Et les attentats terroristes qui viennent de secouer la Norvège et le fort attrait pour les jeux violents revendiqué par Anders Behring Breivik dans son manifeste tristement célèbre, n'en font qu'aggraver cette assertion dans l'inconscient collectif.
Ce qui serait faux, et même injuste de l'avis du légendaire John Carmack (le créateur de Doom notamment) qui préfère plutôt louer les mérites des jeux dans la réduction des agressions, et leur impact positif en général sur nos sociétés.
Dans une interview accordée au magazine IndustryGamers, Carmack rétorque à cette question pour lui récurrente, si ce n'est routinière : « il y a plus de preuves qui démontrent que les jeux violents réduisent les agressions et la violence ».
Puis, il invite son intervieweur à aller comparer les participants à une convention de jeux vidéo à un échantillon aléatoire d'étudiants d'un campus : « vous allez probablement trouver une foule plus pacifique à la convention des jeux. Je crois qu'au pire [que le rôle des jeux vidéo] est neutre et potentiellement positif »
Carmack oublie dans cette entrevue de citer des études sérieuses, ou en tout cas plus solides qu'une comparaison entre une rencontre de Geeks passionnés et la vie de tous les jours à l'université.
Les études scientifiques qui se sont intéressées à ce phénomène ne tranchent pas et affichent même des résultats contradictoires, rappelle The Telegraph dans son article dédié à la déclaration de John Carmack dans la conjoncture actuelle.
Les preuves qui incriminent les jeux vidéo sont tellement peu solides que la Court Supreme américaine a annulé au mois de juin passé, une loi qui interdisait la vente des jeux violents aux mineurs.
Le débat a donc de beaux jours devant lui.
Et vous ? En tant que Gamer


Source : Industry Gamers
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