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Le projet de loi controversé EARN IT, autorisant la fouille des messages au prétexte de la lutte contre la pédocriminalité, est de retour.
Des élus tentent pour la troisième fois de le faire adopter

Le , par Stéphane le calme

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EARN IT (Eliminating Abusive and Rampant Neglect of Interactive Technologies) Act est un projet de loi américain qui vise à réduire les protections légales des applications et des sites Web, ce qui pourrait compromettre le chiffrement en ligne en conduisant au scan de chaque message, photo et fichier hébergé sur le web.

Dès le départ, des organisations de la protection de vie privée et des libertés civiles sur Internet, comme l’EFF et l’ACLU, ainsi que des sociétés de l’Internet, comme Signal, se sont opposées au projet de loi, arguant qu’il donnera un pouvoir démesuré aux autorités gouvernementales afin de miner sérieusement le chiffrement fort.

S'il ne fait toujours pas office de loi, un groupe de sénateurs américains tente pour la troisième fois de le faire adopter, au grand regret de l'EFF.


En apparence, le projet de loi EARN IT, vise à protéger contre la maltraitance des enfants. Mais dans sa forme initiale, le projet de loi menaçait également le chiffrement de bout en bout.

Le Congrès a essayé de faire adopter ce projet de loi au cours des deux dernières sessions et il a échoué les deux fois. Les élus n'en démordent pas et viennent remettre le projet de loi sur la table des négociations. Les formulations ont été différentes à chaque fois, mais les conséquences sont restées les mêmes. Notons par exemple qu'au lieu de parler d'affaiblissement du chiffrement, les élus ont tenté une autre approche en demandant de mettre sur pieds une fouille des messages sur l'appareil avant qu'ils ne soient chiffrés et transmis aux correspondants.

Les conséquences de la possible adoption de ce projet sont :
  • toutes les conversations en ligne et tous les courriels seront automatiquement fouillés pour détecter tout contenu suspect. Rien ne reste confidentiel ou secret. Il ne sera pas nécessaire d'obtenir une ordonnance du tribunal ou d'avoir un soupçon initial pour effectuer une recherche dans les messages ;
  • si un algorithme classe le contenu d'un message comme suspect, les photos privées ou intimes pourront être consultées par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières. Ces mêmes contenus pourront être consultés par des personnes inconnues ou se retrouver entre les mains d’individus mal intentionnés ;
  • les conversations intimes pourront être lues par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte qui ciblent la « sollicitation d'enfants » signalent souvent à tort les conversations intimes ;
  • des tiers pourront être faussement signalés et faire l'objet d'enquêtes pour diffusion présumée de matériel d'exploitation sexuelle d'enfants. Les algorithmes de contrôle des messages et des chats sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d'enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 86 % de tous les signalements générés par des machines s'avèrent sans fondement ;
  • lors d’un voyage à l'étranger, l’on peut se retrouver face à de gros problèmes. Les rapports générés par les machines sur les communications pourront être transmis à d'autres pays, comme les États-Unis, où la confidentialité des données demeure très mal encadrée, ce, avec des résultats incalculables ;
  • ce serait la porte ouverte pour les services de renseignement et les pirates sur les conversations et courriels.

Face à ce retour, le défenseur des droits numériques Electronic Frontier Foundation (EFF) monte au créneau pour demander le soutien de la population afin que ce projet de loi soit botté en touche pour la troisième fois.


La perspective de l'EFF

La loi EARN IT crée une commission gouvernementale non élue, la regroupe avec le personnel chargé de l'application de la loi, puis la charge de créer des «*meilleures pratiques*» pour la gestion d'un site Web ou d'une application Internet. La loi supprime ensuite les protections légales de près de 30 ans pour les utilisateurs et les propriétaires de sites Web, permettant aux législatures des États d'encourager les poursuites civiles et les poursuites contre ceux qui ne suivent pas les «meilleures pratiques» du gouvernement.

Tant qu'ils lieront d'une manière ou d'une autre les modifications de la loi aux abus sexuels sur enfants, les législateurs des États pourront éviter les protections juridiques de longue date et adopter de nouvelles règles permettant des poursuites pénales et des poursuites civiles contre des sites Web qui ne donnent pas à la police un accès spécial aux messages des utilisateurs et aux photos. Les sites Web et les applications qui utilisent un cryptage de bout en bout pour protéger la confidentialité des utilisateurs subiront des pressions pour supprimer ou compromettre la sécurité de leurs services, ou ils feront l'objet de poursuites et de poursuites.

Si EARN IT est adopté, nous verrons probablement les législateurs des États intervenir et imposer le scan des messages et d'autres fichiers semblables au plan qu'Apple a sagement abandonné l'année dernière.

