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L'algorithme de recommandation TikTok continuerait de pousser au suicide les enfants vulnérables,
Le dernier suicide lié à TikTok révèle des problèmes majeurs liés à l'algorithme de l'application

Le , par Bill Fassinou

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L'algorithme de recommandation de TikTok fait de nouveau l'objet de critiques après qu'un rapport publié jeudi a allégué qu'il a probablement poussé au suicide un adolescent de 16 ans dans l'État de New York, aux États-Unis, en 2022. Le rapport a révélé que l'algorithme de recommandation de TikTok partage continuellement avec les utilisateurs de la génération Z des flux ininterrompus de vidéos déprimantes et qui glorifient le suicide, ignorant parfois leurs centres d'intérêt. Ces allégations arrivent à un moment où l'application fait l'objet d'une surveillance étroite de la part des régulateurs en ce qui concerne ses impacts sur la santé mentale des enfants.

Un utilisateur de TikTok passerait en moyenne 95 minutes par jour sur la plateforme, soit plus d'une heure et demie à parcourir des vidéos de 3 secondes à 3 minutes. Et comme l'ont révélé de nombreuses études, la base d'utilisateurs est très jeune. Selon certaines sources, sur les 80 millions d'utilisateurs mensuels actifs aux États-Unis, 60 % ont entre 16 et 24 ans. Avec plus d'un milliard d'utilisateurs, cela signifie qu'un grand nombre de jeunes influençables consomment le contenu de TikTok à un rythme alarmant dans le monde entier. Mais TikTok dispose-t-il de filtres adéquats pour protéger ses utilisateurs des contenus potentiellement dangereux ?

De nombreux rapports d'enquête ont montré au fil des ans que ce n'est pas le cas. L'algorithme de TikTok a longtemps été critiqué pour avoir conduit les utilisateurs dans un "trou de lapin", en faisant apparaître des vidéos similaires à plusieurs reprises dans son flux principal (connu sous le nom de "Page pour vous"), de sorte que les utilisateurs sont bombardés de manière répétée avec des contenus potentiellement dangereux. TikTok s'est efforcé de réduire la toxicité de son contenu en boucle, mais le contenu nuisible continue de proliférer sur la plateforme et les chercheurs et les psychologues pour enfants observent cela avec une grande inquiétude.


Un nouveau rapport d'enquête rendu public par Bloomberg jeudi a révélé que le nombre de suicides des utilisateurs de TikTok ne cesse d'augmenter et que plusieurs indices montrent que l'algorithme de recommandation de TikTok expose de plus en plus les utilisateurs à des flux ininterrompus de vidéos déprimantes et glorifiant le suicide. Le cas le plus récent documenté dans le rapport est le suicide de Chase Nasca, un adolescent de 16 ans, l'année dernière. Après sa mort, l'inspection de son compte TikTok a révélé un flot ininterrompu de clips sur l'amour non partagé, le désespoir, la douleur et ce que beaucoup glorifient comme l'échappatoire ultime : le suicide.

« Enlevez la douleur. La mort est un cadeau », peut-on lire dans une vidéo publiée sur le compte en février dernier, quelques jours avant le premier anniversaire de la mort de Nasca. Dans une autre, une voix masculine dit : « je vais me mettre un fusil de chasse dans la bouche et me faire sauter la cervelle par l'arrière de la tête », et une voix féminine répond : « cool ». Selon le rapport, le flux était à peu près le même dans les jours qui ont précédé la mort de Nasca. Le 13 février 2022, le flux de TikTok aurait montré à Nasca une vidéo d'un train arrivant en sens inverse, accompagnée de la légende : « je suis allé faire un petit tour pour me vider la tête ».

Cinq jours plus tard, Nasca s'est arrêté sur les rails de la Long Island Rail Road qui traversent le hameau de Bayport, dans l'État de New York, à environ 800 mètres de sa maison. Il a appuyé son vélo contre une clôture et s'est engagé sur la voie, dans un virage aveugle dont ses parents lui avaient signalé l'existence depuis qu'il était en âge de marcher. Nasca a envoyé un message à un ami : « je suis désolé. Je n'en peux plus ». Un train a pris le virage, et il n'était plus là. Il est bien sûr impossible de connaître les raisons pour lesquelles Nasca a mis fin à ses jours. Les facteurs qui conduisent au suicide sont souvent multiples, et il n'a pas laissé de mot.

