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Le DSA impose de nouvelles règles strictes pour les grandes entreprises technologiques en Europe.
Des tests de chercheurs suggèrent qu'elles ont encore du mal à se mettre en conformité

Le , par Stéphane le calme

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4  0 
Une dizaine des plus grandes entreprises technologiques mondiales sont confrontées à un examen juridique sans précédent, alors que la vaste loi sur les services numériques (DSA) de l'Union européenne impose de nouvelles règles sur la modération du contenu, la confidentialité des utilisateurs et la transparence. Les chercheurs se demandent si ces entreprises ont fait suffisamment pour répondre aux attentes des législateurs.

Pour l’instant, les règles ne s’appliquent qu’à 19 des plus grandes plateformes en ligne, celles qui comptent plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’UE. À partir de la mi-février, elles s’appliqueront toutefois à diverses plateformes en ligne, quelle que soit leur taille.


Le 25 août 2023 a signé l'entrée en vigueur de la DSA. Celle-ci fixe des obligations claires pour les fournisseurs de services numériques, notamment les médias sociaux ou les places de marché, afin de lutter contre la diffusion de contenus illicites, la désinformation en ligne et d’autres risques sociétaux. Ces exigences sont proportionnées à la taille des plateformes et aux risques qu’elles posent à la société.

La DSA et le Digital Market Act (DMA) constituent un double acte. Les deux ont été introduits en 2022 et seront mis en œuvre par étapes jusqu'au début de 2024. Alors que le DMA s'applique aux entreprises qui agissent en tant que gardiennes des services en ligne et qu'il est conçu pour garantir l'égalité d'accès à certains logiciels tiers, la DSA vise à garantir que les activités qui sont illégales dans le monde réel le sont également en ligne.

Dans le cadre de la DSA, les fournisseurs de services numériques (y compris les services d'hébergement, les plateformes en ligne, les très grandes plateformes en ligne et même les fournisseurs de services intermédiaires comme les FAI) ont des obligations, notamment :
  • de nouvelles mesures pour combattre les contenus illicites en ligne ainsi qu’une obligation pour les plateformes de réagir rapidement tout en respectant les droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et la protection des données ;
  • une traçabilité et un contrôle des commerçants renforcés sur les places de marché en ligne afin de garantir la sécurité des produits et des services, notamment grâce à la multiplication des efforts en ce qui concerne la réalisation de contrôles aléatoires si un contenu illicite réapparaît ;
  • une transparence et une responsabilisation des plateformes accrues, grâce à la diffusion d’informations claires sur la modération des contenus ou l’utilisation d’algorithmes de recommandation (aussi appelés systèmes de recommandation de contenu) ; les utilisateurs seront en mesure de contester les décisions relatives à la modération des contenus ; et
  • l’interdiction des pratiques trompeuses et de certains types de publicités ciblées, notamment celles à destination des enfants ou présentant un contenu sensible. Les "interfaces truquées" et les pratiques trompeuses visant à influencer les choix des utilisateurs seront également interdites.

Les très grandes plateformes en ligne et moteurs de recherche (comptabilisant plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels), qui présentent un risque maximal, devront se conformer à des obligations plus strictes mises en œuvre par la Commission. Bruxelles indique que l'objectif est de prévenir les risques systémiques (tels que la diffusion de contenu illicite ainsi que les effets néfastes sur les droits fondamentaux, sur les processus électoraux, sur les violences fondées sur le genre et sur la santé mentale). Des audits indépendants pourront également être menés. En outre, les plateformes devront laisser aux utilisateurs le choix de recevoir ou non des recommandations qui se fondent sur le profilage. Elles devront aussi permettre aux autorités et aux chercheurs agréés d’accéder plus facilement à leurs données et algorithmes.

Le DSA prévoit des sanctions graduées en cas de non-respect des obligations imposées aux plateformes numériques. Selon la gravité et la répétition des infractions, les autorités nationales compétentes pourront infliger aux plateformes :
  • des avertissements ou des injonctions pour se conformer aux règles ;
  • des amendes pouvant aller jusqu'à 6 % de leur chiffre d'affaires annuel mondial, au lieu des amendes relativement faibles auxquelles les grandes entreprises technologiques sont habituellement confrontées ;
  • des mesures correctives, comme la suspension temporaire ou définitive de certains services ou fonctionnalités ;
  • la désignation d'un administrateur provisoire chargé de mettre en œuvre les mesures correctives.

