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La plupart des gens ne veulent pas que l'IA d'une entreprise se charge de l'embauche, du licenciement ou de la promotion,
Ils ne souhaitent pas que l'IA prenne des décisions clés en matière d'emploi

Le , par Bill Fassinou

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Les employés et les demandeurs d'emploi s'opposent catégoriquement au fait que l'IA prend des décisions importantes en matière d'emploi. Ils ne veulent pas que les entreprises confient les questions d'embauche, de licenciement et de promotion à un système d'IA. Une récente étude publiée par le centre de recherche américain Pew Research Center révèle que les répondants s'opposent à cette idée en raison de l'absence de facteur humain, l'étroitesse des paramètres de décision de l'IA et les préjugés de l'IA. Pas moins de 66 % des répondants ont déclaré qu'ils ne postuleraient pas à un emploi utilisant l'IA pour prendre des décisions en matière d'embauche.

La récente ascension fulgurante de l'IA générative amène de nombreuses personnes à affirmer que l'IA est prête à révolutionner le paysage technologique. Non seulement l'IA pourrait prendre votre emploi, mais elle pourrait à l'avenir aussi décider si vous avez les compétences et l'expérience nécessaires pour en obtenir un autre. De plus en plus d'entreprises utilisent cette technologie pour le recrutement et d'autres tâches liées aux ressources humaines, notamment la surveillance de la conduite ou de l'assiduité des employés, la promotion et le licenciement. Mais cette nouvelle tendance est très loin d'être appréciée par les travailleurs et les demandeurs d'emploi.

C'est ce que révèle une nouvelle étude du Pew Research Center. L'étude a interrogé principalement des Américains et a révélé des divergences dans leurs points de vue quant aux utilisations possibles de l'IA sur le lieu de travail. Ils sont méfiants et parfois inquiets. Par exemple, près des deux tiers des Américains ne souhaiteraient pas postuler un poste auprès d'un employeur qui utilise l'IA pour faire des choix en matière de recrutement. Et ils sont encore plus nombreux (71 %) à s'opposer à ce que l'IA prenne la décision finale en matière d'embauche. Et une majorité s'oppose également à l'analyse de l'IA pour prendre des décisions de licenciement.


Comme c'est généralement le cas lorsque les entreprises commencent à intégrer l'IA dans leur flux de travail, la plupart d'entre elles affirment que son utilisation dans le processus d'embauche accélère tout, comme la sélection et la prise de contact avec les candidats, ce qui permet aux travailleurs des ressources humaines - ceux qui n'ont pas été remplacés - de consacrer plus de temps à d'autres tâches. Sur les 11 004 Américains interrogés dans le cadre de l'enquête, 62 % pensent que l'IA aura un impact majeur sur les travailleurs au cours des 20 prochaines années, mais seulement 28 % d'entre elles pensent qu'elle les affectera personnellement.

En outre, seuls 13 % pensent que l'IA aidera plus qu'elle ne nuira aux travailleurs, tandis que 32 % pensent qu'elle nuira autant qu'elle aidera, et 32 % encore qu'elle nuira plus qu'elle n'aidera. En ce qui concerne l'utilisation de l'IA pour le suivi, les évaluations et la reconnaissance faciale, les deux seuls domaines où les personnes interrogées sont favorables à son utilisation sont le suivi du comportement des travailleurs au volant lorsqu'ils effectuent des trajets pour l'entreprise (43 % en faveur) et le suivi automatique de l'assiduité des employés (45 % en faveur). Certains pensent tout de même que l'IA sur le lieu de travail ferait mieux que les humains.

Par exemple, 47 % des personnes interrogées par Pew Research Center pensent que l'IA serait plus efficace que les humains pour évaluer tous les candidats à l'emploi de la même manière, tandis qu'une proportion beaucoup plus faible - 15 % - pense que l'IA serait moins efficace que les humains dans ce domaine. Et parmi ceux qui pensent que les préjugés raciaux et ethniques constituent un problème dans les évaluations de performance en général, plusieurs d'entre eux pensent qu'une plus grande utilisation de l'IA par les employeurs améliorerait les choses plutôt que de les empirer dans le processus d'embauche et d'évaluation des travailleurs.


Ces personnes semblent avoir mis de côté les problèmes les plus critiques des systèmes d'IA, notamment le penchant de l'IA pour les préjugés et les hallucinations. Les résultats de l'étude montrent que la plupart des participants sont opposés à l'utilisation de l'IA par les employeurs, en particulier lorsqu'elle est utilisée pour décider de l'embauche, du licenciement ou de la promotion. L'une des craintes des participants est que l'IA puisse être biaisée. « L'IA, tel qu'elle est appliquée aujourd'hui, recherche des mots ou des qualifications spécifiques qui ne tiennent souvent pas compte de l'ensemble de la situation », a déclaré un participant à l'étude.

