
Envoyé par
Michaël
Désolé de te ramener à la réalité. Linux, tout comme Windows, mac os, etc, a des failles.
Oui. Et pour appliquer la mise à jour d'un noyau, il est encore nécessaire de redémarrer.

Envoyé par
Michaël
Il y a également les programmes autour du noyau linux dans lesquels on trouve des failles... mais ce n'est pas médiatisé.
Oui, sauf que dans ce cas le redémarrage de l'OS n'est pas du tout nécessaire.
C'est là la grande différence. Appliquer une mise à jour sous Linux ne nécessite un redémarrage que si ça touche le noyau, ou la bibliothèque standard C (à cause de son usage par l'ensemble du système dont des processus critiques).
Sous Windows, la plupart des mises à jour nécessitent un redémarrage à cause de l'impossibilité de mettre à jour un fichier en cours d'utilisation. C'est quand même pour moi un gros défaut. Ajouter à cela la manière dont Microsoft force la main pour redémarrer la machine, qui a provoqué de nombreuses histoires de gens qui ont perdu leurs travaux en cours "par sécurité". Y compris des sessions ouvertes sur des Windows Server qui ont redémarré dans la nuit.
Je n'ai pas connaissance de Linux qui force le redémarrage.
De plus, pour revenir sur les failles du noyau Linux : non seulement elles ne sont pas si nombreuses, mais surtout la grande majorité de ces failles nécessitent un accès
local à la machine pour être exploitables.
Ce qui veut dire par exemple qu'un serveur Linux (utilisé pour servir des pages Web) même avec un noyau Linux avec une faille classique dedans restera "immunisé"... Tant du moins que l'attaquant ne trouve pas un moyen d'accéder à la console, ce qui est en général fait par le vol ou la découverte d'un mot de passe trop simple via ssh. Ou alors bien sûr l'exploitation d'une faille d'un autre logiciel exposé (genre Apache), mais dans le cas de la mise à jour de ces autres logiciels, aucun redémarrage de la machine n'est nécessaire.
Cela explique pourquoi on peut se permettre d'avoir un uptime très élevé avec un serveur Linux qui sert du Web par exemple sans pour autant être exposé, du moment qu'on met à jour le reste des logiciels serveurs.
Enfin pour ceux qui prétendent que Linux n'est pas stable, je n'arrive pas à me rappeler la dernière fois où j'ai eu à faire un reboot (soft ou hard) d'un serveur Linux pour cause de stabilité ou de plantage ces cinq dernières années. Les seuls vrais plantages que j'ai pu avoir étaient toujours causés par du matériel défaillant (disque dur, mémoire vive, voire alimentation ou carte mère).
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