Les très grandes plateformes en ligne et les très grands moteurs de recherche seront soumis à un contrôle renforcé de la part de la Commission européenne, qui pourra également leur imposer des sanctions directement. Le DSA vise ainsi à dissuader les plateformes de se livrer à des pratiques illicites ou préjudiciables et à les inciter à respecter les droits et les intérêts des utilisateurs européens.

Le 25 avril 2023, une première série de ces grands acteurs en ligne a été publiée sur le site de la Commission. Il s'agit notamment de 17 très grandes plateformes en ligne et 2 très grands moteurs de recherche en ligne, comptant au moins 45 millions d'utilisateurs actifs par mois.


Sont visés par ces décisions :

les très grandes plateformes en ligne :
  1. Alibaba AliExpress
  2. Amazon Store
  3. Apple AppStore
  4. Booking.com
  5. Facebook
  6. Google Play
  7. Google Maps
  8. Google Shopping
  9. Instagram
  10. LinkedIn
  11. Pinterest
  12. Snapchat
  13. TikTok
  14. Twitter
  15. Wikipedia
  16. YouTube
  17. Zalando


et les très grands moteurs de recherche en ligne :
  1. Bing
  2. Google Search


Deux des entreprises sélectionnées pour une réglementation anticipée, notamment la grande enseigne du commerce électronique Amazon et le détaillant de mode allemand Zalando, contestent actuellement leur inscription sur la liste devant les tribunaux.

« Nous pouvons nous attendre à ce que les plateformes se battent bec et ongles pour défendre leurs pratiques », a déclaré Kingsley Hayes, responsable des litiges relatifs aux données et à la vie privée au sein du cabinet d'avocats Keller Postman. « Surtout lorsque les nouvelles règles de conformité empiètent sur leurs modèles économiques fondamentaux ».

Mais les entreprises sont-elles prêtes à être en conformité ?

Au cours des derniers mois, la Commission européenne a annoncé qu'elle avait proposé de réaliser des « tests de stress » DSA avec les 19 plateformes. Ces tests ont permis d'évaluer si ces plateformes pouvaient « détecter, traiter et atténuer les risques systémiques, tels que la désinformation », a déclaré un porte-parole de la Commission. Au moins cinq plateformes ont participé à ces tests : Facebook, Instagram, Twitter, TikTok et Snapchat. Dans chaque cas, la Commission a déclaré que davantage de travail était nécessaire pour préparer la DSA.

Aujourd'hui, alors que les règles entrent en vigueur, une étude publiée jeudi par l'association à but non lucratif Eko montre que Facebook approuvait toujours les publicités en ligne contenant du contenu préjudiciable. L'organisation a soumis pour approbation 13 publicités contenant du contenu préjudiciable, dont une incitant à la violence contre les immigrés et une autre appelant à l'assassinat d'un éminent membre du Parlement européen.

Eko a déclaré que Facebook avait approuvé huit des publicités soumises dans les 24 heures et en avait rejeté cinq. Les chercheurs ont supprimé les publicités avant leur publication, de sorte qu'aucun utilisateur de Facebook ne les a vues. En réponse à l'étude d'Eko, Meta a déclaré : « Ce rapport était basé sur un très petit échantillon d'annonces et n'est pas représentatif du nombre d'annonces que nous examinons quotidiennement à travers le monde. »

Cette année, Global Witness, une autre organisation à but non lucratif, a affirmé que Facebook, TikTok et YouTube de Google avaient tous approuvé des publicités incitant à la violence contre la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en Irlande. En réponse à l’étude de Global Witness, Meta et TikTok avaient déclaré à l’époque que les discours de haine n’avaient pas leur place sur leurs plateformes et qu’ils révisaient et amélioraient régulièrement leurs procédures.


Le cas d'Amazon et Zalando

Même si aucune des entreprises désignées n’a déclaré qu’elle désobéirait au DSA, Amazon et Zalando ont contesté leur inscription sur la liste.

En juillet, Amazon a déposé une plainte auprès du Tribunal de Luxembourg, le deuxième plus haut tribunal d'Europe, arguant que ses plus grands concurrents dans ces pays n'avaient pas été désignés.

Il a encore introduit un certain nombre de nouvelles fonctionnalités dans le cadre de son programme de conformité DSA, comme un nouveau canal permettant aux utilisateurs de signaler des informations incorrectes sur les produits.