Il ne fait aucun doute que les sponsors ont l'intention que ce projet de loi scanne les messages, les photos et les fichiers des utilisateurs, et ils l'ont écrit dans cet objectif. Ils ont même suggéré un logiciel de numérisation spécifique qui pourrait être utilisé sur les utilisateurs dans un document publié l'année dernière. Le projet de loi prévoit également des allocations spécifiques pour permettre l'utilisation du cryptage pour constituer une preuve devant les tribunaux contre les fournisseurs de services.

Le langage de la proposition de loi prétendant protéger le chiffrement ne fait pas correctement son travail

Sous la pression, les parrains du projet de loi ont ajouté un libellé censé protéger le chiffrement. Mais une fois que vous regardez de plus près, c'est un jeu de coquille. Le projet de loi laisse clairement la place à l'imposition de formes de « scan côté client », qui est une méthode de violation de la vie privée des utilisateurs en envoyant des données aux forces de l'ordre directement à partir des appareils des utilisateurs, avant qu'un message ne soit chiffré. L'EFF soutient depuis longtemps que le scan côté client viole la promesse de confidentialité du chiffrement de bout en bout, même si elle permet au processus de chiffrement de se dérouler dans un sens étroit et limité. Un article de 2021 rédigé par 10 technologues de premier plan a soutenu que les scanners côté client sont un danger pour la démocratie, équivalant à des « bugs dans nos poches ».

Le logiciel de scan des conversations poussé par ce projet de loi ne fonctionne pas

Mais les preuves disponibles montrent que les logiciels de numérisation qui recherchent du matériel d'abus sexuel d'enfants, ou CSAM, sont loin d'être parfaits. Les créateurs de logiciels de numérisation disent qu'ils ne peuvent pas être entièrement audités, pour des raisons juridiques et éthiques. Mais voici les preuves jusqu'à présent :
  • L'année dernière, un article du New York Times a montré comment les scanners CSAM de Google avaient faussement accusé deux pères d'envoyer de la pornographie juvénile. Même après que les pères aient été explicitement innocentés par la police, Google a maintenu leurs comptes fermés.
  • Les données envoyées aux flics par le Centre national américain pour les enfants disparus et exploités (NCMEC) - l'agence gouvernementale qui sera chargée d'analyser beaucoup plus de données sur les utilisateurs si EARN IT passe - sont loin d'être exactes. En 2020, la police irlandaise a reçu 4 192 signalements du NCMEC. Parmi ceux-ci, seuls 852 (20,3 %) ont été confirmés comme étant de véritables CSAM. Seuls 9,7 % des signalements ont été jugés « exploitables ».
  • Une étude de Facebook a révélé que 75 % des messages signalés par son système de scan pour détecter le matériel pédopornographique n'étaient pas «*malveillants*» et incluaient des messages comme de mauvaises blagues et des mèmes.
  • LinkedIn a signalé 75 cas présumés de CSAM aux autorités de l'UE en 2021. Après examen manuel, seuls 31 de ces cas, soit environ 41 %, impliquaient des CSAM confirmés.

L'idée de soumettre des millions de personnes à de fausses accusations de maltraitance d'enfants est horrible. Le NCMEC exportera ces fausses accusations vers les communautés vulnérables du monde entier, où elles pourront être portées par des forces de police qui ont encore moins de responsabilités que les forces de l'ordre aux États-Unis. Les fausses accusations sont un prix que les partisans d'EARN IT semblent prêts à payer.

Nous avons besoin de votre soutien pour arrêter le EARN IT Act une fois de plus. Les partisans des droits numériques ont envoyé plus de 200 000 messages au Congrès pour tuer les versions antérieures de ce projet de loi. Nous l'avons battu deux fois auparavant, et nous pouvons le refaire.

Il existe actuellement des propositions dangereuses qui pourraient également imposer des systèmes de scan côté client au Royaume-Uni et dans l'Union européenne. Mais nous n'avons pas besoin de nous résigner à un monde de surveillance constante. Dans les pays démocratiques, les partisans d'un Internet libre, sécurisé et privé peuvent gagner, si nous prenons la parole maintenant.

Source : EFF

Et vous ?

Que pensez-vous d'un tel projet de loi qui s'appuie sur un prétexte comme la pédocriminalité pour autoriser la fouille des messages sans mandat ? Est-il, selon vous, justifié ?
Qu'est-ce qui pourrait, selon vous, expliquer que le projet soit présenté à nouveau pour la troisième fois ?
Comprenez-vous les craintes de l'EFF ?

