

Un autre groupe serait basé en Europe. Il a déclaré : « c'est certainement possible aujourd'hui et dans l'année à venir, ce sera plus accessible. Cela pourrait être mis en place rapidement, s'il y avait une demande ». Dans les derniers chapitres de son livre, il énumère les coûts approximatifs : aux prix actuels, environ 13 000 dollars devraient suffire pour la procédure de préservation initiale. Cependant, les frais de stockage pourraient rapidement s'accumuler.

Si le projet est mis en œuvre à grande échelle, il faudra ajouter 1 300 $ par an pour couvrir les frais de stockage et les coûts administratifs associés. « Je ne suis pas comptable, mais c'est ma meilleure estimation. Ce n'est pas grand-chose comparé à l'argent nécessaire pour de nombreuses procédures médicales, des thérapies contre le cancer aux transplantations », a-t-il déclaré. Mais la façon dont nous pourrions éventuellement ressusciter n'est pas claire.

À quoi sert d'appuyer sur pause sans bouton de redémarrage ? À ce stade, Ariel Zeleznikow-Johnston reconnaît que nous entrons de plain-pied dans le domaine de la science-fiction. Sans se laisser décourager, Ariel Zeleznikow-Johnston estime que les progrès majeurs de la nanomédecine offrent une solution ; il y a aussi ce que l'on appelle « le téléchargement ou l'émulation de l'esprit, c'est-à-dire le transfert d'une personne sous une forme numérique ».

Citation Envoyé par Ariel Zeleznikow-Johnston


Si l'on décompose les éléments, il s'agit d'une extrapolation assez simple à partir de la technologie d'aujourd'hui. Prendre des scanners à très haute résolution de la structure du cerveau pour caractériser le fonctionnement des neurones d'une personne, la recréer dans un format numérique puis l'insérer dans un autre corps robotique, virtuel ou biologique.

Les scientifiques du futur devront compléter les détails. Pourtant, si les souvenirs et les expériences qui nous définissent sont conservés, la personne a survécu. Un cerveau robotisé ou numérique, s'il est bien fait, je dirais que c'est toujours vous.

Si demain, Ariel Zeleznikow-Johnston recevait un diagnostic de phase terminale, il finirait par subir la procédure de préservation du cerveau. Il encouragerait ses amis et sa famille à faire de même. « Ma peur de la mort n'a pas été apaisée. Elle me fait toujours peur. Ce que je propose n'est pas magique, même si cela se réalise », a-t-il déclaré. Plusieurs variables devraient jouer en notre faveur : la technologie développée et mise en œuvre correctement.

Mais aussi, une guerre nucléaire et une catastrophe climatique évitées. Une génération future choisissant d'offrir à ses lointains ancêtres une nouvelle chance de vivre. « Même avec la garantie que tous ceux que j'aime reviendront, ils me manqueront toujours à court terme, mais cela m'apporte un certain réconfort. Mon désespoir existentiel de voir un jour disparaître tous ceux que j'aime n'a pas complètement disparu, mais il y a une lueur d'espoir », dit-il.

Ces questions sont loin de faire l'objet d'un consensus : beaucoup de choses sont encore inconnues. Une enquête menée auprès de 300 neuroscientifiques a révélé que 40 % d'entre eux prévoient que la préservation et la restauration du cerveau s'avéreront possibles. Mais Ariel Zeleznikow-Johnston est tout à fait prêt à voir sa thèse réduite à néant. « Les sceptiques devraient faire l'effort d'examiner et d'évaluer de manière critique ma proposition », a-t-il déclaré.

Le chercheur estime qu'il y a deux possibilités désormais : « les sceptiques devraient faire l'effort d'examiner et d'évaluer de manière critique ma proposition. Soit ils prouveront que ce que je préconise ne peut pas fonctionner, auquel cas je m'excuserai et j'abandonnerai. Soit ils se rendront compte que ce que je suggère a du mérite. Il est temps d'établir un consensus académique sur la faisabilité actuelle et à court terme de la préservation du cerveau ».

Le métavers, les nanorobots... : nous permettront-ils d'accéder à l'immortalité ?