Le détaillant de mode Zalando a lancé une action en justice similaire, arguant que, comme seuls 31 millions d'utilisateurs actifs mensuels achetaient auprès de vendeurs tiers sur sa plateforme, il était tombé en dessous du seuil de 45 millions d'utilisateurs.

Il deviendra bientôt évident si l'une des sociétés désignées a « contourné ses responsabilités juridiques », a déclaré Hayes. « Aplanir ces obligations sera une tâche délicate pour toute plate-forme disposant d'une large base d'utilisateurs ».

Quoi qu'il en soit, les deux cas sont en cours, soulevant des questions sur la manière dont le DSA peut être appliqué si certaines très grandes plateformes en ligne bénéficient déjà d’exceptions.

En effet, Amazon a déclaré qu'il avait déjà obtenu une concession de l'UE, qui lui permettait de ne pas se conformer aux exigences du DSA selon lesquelles les très grandes plateformes en ligne doivent conserver un référentiel des publicités qu'ils ont diffusées, ainsi que des informations sur la manière dont elles ont été affichées et ciblées.

Amazon, rappelons-le aux lecteurs, peut gagner l'essentiel de son argent en vendant des produits, mais sa branche publicitaire a rapporté 10,7 milliards de dollars (9,91 milliards d'euros) au deuxième trimestre 2023, et connaît une croissance de plus de 20 % d'une année sur l'autre.

Google et Meta souhaitent cependant que tout le monde sache qu'ils sont prêts à s'y conformer, merci beaucoup, ô, seigneurs.

La semaine dernière, Meta a détaillé ses efforts de conformité, qui comprennent des outils destinés aux chercheurs et « des informations sur la façon dont nos systèmes d'IA classent le contenu pour les flux, les Reels, les Stories et d'autres surfaces ; certaines des prédictions que chaque système fait pour déterminer quel contenu pourrait être le plus pertinent pour les aux gens ; et les options disponibles pour aider à personnaliser une expérience sur Facebook et Instagram ».

Dans un billet de blog publié jeudi, Laurie Richardson, responsable de la confiance et de la sécurité chez Google, et Jennifer Flannery O'Connor, responsable de la gestion des produits YouTube, ont décrit les initiatives que leurs organisations respectives ont prises pour garantir la conformité.

Parmi ces actions figurent une extension du centre de transparence des publicités de Big G, ainsi qu’un accès aux données de Google pour les chercheurs. Il n'est pas clair si ces changements seront disponibles en dehors de l'UE. Nous avons demandé à Google, mais nous n'avons pas eu de réponse.

Le Centre de transparence permettra aux utilisateurs de trouver des informations sur ses politiques, ses outils de reporting et d'appel, ainsi que ses rapports de transparence. Ces rapports sont également étendus pour ajouter des informations sur la manière dont Google gère la modération du contenu.

Sources : Commission européenne, Parlement européen, Facebook, Google

Et vous ?

Quels sont les avantages et les inconvénients du DSA pour les utilisateurs, les plateformes et les autorités européennes ?
Le DSA est-il suffisant pour réguler les activités des grandes entreprises technologiques ou faut-il d'autres mesures, comme le démantèlement ou la taxation ?
Le DSA est-il compatible avec les principes de la liberté d'expression et de la neutralité du net ?
Le DSA peut-il servir de modèle pour d'autres régions du monde ou faut-il adapter les règles en fonction des contextes locaux ?
Le DSA est-il susceptible de provoquer des tensions commerciales ou diplomatiques entre l'UE et les pays d'origine des plateformes, notamment les États-Unis et la Chine ?

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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 27/09/2023 à 19:10
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
Un peu tard pour se réveiller. C'est quand les consoles de jeux ont adopté ce modèle d'affaire qu'ils auraient dû sortir la tête de leur cul.

Mais contrairement aux consoles, les arguments d'Apple en matière de sécurité de la vie privée sont parfaitement valables.
C'est pas ce que je constate, IOS est aussi vulnérable que android...
il y'a tous le temps des failles critique des 2 cotés qui sont colmatés.

mais de toute façon c'est un faux débat.
"si tu veux vivre sécurisé" ben tu pourras rester dans ton app store et faire comme avant.
si tu veux pouvoir lancer des apps interdite par apple (émulateur par exemple, ou pour streamer du JV comme l'app XCloud de MS interdit chez apple, ou fornite qui est un super méchant virus bien connu des hacker ...) ben tu pourras utiliser un store alternatif.