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Avatar de SimonKenoby
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 22/04/2023 à 19:51
Le problème c'est que le grand publique ne se rend pas compte de ce que ça implique... J'en discutais avec mes parents il y a quelques semaines, en leur expliquant que j'étais contre. Ils ne comprenaient pas trop bien pourquoi c'était un problème, "tant qu'on a rien a se reprocher". Ensuite je leur ai demandé ce qu'ils penseraient si l'était installait dans chaque bureau de poste des agents chargé d'ouvrir et de lire tout le courrier et colis transitant par la, même si on ne faisait rien d'illégal.

Si non, si je suis un criminel et que je veux protéger mes communications, je n'utiliserais pas whatsapp... Ou j'échange mes clé publique avec mes complices via une clé USB, et ensuite je chiffres les messages sur mon ordinateur avant de les envoyer. Leur algo de détection ne pourrons rien faire contre des messages déjà chiffré.
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Avatar de lsbkf
Membre actif https://www.developpez.com
Le 08/09/2023 à 12:10
Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
La dysphorie de genre est toujours une maladie mentale, quand on écoutes ceux qui en sont atteint et qui prétendent qu'on peut se faire couper la queue le mardi pour devenir une femme, et redevenir un homme la semaine suivant sans doute en se faisant greffer une cote entre les cuisses.
Ces gens là ont l'intelligence d'enfants de 3 ans, ils ont eu un pet au casque au moment de la présexualisation et le mieux qu'on puisse leur proposer est un psychothérapie ou des électrochocs.
C'est incroyable qu'on puisse appeler à la torture sur des gens qui ont fait du mal à personne, se faire upvote, et que la modération s'en touche la nouille. Ce n'est même plus une question de liberté d'expression, la torture des transgenres c'est quelque chose qui arrive encore aujourd'hui en France. Et après on nous dit qu'on en fait des caisses et que c'est les LGBT+ qui sont extrémistes. Comment voulez-vous débattre sereinement dans cet environnement ?
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Avatar de alexetgus
Membre averti https://www.developpez.com
Le 22/04/2023 à 19:59
Une clé publique, tu peux la donner en direct live sur le web, personne ne pourra rien en faire à part t'écrire. Tant que tu gardes bien au chaud ta clé privée, tu n'as rien à craindre.
PGP a été inventé pour ça. C'est la bête noire des curieux ! Et donc des états...

Pour ce qui est du "j'ai rien à cacher", on me fait toujours le coup.
Mais quand tu dis à la personnes "alors ça ne te dérange pas si je viens te regarder sous la douche, tu n'as rien à cacher", elle devient plus nuancée. "Oui à la surveillance mais..."
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/04/2023 à 9:46
Citation Envoyé par SimonKenoby Voir le message
Le problème c'est que le grand publique ne se rend pas compte de ce que ça implique... J'en discutais avec mes parents il y a quelques semaines, en leur expliquant que j'étais contre. Ils ne comprenaient pas trop bien pourquoi c'était un problème, "tant qu'on a rien a se reprocher"
Le commun des mortels se fout royalement qu'il soit espionné jusque dans ses WC pour une raison très simple: Il ne comprend rien au fonctionnement de ce qu'il utilise!!!

Pour s'en convaincre, il suffit de prendre quelques exemples:

1. L'utilisateur d'un PC Windows qui "protège" ses données en chiffrant les données de son disque dur à l'aide de "BitLockers" dont les clés de déchiffrement sont stockées chez... Microsoft!

2. Ce même utilisateur qui archive ses données privées en clair sur OneDrive, Dropbox ou autres services Cloud

3. Ce gars si heureux de sa télévision dernier cri connectée à internet qui lui évite d'utiliser sa télécommande en répondant à sa voix: Un mot et tu changes de chaîne TV, un autre mot et tu augmentes le son... Est-ce que le gars émerveillé de cette technologie a poussé sa réflexion jusqu'à penser que sa télévision l'écoute en permanence pour détecter ses ordres?
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Avatar de Jules34
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 05/09/2023 à 10:58
Citation Envoyé par totozor Voir le message
A quelle point cette affirmation est fausse?
Oui, la dysphorie de genre nuit à la santé mentale des mineurs que ce soit un jeune qui veut de/retransitionner ou qui veut transitionner.
Oui, se rendre compte qu'on a fait un transition et qu'on veut faire machine arrière peut être mentalement compliqué.
Non, ce n'est pas si compliqué que ça, on sait que le chemin peut être fait, on l'a déjà fait.
Quelle ignorance du sujet!
La dysphorie de genre était une maladie mentale jusqu'en 2019. Qu'on en fasse l'éloge aujourd'hui ne me surprend pas, tant la société de consommation veut vous persuader que tout est possible, tant que vous consommez quelque chose. La quête de soi, de qui on est, l'acceptation de soi, qui est le combat d'une vie pour chacun d'entre nous ne passe par la médecine, mais vous semblez être ultra militant alors je ne vais même pas m'aventurer plus en avant dans cette discussion.

Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les jeunes ont justement l'occasion de transitionner ou préparer une transition qui limitera les opérations à subir (je suppose que c'est de ça qu'elle parle quand elle parle d'endommager de façon permanente son corps).
La transition permet, dans pas mal de cas, de devenir ce que l'on veut être. Combien de personne transgenre, le revendiquent publiquement et pourraient passer inaperçues si elles le voulaient?
C'est pas du tout ce que disent les statistiques sur le suicide chez les adolescents/adultes qui ont joués à ce petit jeu. Mais j'imagine qu'encore une fois ce comportement n'est pas le fait de celui qui le met en place mais bien sûr, encore et toujours, la faute des autres .

Pis bon, si on me retire un Rein j'en aurais plus qu'un et j'aurais une grosse cicatrice. Cette croyance en les progrès de la médecine, que ce soit d'un point de vue chirurgical ou des cachetons qui "minimiseront" une future opération (non mais vous vous rendez compte ?), en dit plus long sur les tenants de ce mouvement que le reste. Non seulement c'est ridicule et permanent, mais en plus ça passe par la chirurgie et prendre des hormones. Dire que c'est anodin la c'est carrément malhonnête. Par contre j'aurais une clinique, je me dirais effectivement, y'a du potentiel en $$$....

La clé, c'est pas de devenir ce que l'on veut être, c'est de devenir qui l'on est, en l'acceptant, et c'est largement différent.

No offense.
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Avatar de Lcf.vs
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/09/2023 à 5:19
Waouh, les gars, c'est toujours épatant de voir des gens, comme vous, argumenter avec une telle violence de propos et un tel jugement sans rien connaitre au sujet.

La dysphorie de genre n'est pas une maladie mentale

Depuis 2013, l'APA insiste sur le fait que « la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative. »

Confusion entre transgenrisme et transition

Être une personne transgenre, ça n'implique pas forcément de transitionner.

Que l'on transitionne ou pas, on en est pas moins une personne transgenre, si on souffre de dysphorie de genre...

Transitionner, ce n'est pas forcément ce que vous croyez

« La transition est un ensemble de démarches qu'il est possible de faire pour modifier soit son genre social, soit son apparence physique, soit son état civil, ou bien une combinaison de ces éléments, voire tous ces éléments. Aucune de ces démarches n'est obligatoire.

Pour certaines personnes transgenres, la transition peut donc strictement se limiter au fait d'assumer sa réelle identité de genre, plutôt que celle assignée à la naissance, sans qu'aucun des éléments précités n'ait été modifié.

Le taux de personnes transgenres parmi la population

Plein de personnes, aussi, ne transitionneront jamais, juste par peur de tout ce que ça impliquerait dans leur vie, parce qu'il y a d'autres priorités, parce qu'il leur est parfois juste plus facile de faire comme si de rien n'était, quitte à en souffrir, ...

Donc, entre ces personnes-là, celles dont la transition n'a rien de visible, ... au final, vous en connaissez sans doute bien plus que ce que vous pensez !

On ne devient pas une femme ou un homme par la transition

Aucune personne transgenre saine d'esprit et suffisamment informée sur le sujet n'affirmera le devenir !

Quels que soient les changements opérés pendant la transition, s'il y en a, ils ne servent qu'à modifier l'expression de genre et l'apparence d'une personne transgenre pour la faire correspondre avec son identité de genre... afin d'aider à y trouver son propre équilibre psychologique, tout comme le font des personnes cisgenres aussi, que ce soit par leur style vestimentaire, leur attitude, de la chirurgie esthétique, qu'elle soit de "complaisance" ou réparatrice.

Étrangement, quand une personne cisgenre se fait mettre des implants, se fait injecter des toxines, ... à des fins purement esthétiques, ça semble choquer bien moins de monde.

La transition, une question d'intérêts financiers ?

On sait qu'environ 50% des personnes transgenres qui transitionnent... le font hors parcours médicalisé, pour diverses raisons.

Ce n'est évidemment pas recommandé, puisque ça peut impliquer de la prise de produits douteux et/ou de n'avoir la sécurité d'un suivi de tolérance que peut en avoir son corps (surdosages, etc.)... Néanmoins, cette pratique fait partie de la réalité de terrain et n'en fonctionne pas forcément moins bien... mais encore faut-il que les personnes en soient suffisamment informées, plutôt qu'elles ne fassent vraiment n'importe quoi et mettent leur vie en danger.