Ray Kurzweil, futurologue américain et ancien ingénieur de Google, a déclaré que « l'humanité pourrait atteindre l'immortalité d'ici 2030 grâce à des nanorobots qui exploitent la puissance de la nanotechnologie, la robotique et la génétique ». Sa prédiction audacieuse suggère que cette réalité pourrait se concrétiser dans les six prochaines années. Selon certaines statistiques, près de 86 % des 147 prédictions antérieures de Ray Kurzweil se sont avérées exactes.

En 1999, Ray Kurzweil a été récompensé par la médaille nationale de la technologie. Il envisage des nanorobots capables de réparer les cellules et les tissus endommagés, immunisant ainsi les humains contre les maladies mortelles. Les prédictions de Ray Kurzweil s'inscrivent dans le contexte plus large de discussions sur la singularité technologique. Ce terme fait référence à un avenir où « des machines plus intelligentes que les êtres humains » pourraient émerger.

Selon le chercheur Feng Zhou, la technologie des nanorobots ouvre la voie à des nanodispositifs et microdispositifs plus complexes et utiles. D'autres experts voient des applications potentielles dans la médecine, notamment pour ajouter des enzymes ou des protéines à des cellules déficientes génétiquement. Toutefois, ces avancées technologiques ont suscité ces dernières années de nombreuses préoccupations en matière de sécurité et sur le plan éthique.

Somnium Space, une société de métavers, a révélé en 2022 son intention d'offrir l'immortalité à ses utilisateurs grâce à un nouveau mode « Live Forever ». L'entreprise développe un moyen de parler à ses proches même après sa mort. Tout ce dont l'entreprise a besoin, c'est que les personnes prêtes à vivre « éternellement » lui fournissent une quantité très importante de données sur elles, ce qui devrait permettre de façonner leurs avatars immortels.

L'idée semble emballer certains utilisateurs, mais beaucoup restent sceptiques et craignent une nouvelle initiative pour collecter davantage de données sur les gens pour les vendre ensuite. Le métavers a été présenté pendant la pandémie de Covid-19 comme l'univers de toutes les possibilités. Toutefois, cette idée s'est rapidement effondrée après les mesures de confinement, faisant perdre des centaines de millions de dollars aux investisseurs, dont Meta.

Des esprits tels que Richard Branson, Elon Musk Larry Page, Sergey Brin, Mark Zuckerberg, et Jeff Bezos ont certaines choses en commun. Ils ont tous fondé des entreprises technologiques qui ont fait d'eux des milliardaires, mais ils convoitent également la vie éternelle. Elon Musk veut battre la singularité avec son entreprise d'implants cérébraux Neuralink ; Larry Page et Sergey Brin financent des recherches sur le prolongement de la durée de vie humaine.

Jeff Bezos a lancé la startup Altos Labs pour transformer la médecine via la programmation du rajeunissement cellulaire. La mission d'Altos Labs est la suivante : restaurer la santé et la résilience des cellules pour inverser les états de maladies, les blessures et les handicaps qui peuvent survenir tout au long de la vie.

Source : Ariel Zeleznikow-Johnston, auteur du livre « The Future Loves You: How and Why We Should Abolish Death »

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous du procédé proposé par le chercheur Ariel Zeleznikow-Johnston pour conserver le cerveau et vaincre la mort ?
Selon vous, cette idée est-elle réaliste ? Ou est-elle plus proche de la science-fiction que de la réalité ?
Le chercheur affirme que les technologies actuelles peuvent permettre la réussite d'un tel procédé. Qu'en pensez-vous ?
L'auteur évoque la possibilité de transférer l'esprit d'une personne sous une forme numérique dans un nouveau corps. Qu'en pensez-vous ?
Quelles sont les préoccupations d'ordre éthique que soulève la proposition du chercheur en neurosciences Ariel Zeleznikow-Johnston ?