Apple censure des applications qui ferait concurrence a son business, tels les navigateurs web obligé d'utiliser le moteur safari qui est bien naze.
l'app de streaming Xcloud de MS pour pas concurrencer Apple Arcade
un simple émulateur MS Dos interdit aussi de l'app store (pourquoi ?)
la bridation artificel des web app pour pousser les gens à acheter des macs et faire du swift

on parle pas d'apps pédophile ou de vénération d'hitler la quand meme.
2  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 14/11/2023 à 18:15
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Pourquoi ?
L'App Store sera toujours là, qu'est-ce que ça peut faire qu'il y ait d'autres stores ?
ils veulent pas installer d'autres stores, et veuelent que toutes les applications soit sur le app store.
Par exemple demain l'appli pour gérer ton ampoule connecté ne pourrait etre uniquement dispo sur le store ios de amazon
l'appli photoshop pour ipad sera dispo uniquement sur le store de adobe et plus sur le store d'apple.

je comprends que ca peut etre chiant de devoir installer 5-6 stores sur son tel, sur mon android j'ai fdroid et aurora store et ca marche tres bien.
mais c'est un prix a payer pour se débarasser du parasite de l'app store d'apple. Car Apple abuse de son monopole pour interdire xcloud de ms, impose les apps natives en implémentant pas dans webkit les api nécessaire et webkit d'une maniere générale c'est le internet explorer des années 2005.
et interdit de simples émulateurs ms dos car on sait pas pourquoi.
et bride énormément les apps pornographique. On peut penser ce qu'on veut de la pornographie, en europe c'est légale donc apple n'a pas a les restreindre plus qu'une autre application.

on trouve ce genre de commentaire ici
@Sybaris

+1, c’est également ma crainte.

Les défenseurs du texte vont nous répondre que c’est pas vrai, qu’on pourra télécharger les apps sur l’app store comme avant si on le veux, etc..

Sauf que les éditeurs qui vont choisir une plate-forme ne proposeront pas forcément leurs apps sur cette dernière ET sur l’app store.

Donc ca va apporter du choix pour les éditeurs..mais pas pour les utilisateurs qui, si ils veulent utiliser une app en particulier, devront se plier au(x) choix de l’éditeur de cette dernière.

C’est un fait: les règles de l’app store sont souvent obscures, les classements et Spotlight sont également décidés sans qu’on sache comment..

Mais d’un autre côté, les règles d’Apple permettent une certaine homogénéité sur la plate forme en matière de sécurité, de fonctionnalité, de design,..

Règles que certains éditeurs peuvent arrêter de suivre pour des raisons économique vu qu’ils ne seront plus régi par les obligations de l’app store..

Bref peut-être que c’est une fausse crainte, mais c’est la mienne..un changement était probablement necessaire, mais celui ci me semble trop radical.

Je comprends pas comment on peut vouloir être enfermé dans un monopole qui taxes a morts les apps de 30% et qui interdit pleins d'apps très intéressante (streaming de jeux vidéos, émulateur, navigateur web avec un autre moteur que webkit qui est vraiment pourrie....etc.)

Surtout que coté MacOS le store d'apple n'est pas obligatoire et il est même assez pauvre.

Bref, ici on est sur un forum de développeur donc je pense que 99% des gens ici seront pour le DMA. Mais je voulais juste montrer que des utilisateurs pouvait être contre sur les forums spécialisé apple.
2  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 27/09/2023 à 12:59
il me fait penser à Bruno Lemaire, a toujours demander et fustiger si on lui dit non.
a un moment faut s'acheter des couilles et aller plus loin que juste demander, contraindre par exemple...

si sur le papier le DMA c'est une révolution, reste de le voir en pratique, déja tous les acteurs concerné vont tous faire pour gagner du temps voir annuler cette réglementation.
et même quand ce sera appliqué, nul ne sait comment ce sera appliqué, déjà sur android c'est pas natif, il faut télécharger sur le net un apk d'un store alternatif, cocher une case qui dit que c'est super dangereux pour autoriser l'installation d'apk, cocher une case qui dit que c'est super dangereux pour installer l'apk, et voila le nouveau store.

Apple pourrait très bien faire bien plus complexe encore pour décourager n'importe qui.