Du coup, quand on sait que ces produits du marché parallèle sont, en réalité, des produits du quotidien de plein de personnes cisgenres... en fait, ces personnes hors parcours médicalisé sont simplement sur le marché pharma correspondant à leur identité de genre, plutôt qu'au marché pharma de leur genre assigné à la naissance.

Financièrement, c'est donc en balance neutre ! Idem pour les opérations esthétiques et autres, puisque les personnes cisgenres en font aussi.

Pourquoi certaines personnes détransitionnent ?

Alors, c'est un fait, il y a des personnes qui détransitionnent... il y a diverses raisons potentielles à cela :
  • Certaines personnes n'ont pas eu un bon accompagnement psychologique préalable (d'autant plus si hors parcours)
  • Elles ont pu vouloir aller au-delà, dans les changements de transition, de leur propre besoin psychologique (souvent par influences externes, même réellement bienveillantes)
  • Ou tout simplement, parce que les dysphories de genre peuvent aussi évoluer au cours d'une vie
  • ...


Les personnes transgenres et le suicide

Tristement, oui, on sait que pas mal de personnes transgenres se suicident... MAIS !

Si vous lisez correctement la page dédiée sur Wikipedia, citée précédemment, vous remarquerez plusieurs choses importantes :
  • Ces statistiques prennent en compte toutes les personnes transgenres, qu'elles aient transitionné ou pas... (contrairement à ce qui a été dit, rien n'indique que ça ne concerne que "ceux qui ont joué à ces petits jeux"
  • Il y est aussi dit qu'un simple changement de transition, tel que l'abandon du deadname, réduit déjà le taux de suicide et d'idées suicidaires
  • Qu'une portion des personnes se suicidant, le font à la suite d'avoir dévoilé à leur entourage qu'elles sont des personnes transgenres... perdre une partie de son entourage, c'est un choc psychologique hyper violent !
  • Une autre partie de ces personnes, qui se suicident, le font par manque d'information sur ce que la transition peut leur apporter, comme aide psychologique
  • Une partie aussi peut se suicider à cause de changements qui ratent (tout comme ça arrive à des personnes cisgenre dont la chirurgie esthétique a foiré, par exemple)
  • Une partie peut se suicide pour avoir été trop loin (là aussi, comme pour des personnes cisgenres)
  • ...


Je n'ai plus les chiffres sous la main, sur le sujet... mais, justement, le taux de suicide est bien moindre post-transition que pre-transition !

Le non-sens de cette loi

Comme mentionné dans plusieurs points précédents, le manque d'informations sur le sujet peut avoir pas mal de conséquences fâcheuses, voire dramatiques.

Ce n'est pas parce qu'une personne est informée qu'elle va aller jusqu'à l'opération, qu'elle va se suicider, ... bien au contraire, pour certaines, ça peut être bien juste se résumer à comprendre ce qui lui arrive et potentiellement juste en avoir un bon accompagnement psychologique l'aidant à mieux s'accepter ainsi, ou ne changer que son deadname, par exemple... ou éviter des drames à cause de mauvais produits, mauvais dosages, ...

Le fait de cacher ces informations, c'est condamner ces personnes à juste en souffrir au moins jusqu'à l'âge adulte, pour avoir enfin le droit de savoir qu'il existe des solutions, qu'elles ne sont pas juste folles, ... mais ça n'en réduit pas la dysphorie, ni les impacts psychologiques permanents pouvant s'être installés en attendant !

Ce genre de solution, ça équivaut à dire à une personne qui a un cancer, qu'on a potentiellement de quoi l'en traiter, si on ne tarde pas trop... laissant ce cancer se développent en attendant un délai arbitraire... avant de le lui dire.

Moralité, avant de critiquer et prendre parti sur un sujet, faites vraiment vos recherches pour savoir de quoi vous parlez, bordel ! si ça reflète votre façon de chercher l'info dans votre métier, j'espère ne jamais tomber sur quoi que ce soit qui ait été codé par vos "soins".

Une des premières qualités requises pour être un.e bon.ne dev, c'est d'être capable de chercher l'information !
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 06/09/2023 à 12:58
cette loi, c'est comme pour beaucoup d'autres choses une facilité tranchante (sans doute idéologisée) sur un problème complexe qui mérite une prise en charge complexe..

Le minimum ce serait d'avoir une information complète, équilibrée, sourcée, basée sur des consensus des experts du sujet. Chose qu'on ne trouvera pas dans un discours militant dans un sens ou l'autre (notamment une vidéo courte d'un "influenceur" pour faire un cliché).