« L'IA peut également permettre à des préjugés structurels fondés sur la race ou le statut socio-économique de persister sans être remis en question », a-t-il ajouté. En outre, d'autres ont souligné que l'IA ne prendrait pas en compte des facteurs qui n'apparaissent pas dans une demande d'emploi. À l'inverse, la minorité favorable à l'IA a déclaré qu'elle n'aurait pas les préjugés que l'on trouve chez certains humains, tels que l'âgisme, et qu'elle pourrait ignorer les antécédents professionnels non traditionnels. En ce qui concerne l'impact de l'IA sur l'emploi, les gens sont plus inquiets pour les autres travailleurs que pour eux-mêmes.

Malgré tous les avantages qu'elle peut apporter, l'automatisation se fait toujours au détriment de l'emploi. Selon une étude de la banque Goldman Sachs, ces systèmes d'IA, les systèmes d'IA générative comme Bard et ChatGPT, pourraient remplacer un quart des tâches professionnelles aux États-Unis et en Europe, soit l'équivalent de 300 millions d'emplois. Plus en détail, la banque américaine d'investissement prévoit que l'IA devrait remplacer les humains dans 46 % des tâches administratives, 44 % des emplois juridiques et 37 % des professions de l'architecture et de l'ingénierie. Les employés administratifs et les avocats devraient être les plus touchés.


« Bien que l'impact de l'IA sur le marché du travail soit susceptible d'être significatif, la plupart des emplois et des industries ne sont que partiellement exposés à l'automatisation et sont donc plus susceptibles d'être complétés que remplacés par l'IA. La plupart des travailleurs sont employés dans des professions qui sont partiellement exposées à l'automatisation de l'IA et, à la suite à l'adoption de l'IA, appliqueront probablement au moins une partie de leur capacité libérée à des activités productives qui augmentent la production », expliquent les économistes de Goldman Sachs dans le rapport d'étude.

D'après le rapport, certains emplois seront plus touchés que d'autres. Les emplois qui nécessitent beaucoup de travail physique sont, par exemple, moins susceptibles d'être affectés de manière significative. Aux États-Unis, les emplois de bureau et de soutien administratif représentent la plus grande proportion de tâches susceptibles d'être automatisées (46 %), suivis par les emplois juridiques (44 %) et les tâches d'architecture et d'ingénierie (37 %). Le secteur des sciences de la vie, physiques et sociales suit de près avec 36 %, et les opérations commerciales et financières complètent le top cinq avec 35 %. Cela représente plusieurs millions d'emplois.

Interrogés sur les effets potentiellement bénéfiques ou néfastes de l'IA sur le lieu de travail au cours des 20 prochaines années, les Américains sont plus nombreux à affirmer qu'elle nuira plus qu'elle n'aidera les travailleurs, plutôt que l'inverse. Environ un tiers des Américains (32 %) pensent que les avantages et les inconvénients seront répartis de manière égale pour les travailleurs en général, tandis que 22 % d'entre eux ne sont pas sûrs de l'effet potentiel de l'IA. Au niveau personnel, 38 % des participants à l'étude déclarent ne pas être sûrs de ce que l'utilisation de l'IA sur le lieu de travail leur apportera personnellement.


Trois sur dix affirment que l'utilisation de l'IA dans ces lieux s'équilibrera - les avantages et les inconvénients seront égaux. Quelque 16 % des répondants pensent qu'ils seront plus aidés que lésés, et 15 % pensent qu'ils seront plus lésés qu'aidés. En ce qui concerne les opinions des Américains sur l'impact de l'utilisation de l'IA sur le lieu de travail sur l'ensemble de l'économie américaine, 56 % des répondants pensent qu'au cours des 20 prochaines années, l'impact sera majeur, tandis que 22 % pensent qu'il sera mineur. Une petite fraction - environ 3 % des répondants - affirme qu'il n'y aura pas d'impact et 19 % ne sont pas sûrs.

Source : Pew Research Center

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Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des résultats de l'étude du Pew Research Center ?
Selon vous, l'étude dépeint-elle un sentiment général sur le marché du travail ?
Selon vous, l'IA devrait-elle être utilisée pour l'embauche, la promotion et le licenciement ? Pourquoi ?
Quelles pourraient être les conséquences (positives et négatives) de l'utilisation de l'IA pour ces différents cas d'utilisation ?

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