Quand on a un smartphone, ce serait bien au 1er boot que l'utilisateur puisse choisir sont store et son navigateur web par defaut.
et allons plus loin, de n'avoir aucune app de préinstaller hors l'essentiel: le store, le navigateur web, l'app de base pour téléphoner et les sms et l'app camera du constructeur.
le reste ca sert à rien.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 17/11/2023 à 13:59
ou passer sous Linux.
1  0 
Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/09/2023 à 4:35
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
C'est pas ce que je constate, IOS est aussi vulnérable que android...
il y'a tous le temps des failles critique des 2 cotés qui sont colmatés.
Possible. Mais si tu es l'unique distributeur de logiciel, tu as la capacité de vérifier si l'application transmet des informations.

Et j'ai rien vu de semblable du coté d'Android.
Le 16 février 2016, le FBI demande à Apple de créer un outil afin de contourner la sécurité de son système et donc d'avoir accès à l'iPhone de Syed Rizwan Farook, auteur de la fusillade de San Bernardino qui a eu lieu le 2 décembre 2015199. Apple ayant donné au FBI toutes les données sauvegardées en leur possession concernant Farook, refuse cependant la création d'un tel outil, car ce dernier mettrait en danger la sécurité de millions d'utilisateurs et serait une atteinte à la liberté civile200. Pour Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE, les déclarations des dirigeants d'Apple comme celles du FBI sont à prendre avec prudence : ce ne sont que des déclarations, et d'une part, on ne sait pas si Apple collabore réellement ou non, et d'autre part, cela peut être interprété comme une opération de communication de l'État américain à la suite de l'Affaire Snowden201.
0  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 06/10/2023 à 14:01
les arguments d'Apple en matière de sécurité de la vie privée sont parfaitement valables.
C'est pas ce que je constate, IOS est aussi vulnérable que android...
il y'a tous le temps des failles critique des 2 cotés qui sont colmatés.

Le fait de ne pas pouvoir installer d'applis sans un contrôle par Apple est plus secure car les vecteurs de failles et d'attaques potentielles sont diminués.

En cas de fermeture à l'installation d'appli hors de leur store, comme c'est actuellement le cas, en cas de problème, c'est Apple qui est responsable en cas de faille, soit du à son OS, soit du à un mauvais contrôle des applis soumises. En cas d'ouverture à d'autres stores, si c'est une faille OS, c'est Apple le responsable, sinon l'éditeur de l'appli. Il est par contre plus difficile d'établir la responsabilité.

Cet argument technique, qui est je pense incontestable, va bien sûr être utilisé par Apple mais pour garder son pré carré sur son store.

Mais ce n'est pas insoluble.

Il est tout à fait possible pour Apple d'ouvrir l'accès à un store concurrent an limitant la garantie par exemple. A la charge du client de faire un reset de l'appareil pour une prise en charge.

Il reste également possible de faire tourner les applis hors store Apple dans une sandbox

et cela n'est pas exhaustif.
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/11/2023 à 12:21
j'ai pas de produit apple mais j'attends cela avec impatience ahah
j'ai des amis sur whatsapp et d'autres que j'ai réussie à convertir a signal.
ca me gonfle de devoir avoir whatsapp sur mon android, vivement que la loi se mettent en place pour que je vire whatapps.

et si un jours j'ai un iphone ou ipad, ce sera toujours très intéressant de pouvoir y installer ce que je moi je veux. impossible par exemple d'avoir un navigateur web qui utilise pas webkit de safari, moi je veux le moteur servo de firefox.

à ma grande surprise, je vois sur les forums macgen des gens contre... ils veulent qu'il ait que le appstore
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/11/2023 à 16:30
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
à ma grande surprise, je vois sur les forums macgen des gens contre... ils veulent qu'il ait que le appstore
Pourquoi ?
L'App Store sera toujours là, qu'est-ce que ça peut faire qu'il y ait d'autres stores ?
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 14/11/2023 à 17:20
qu'est-ce que ça peut faire qu'il y ait d'autres stores ?
ça réduit la manne financière d'Apple, c'est bien pour ça qu'ils ne le feront que contraints.

Pour les utilisateurs, ça ne peut être qu'un plus, ils pourront rester uniquement sur le store d’Apple ou en utiliser d'autres.
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Avatar de saturne88
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 17/11/2023 à 12:51
Dommage qu'on ne puissent pas faire la même chose sur win 10
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