Donc, il ne faudrait pas interdire, mais réguler l'expression et juger au cas par cas selon le contenu...

Car il y a quand même un enjeu important. On parle de transition idéologique, mais dans le tas, il y a des mineurs qui se font opérer et qui prennent des hormones. Comme vous l'avez dit, ce n'est ni anodin, ni réversible ad integrum, ni sans risque (car tout geste médical ou chirurgical a un risque)

Or, les mineurs sont caractérisés par :
  • leur caractère influençable (qui les rend vulnérables à des groupes d'influence qui ont leur agenda politique)
  • leur manque d'expérience
  • leur développement cérébral incomplet (c'est un fait), qui limite l'inhibition entre autres.

C'est pas pour rien si le concept de mineur existe.

De plus, avoir un trouble de l'identité sexuelle est un phénomène psychologique transitoire banal dans la normale au moment de la puberté. Rien que dans mon entourage, je connais pas mal de filles personnalité "garçon manqué" qui voulaient vraiment être un garçon à cette époque. aujourd'hui ce sont toutes des mères épanouies (et une en couple avec une femme). Je ne dis pas que la dysphorie de genre n'existe pas, juste que chez les enfants c'est assez ordinaire et en général transitoire.

En Suède, ils ont facilité la procédure chez les enfants en pionniers et ont eu une explosion des demandes. Maintenant ils ont quasi interdit la procédure suite au retour d'expérience...
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Avatar de binarygirl
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 08/09/2023 à 22:34
La haine envers les LGBT va généralement de pair avec la haine des étrangers, la haine des autres en général, avec l'extrémisme politique, le complotisme et la malveillance.
Mais je crois que derrière la haine des autres il y a toujours en arrière-plan la haine de soi-même, un manque d'estime personnelle, des frustrations, des échecs personnels qui poussent à l'outrance. Car les gens qui sont bien dans leur peau ne passent pas leur temps à cracher leur bile sur Internet. Ce n'est pas productif et ça ne fait pas avancer dans la vie.

Donc, même si je suis choquée par certaines interventions, j'essaie quand même de me placer du point de vue de l'autre personne car je me dis qu'elle est probablement en souffrance. On peut être gentil, faire preuve de compréhension, dialoguer mais on ne peut pas résoudre les problèmes des autres.

Je pense que la haine devrait être classée dans le DSM comme un trouble mental, et une grande partie de la population s'y retrouverait. Peut-être que ça remettrait les pendules à l'heure, car honnêtement il y a beaucoup de gens cinglés.

C'est vrai ça, pourquoi les frustrés de la vie ne se posent pas de question sur leur santé mentale...
Je connais des trans et ils/elles sont des personnes épanouiEs aujourd'hui, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

A côté de ça, il y a beaucoup de complotistes qui ont déjà quitté le monde réel et sont même en rupture avec la société, mais apparemment le problème majeur de la société c'est les trans ou le voile. Comme toujours, c'est plus facile de s'en prendre à des minorités quand on cherche des boucs émissaires.
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Avatar de Lcf.vs
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/09/2023 à 15:41
Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Mais encourager les jeunes à se faire castrer, c'est normal.
Déjà, par ton fanatisme qui n'en a rien à foutre du bien-être des autres, les seules personnes auxquelles tu fais référence, par cette idée que ce soit encouragé, c'est à d'autres fanatiques... qui ont juste une vision totalement opposée.

Sauf qu'entre ces 2 bandes de fanatiques irréfléchies que vous êtes, il y a de vraies personnes, avec de vraies souffrances ou de vraies compétences pour ne pas encourager le premier crétin venu avec une lubie... mais bien le proposer comme une solution thérapeutique quand il s'avère que c'est un besoin réel pour le bien-être de la personne.

En fait, votre guerre du pour et du contre, on s'en balance, tout comme vous vous en balancez des personnes concernées, tout en prétendant le contraire, juste pour faire de votre gueule.

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Tout comme prétendre que l'on peut redevenir un homme après une telle opération
Aucun homme transgenre ne prétend devenir un homme, aucune femme transgenre ne prétend devenir une femme... ces personnes le sont déjà... les seules personnes prétendant le contraire, ce sont les ignares comme toi, qui n'ont rien compris à rien.

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Si vous cautionnez ce discours et que vous êtes LGBTQ+, vous êtes un malade mental.
Mec, consulte mieux ton DSM, il doit y avoir une volée de chapitres te concernant

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
C'est pour cela que tant de gays ne vous supportent pas
Encore une excellente preuve de ton manque de jugeote : un mec gay est attiré par des hommes... c'est donc un peu logique qu'il n'ait pas d'attirance pour une femme transgenre... et inversement.