Voir aussi

Un ancien chercheur de Google affirme que l'humanité pourrait accéder à l'immortalité grâce à des nanorobots d'ici 2030, tandis que des scientifiques mettent au point des nanorobots d'ADN en 3D

Le métavers pourrait-il permettre aux utilisateurs de vivre "éternellement" dans un univers virtuel ? Une société de métavers propose le mode "Live Forever" basé sur les données personnelles

L'humanité accédera-t-elle à la vie éternelle via l'informatique ? Altos Labs de Jeff Bezos lance ses activités pour transformer la médecine via la programmation du rajeunissement cellulaire

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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/12/2024 à 16:03
Tout un article parlant d'échapper à la mort (déjà, il faut oser).
Et à la fin, écrire ces deux phrases qui, en plus court, disent : je me suis tapé un délire, à vous de prouvez que j'ai tort.
Ces questions sont loin de faire l'objet d'un consensus : beaucoup de choses sont encore inconnues. Une enquête menée auprès de 300 neuroscientifiques a révélé que 40 % d'entre eux prévoient que la préservation et la restauration du cerveau s'avéreront possibles. Mais Ariel Zeleznikow-Johnston est tout à fait prêt à voir sa thèse réduite à néant. « Les sceptiques devraient faire l'effort d'examiner et d'évaluer de manière critique ma proposition », a-t-il déclaré.

Le chercheur estime qu'il y a deux possibilités désormais : « les sceptiques devraient faire l'effort d'examiner et d'évaluer de manière critique ma proposition. Soit ils prouveront que ce que je préconise ne peut pas fonctionner, auquel cas je m'excuserai et j'abandonnerai. Soit ils se rendront compte que ce que je suggère a du mérite. Il est temps d'établir un consensus académique sur la faisabilité actuelle et à court terme de la préservation du cerveau ».
J'adore surtout la contradiction entre "la technologie actuelle rend déjà tout cela possible et elle ne coûte pas cher" et "Il est temps d'établir un consensus académique sur la faisabilité actuelle et à court terme de la préservation du cerveau".
Donc, il affirme que c'est possible tout en disant qu'il faut vérifier si c'est possible.

A ce compte là, moi aussi je vais vendre mon bouquin.
Le titre : "Oubliez la théorie des cordes et la gravitation quantique à boucles. En fait l'univers existe uniquement dans l'esprit du poisson rêve, rien n'est réel".
Pour ceux qui ont la ref.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/12/2024 à 8:09
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Il estime qu'il est possible de « prendre des scans à très haute résolution de la structure du cerveau afin de caractériser le fonctionnement des neurones d'une personne, la recréer sous forme numérique puis l'intégrer dans un autre corps sous une forme robotique, virtuelle ou biologique ».
C'est un épisode de Black Mirror :
Bientôt de retour

Admettons qu'il devienne un jour possible de réaliser le scan du cerveau de quelqu'un et de le mettre dans un robot ou dans un monde virtuel, je ne vois pas bien l'intérêt.
Il est important de faire son deuil et de passer à autre chose, comme dans la série Extraordinary (Jen parle à son père décédé et ça l'empêche de s'épanouir émotionnellement et de grandir sur le plan personnel).

Oui, pour ceux qui restent, la mort est tragique, douloureuse, certains mettent des années à s'en remettre, mais bon c'est comme ça.
La mort c'est difficile que pour les vivants, celui qui est mort il s'en fout.

"La mort c'est le meilleur moment de la vie ; c'est pour cela qu'il est préférable de le garder pour la fin."
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Avatar de r0d
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/12/2024 à 12:12
Je vous propose une expérience de pensée. C'est chouette les expériences de pensées car elles n'engagent à rien.

Imaginons que les humains de meurent plus, alors ils n'auront plus besoin de se reproduire n'est-ce pas?
En terme d'évolution de l'espèce, ce serait une catastrophe!
Et dans l'éventualité qu'il reste encore suffisamment d'espèces vivant autour de nous, ces espèces-là continueraient, elles, à évoluer. Notamment les microbes, les bactéries et les virus. Au bout d'un moment, homo, bloqué en sapiens, ne sera plus en capacité de se défendre d'eux.
1  0 
Avatar de MytheOuMytho
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 04/12/2024 à 15:05
22 livres pour devenir immortel c'est presque donné. Mais même là ce n'est pas à la portée de tout le monde.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/12/2024 à 7:28
J'ai quelques questions pour ce monsieur :
Créer un forme numérique du cerveau ne relève que de la compétence de la neuroscience? Avez vous consulté des experts des domaines annexes?
La vie ne concerne que ce qui est contenue dans le cerveau? N'y-a-t-il pas des aspect physiques à prendre en compte?
Nous n'arrivons pas à reformer un corps physique avec un génome (à ma connaissance), pourquoi pourrait on reproduire notre "identité" avec un connectome? (Encore une fois notre identité ne se limite-t-elle qu'à notre cerveau?)
Vous dites vous même "Une fois réchauffés, les patients reprennent miraculeusement conscience [b]la plupart du temps[/], avec des fonctions cognitives intactes. Après 60 minutes dans cet état, le risque de lésion cérébrale augmente.", la plupart du temps ou 60 minutes ne sont pas des limites significatives? Si ces limites existent pour des interventions moins sensibles que celle que vous suggérez ne devrait on pas supposé que ce que vous suggérez est à la fois dangereux et incertain?
"Mais la façon dont nous pourrions éventuellement ressusciter n'est pas claire." Qu'est ce qui pourrait mal se passer? (combien de films traitent du sujet? Combien se finissent bien?)
Suggérez vous vraiment que ceci est la réponse à une guerre nucléaire et aux catastrophes climatiques? Comment faites vous ce lien? Pouvez vous aussi ramener l'être aimé?