Mais le rapport signale que deux semaines après sa mort, sa mère, Michelle, a commencé à fouiller ses comptes de médias sociaux, désespérément à la recherche de réponses. Lorsque Michelle a ouvert TikTok sur l'iPad de son fils, elle a découvert une bibliothèque de plus de 3 000 vidéos que son fils avait mises en signet, aimées, sauvegardées ou marquées comme favorites. Elle a pu voir les termes et les centres d'intérêt que son fils avait recherchés, notamment Batman, basket-ball, haltérophilie, discours de motivation. Michelle pouvait voir également ce que l'algorithme lui avait apporté : de nombreuses vidéos sur la dépression, le désespoir et la mort.

Alors que le débat politique se poursuit, les chercheurs et les psychologues pour enfants sont de plus en plus inquiets. Des enquêtes menées auprès d'adolescents ont révélé une corrélation entre les médias sociaux et la dépression, l'automutilation et le suicide. Les données des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) montrent que près d'un adolescent sur quatre a déclaré avoir sérieusement envisagé de se suicider en 2021, soit près du double de ce qu'il était dix ans plus tôt. L'American Psychological Association et d'autres autorités attribuent en partie la responsabilité de ce phénomène aux médias sociaux.

Lors d'une audition au Congrès en mars, un représentant a évoqué la mort de Nasca en montrant à Shou Chew, PDG de TikTok, certains des vidéos que la plateforme avait envoyés au garçon et en lui demandant s'il laisserait ses propres enfants regarder de tels contenus. Le même mois, les parents de Nasca ont une plainte pour décès injustifié devant le tribunal de l'État de New York contre TikTok, ByteDance et la compagnie de chemin de fer. Une porte-parole de TikTok, Jamie Favazza, a refusé de commenter l'affaire, mais a déclaré que l'entreprise s'engage à assurer la sécurité et le bien-être de ses utilisateurs, en particulier des adolescents.

L'algorithme de recommandation original de TikTok a été conçu par une équipe d'ingénieurs chinois travaillant pour ByteDance. Cependant, si l'application a été conçue en Chine, elle est utilisée presque partout sauf en Chine. Elle ne peut même pas être téléchargée en Chine. TikTok affirme que son algorithme est désormais géré par des ingénieurs du monde entier, avec des équipes basées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Mais de nombreux anciens employés de l'équipe "confiance et sécurité" de l'entreprise, interrogés par Bloomberg Businessweek, affirment que les cadres et les ingénieurs de Pékin détiennent toujours les clés.

Dans un monde où l'information est infinie, les algorithmes sont des règles inscrites dans les logiciels qui aident à trier ce qui peut être significatif pour un utilisateur et ce qui ne l'est pas. L'algorithme de TikTok est entraîné à suivre chaque swipe (défilement), like, commentaire, rewatch (revisionnement) et abonnement, et à utiliser ces données pour sélectionner le contenu afin de maintenir l'engagement des utilisateurs. Un plus grand engagement, à son tour, augmente les recettes publicitaires. L'entreprise a tellement perfectionné son système de recommandation que les utilisateurs pensent parfois que l'application lit dans leurs pensées.

D'autres plateformes de médias sociaux utilisent des moteurs de recommandation similaires. Mais selon Guillaume Chaslot, un scientifique français spécialisé dans les données, l'algorithme de TikTok se distingue par sa portée. Guillaume Chaslot a travaillé sur l'algorithme de YouTube et consulte aujourd'hui le gouvernement français sur ses efforts de régulation des plateformes en ligne. Son expérience sur le terrain lui laisse penser que l'algorithme de TikTok contrôle une plus grande part du contenu qui arrive sur le fil d'un utilisateur que celui de la plupart des autres plateformes de médias sociaux, notamment Reels (Instagram) et Shorts (YouTube).

« Et lorsque le contenu dépressif est bon pour l'engagement, il est activement promu par l'algorithme », dit-il. Des inquiétudes sur l'algorithme de recommandation de TikTok ont été soulevées en interne depuis au moins 2020. À l'époque Charles Bahr, ancien responsable de la vente de publicités chez TikTok en Allemagne, dit avoir averti ses supérieurs que l'algorithme envoyait aux utilisateurs de la génération Z des flux incessants de vidéos déprimantes qui glorifient le suicide. Mais il a déclaré que lorsqu'il a commencé à trop insister sur le sujet, il a été licencié pour fraude présumée sur ses notes de frais et utilisation abusive des outils de l'entreprise.