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
N'importe quel psychiatre recommanderait effectivement un enfermement sous camisole de force et une psychothérapie de choc.
Pour tenir des propos tels que les tiens ? assurément

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
La dysphorie de genre est une maladie mentale listée dans le DSM-IV
Pour info, le DSM-IV, il a été paru en 2013, donc certainement pas écrit la même année, vu la taille de la brique, déjà... mais, en plus, l'organisation qui le publie, l'APA, a justement tenu à corriger le tir, dès l'année suivante, pour affirmer que CE N'EST PAS UNE MALADIE MENTALE et l'a d'ailleurs déréférencée comme telle dès la version suivante, le DSM-V.

Alors, tout à coup, tes experts que tu considères comme références, auteurs de la V4... ont perdu toute crédibilité à la V5... mais restent toujours crédibles sur leurs propos de la V4 ? y a pas un truc WTF dans ta logique, là, non ?

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Mais en poussant cette idéologie Queer dans la société, on augmente mécaniquement le malêtre, le taux de suicide et les faux diagnostics.
Tiens, marrant, tu parles d'augmentation de faux diagnostics, alors, je ne disconviens pas qu'il puisse y en avoir, tout comme il y a des personnes qui transitionnent en flouant leurs praticiens pour de mauvaises raisons, comme l'auto-objectification, ... mais ton propos-même sous-tend qu'il y a donc de vrais aussi... et c'est justement autant à cause des faux, que des vrais, qu'il faut que les gens soient le mieux informés possible, autant parce que les vrais ont vraiment besoin de ces aides... que les faux devraient être mieux informés sur la connerie qu'ils envisagent de faire... c'est pas en cachant l'info sous le tapis que ça va aider.

qui se soigne spontanément dans 85% des cas, avec une psychothérapie le reste du temps. Sachant que pour l'immense majorité, il ne s'agit pas d'une condition physique mais psychanalytique.
Psychothérapie qui leur évitera les idées suicidaires et le passage au bistouri.

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
le milieu Queer est rempli de malades mentaux.
À lire ton propos, la communauté de devs n'en est pas exempte non-plus, tristement.

Comme si le fait d'avoir des organes génitaux masculin ou féminin était une pathologie. Le seul cancer, c'est le Queer qui attaque le système immunitaire mental,

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Tous les jours, des services logistiques livrent des milliers d'élements reposant sur des algorithmes codés par mes soins, et sans eux vous n'auriez peut-être ni four, ni de machine à laver, ni même surgelés. Certes ce ne sont que quelques dizaines de milliers de lignes parmi des millions, mais si elles vous déplaisent je vous suggère de renoncer à votre confort moderne.
Mais ouiiii, t'es l'auteur de La Création, aussi ?

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
je suis certain que le transgender est incontestablement une pathologie mentale
Mais ta certitude, on s'en bat les flancs, elle ne vaut rien x)

Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Je vous suggère aussi d'éviter d'écrire en rouge gras, comme si vos interlocuteurs étaient des illettrés et que seul vous aviez reçu la révélation
Non, pas illettré, juste ignare et fanatique...

Et, c'est pas que j'aie reçu la révélation, c'est plutôt que je suis personnellement concernée par le sujet, étant dans le cas et que, depuis ma toute petite enfance, c'est qqch qui m'a toujours hantée et qui a été très ressenti par les personnes avec qui j'ai été en couple, bien que personne ne m'ait ni encouragée, ni soutenue, ni informée sur le sujet.. et, pourtant, justement, j'suis pas fanatique, j'encourage personne, bien au contraire.

Alors, t'as pitêt vaguement lu sur le sujet... mais, moi, c'est toute ma vie, que je l'ai ressenti/subi... et 1/4 de siècle que j'me documente réellement dessus, à sacrément en soupeser tous les tenants et aboutissants, avant d'enfin transitionner, il y a un peu plus d'un an... et, comme je l'évoquais, toutes les personnes transgenres ne vont pas jusqu'à l'opération... pour preuve, dans mon cas, ça n'a même jamais été une option que j'ai souhaitée.

DANS TOUS LES CAS, QUOI QUE TU EN PENSES, CE N'EST PAS À TOI DE DÉCIDER POUR LE BIEN-ÊTRE DES AUTRES et encore heureux... j'voudrais pas voir ce que donnerait une société où tout le monde devrait être comme toi, parce que tu l'as décidé, ayant subi une ablation cérébrale.
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Avatar de Lcf.vs
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/09/2023 à 20:42
@ddoumeche Allez, j'reviens de façon un peu plus amicale, parce que tes propos font écho d'un énorme amalgame : il n'y a aucun rapport entre le sexe et le genre, si ce n'est justement, qu'erronément, on t'assigne un genre par défaut, dès la naissance, sur base de ton sexe.