Combien d'homologues ont relu votre livre et considèrent qu'il est de la qualité d'un article scientifique? (J'ai vu beaucoup d'adverbes qui suggèrent que la qualité n'y est pas)
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Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 05/12/2024 à 11:32
Ha ! Quid de ceux qui ont investi dans la cryogénisation ?
Ce qui est évoqué apparaît dans la première trilogie de l’œuvre de William Gibson (trilogie neuromancienne) en beaucoup moins bien
Bon, en gros il s'agit de fabriquer des fantômes, c'est encore et toujours une imitation.
Du vivant.
Bah, c'est mieux ainsi : l'immortalité serait disruptive de l'espèce (logique).
Nota bene : téléchargement et émulation, c'est complètement différent. Depuis des siècles, des millénaires même, l'individualité est décrite comme ce qui aliène (l'être), comme une image (et une image même animée, ce n'est pas la vie).
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Avatar de r0d
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 06/12/2024 à 9:55
Citation Envoyé par Fluxgraveon Voir le message
l'agenda 2030 est une "expérience de pensée"
Non, c'est un agenda.
Citation Envoyé par Fluxgraveon Voir le message
les annonces concernant "l'IA" en sont aussi
non, ce sont des annonces (de la com).
J'ai le sentiment que le concept d'expérience de pensée n'est pas très clair pour toi.

Citation Envoyé par Fluxgraveon Voir le message

Voir aussi :
Les erreurs de Spinoza dans ses démonstrations de la Proposition XI de l’Éthique I (Mohammed Bachir) dans HAL archives-ouvertes.fr (démonstration mathématique).
Vraiment très intéressant, je ne connaissais pas. Je vais y regarder de plus près pas plus tard que demain, merci pour la référence.
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Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 06/12/2024 à 10:30
agenda : littéralement "les choses à faire", les choses que l'on pense faire.
De la "com", donc et à quoi s'adresse la com ? Par où ça passe et qu'en fait-on ,
De mon point de vue, il s'agit juste de réintégrer l'imagination (n'est-ce pas ce que tu entends - sens figuré, hein - par expérience de pensée ?) à l'ensemble de la pensée.
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Avatar de r0d
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/12/2024 à 9:40
Citation Envoyé par Fluxgraveon Voir le message
agenda : littéralement "les choses à faire", les choses que l'on pense faire.
De la "com", donc et à quoi s'adresse la com ? Par où ça passe et qu'en fait-on ,
De mon point de vue, il s'agit juste de réintégrer l'imagination (n'est-ce pas ce que tu entends - sens figuré, hein - par expérience de pensée ?) à l'ensemble de la pensée.
Une expérience de pensée, du moins dans son sens commun, est quelque chose d'assez précis utilisé en sciences et en philosophie; ce n'est pas un simple "travail d'imagination". C'est quelque chose qui a été beaucoup théorisé. Notamment depuis Galillée, dont les expériences de pensée ont ouvert la voie de la physique moderne. La page wikipédia est pas si mal.
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Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 09/12/2024 à 11:30
Citation Envoyé par r0d Voir le message
La page wikipédia est pas si mal.
Euh ...
Une expérience de pensée, expérience par la pensée, expérience mentale ou expérience en imagination, est une méthode qui permet de résoudre un problème en utilisant la seule puissance de l'imagination humaine ... (page wikipedia)
& Axiomatique.
Joyeux Noël.
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