Du coup, en effet, plein de personnes transgenres n'iront pas jusqu'à une opération... si ça ne leur est pas nécessaire... d'ailleurs, c'est la nuance entre une personne transsexuelle et une personne transgenre.

Donc, ce serait une erreur que de priver les gens de l'information leur permettant de définir leur genre, parce qu'en fait, personne n'est mieux placé que soi-même pour le savoir/définir... juste parce que certain.e.s s'en "mutilent", comme tu dis ? (Au passage, quand on parle de mutilation chez les personnes transgenres, il ne s'agit pas forcément de mutilations du sexe, hein... mais bien de mutilations diverses comme ça se retrouve chez pas mal d'ados en mal-être... il y a juste qu'un.e ado transgenre n'ayant pu transitionner est quasi d'office en mal-être, ce qui en fait donc logiquement exploser les statistiques, c'est une évidence).

Pour ma part, je suis une nana transgenre super atypique... je ne rentre dans aucun cliché, je ne suis pas maniérée, je ne suis pas "refaite", je ne surjoue en rien, pas de voix travaillée, très peu de maquillage, à peine un coup de crayon aux yeux... alors, oui, j'porte des tenues un peu plus dites "féminines" mais, pour moi, c'est juste mon style, les fringues n'ont pas de genre et, d'ailleurs, le maquillage, comme les apparats vestimentaires, plein sont passés d'un genre à un autre durant l'histoire de l'humanité.

Il y a juste que, oui, les gens qui me connaissent au moins un peu (ou même les nanas en soirées), à part les rares personnes faisant un vrai blocage, tout le monde est assez unanime : on ressent vite que, malgré les apparences physiques, je suis une femme, quand on en ressent pas carrément mon orientation lesbienne.

Comme tu vois, j'pense qu'on est super loin de tes revendications ou celles de ces partisans de la loi voulant bloquer l'accès à l'information qui a pu m'aider à me définir, à voir ce qui était pour moi un besoin ou non, ... et même si on était en plein dedans malgré tout, ce n'est pas aux gens qui poussent VERS ou dans le SENS OPPOSÉ d'en décider pour les personnes concernées, c'est un véritable travail d'analyse et d'accompagnement psy minutieux qui peut réellement aider la personne à définir ce qu'il y a lieu de faire pour son réel besoin... en espérant juste tomber sur un psy arrivant à être réellement impartial... parce que les psys sont des humains aussi et certain.e.s ne sont pas QUE motivé.e.s par les besoins de leurs patient.e.s.

À mes yeux, le militantisme LGBTQIA+ n'a qu'une raison d'être : veiller à ce qu'on préserve nos droits, à avoir le meilleur accompagnement possible et, justement, à ce que l'accès à l'information soit protégé pour être disponible pour tou.te.s... osef de l'âge, on ne fait parler que de genre, là.

Je pense même que tu seras d'accord avec moi sur une autre évidence : que tu sois une personne transgenre ou non, qu'il y ait une conscientisation des autres genres et/ou qu'ils ne sont pas liés au sexe... dès ton plus jeune âge, on te pousse déjà à te conformer à un genre, pendant que tu définis ta propre identité, celui assigné par défaut... même si ce n'est pas celui qui te correspond ! Pourquoi serait-il plus logique que tu doives te conformer à l'un, plutôt qu'à un autre ?

La "théorie du genre" n'a pas pour but de te faire en changer... elle a pour but de t'aider à mieux te connaître, te comprendre, toi-même... y compris, d'ailleurs, même si c'est pour simplement confirmer que t'es bien du genre assigné par défaut. Et cette théorie aide aussi les personnes au genre fluide à se définir... pourtant, de toutes ces personnes fluides, je n'en connais aucune étant allée jusqu'à des hormones ou opérations.

Bref, j'pense comprendre ta véhémence, sincèrement... elle est à orienter que contre la minorité de personnes qui ne cherchent pas le bien-être des personnes transgenres... pas contre les personnes transgenres, ni contre leurs véritables alliés.

C'est comme dans tout mouvement, il y a un fanatisme irréfléchi pour, un fanatisme irréfléchi contre... mais ils mènent une guerre entre eux qui ne concernent même pas réellement les gens qui justifient que cette cause existe, ils en font plutôt des victimes qui n'ont rien demandé de ce genre... tenant plus de l'extrémisme qu'autre chose.
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