Les psychologues affirment qu'il est plus difficile pour les adolescents de résister aux propriétés addictives des algorithmes, car leur cortex préfrontal, responsable de la prise de décision, du jugement et du contrôle des impulsions, n'est pas encore complètement développé. Toutes les plateformes de médias sociaux ont été critiquées pour avoir diffusé des contenus addictifs aux adolescents, pour avoir nui à leur santé mentale et pour avoir recueilli subrepticement des données sur eux. Mais lorsqu'une entreprise chinoise se livre à de telles pratiques, les législateurs américains ont tendance à la dépeindre sous un jour particulièrement sinistre.

La crainte que le gouvernement chinois n'exige de TikTok qu'il lui remette les données de ses utilisateurs ou que le moteur de recommandation de l'application favorise les intérêts chinois a incité l'Union européenne, les États-Unis, le Canada et d'autres pays à interdire l'utilisation de l'application sur les appareils fournis par le gouvernement. Certains campus universitaires américains l'ont bloquée sur leurs réseaux Wi-Fi et, en avril, l'Assemblée législative du Montana a été la première à adopter un projet de loi bloquant l'application sur tous les appareils personnels. D'autres projets de loi de ce type sont également à l'étude au Congrès américain.

Source : Bloomberg

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des allégations selon lesquelles l'algorithme de TikTok pousse les adolescents au suicide ?
Utilisez-vous TikTok ? Si oui, avez-vous déjà été confronté à un flux ininterrompu de contenus toxiques ?
Selon vous, comment TikTok pourrait réduire le pourcentage de contenus toxiques recommandés par son algorithme ?
Pensez-vous que TikTok laisse volontairement son algorithme recommander des contenus toxiques aux adolescents ? Pourquoi ?
Selon vous, comment les régulateurs peuvent-ils aborder les problèmes liés aux algorithmes des plateformes de médias sociaux ?

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 16:37
Tous le monde est d'accord pour dire que ce que le Hamas a fait, à savoir assassiner et pris en otage des civils, est totalement répréhensible, mais enfin il faut quand même se rappeler le contexte historique : La Palestine à été envahie, les palestiniens ont été expulsés, cantonné dans un Ghetto, à savoir la bande de Gaza, et Israël en fait occupe illégalement la Palestine. Pire encore les Palestiniens ultra pauvres de la bande de Gaza servent d'esclaves aux ultra riches israéliens, donc dans un état d'apartheid. La lois Israélienne interdit par exemple les mariages mixes entre Palestiniens et Israéliens, dans quel pays on voie encore une chose pareille ? nulle part. Pourquoi l'apartheid en Afrique du sud c'était mal et cela a été éradiqué, mais qu'en Israël c'est normal ?

De toute façon c'est à se demander si toute cette histoire ne profite pas en réalité à Israël, ca leur permet d'atomiser la bande de gaza, ils en rêvaient depuis des années, c'est fait. Donc suppression de la bande de Gaza à l'ouest, et colonisation larvée de la cis Jordanie à l'est, donc au final occupation totale de la Palestine par Israël, et ce en violation totale des lois internationales, et donc pour Israël : "un bon palestinien est soit un palestinien mort, soit au pire un esclave juste bon à ramasser leurs poubelles".



L’apartheid israélien envers le peuple palestinien

Cette année marque le 74e anniversaire de l’expulsion et du déplacement de masse de plus de 700 000 Palestinien·ne·s de leurs domiciles, villages et villes pendant le conflit qui a mené à la création d’Israël en 1948. Depuis, cet épisode connu sous le nom arabe de nakba (catastrophe) par les Palestinien·ne·s est gravé dans la conscience collective palestinienne comme l’histoire d’une dépossession incessante.

Soixante-quatorze ans après leur expulsion, les souffrances et le déplacement restent le quotidien des réfugié·e·s palestiniens. Au titre du droit international, les Palestinien·ne·s qui ont fui ou ont été expulsés de leur domicile sur le territoire qui est devenu Israël ont le droit au retour. Cependant, ils n’ont pratiquement aucun espoir d’être autorisés à regagner leurs maisons, beaucoup ayant été détruites par Israël, ou les villages et villes d’où ils viennent. Israël n’a jamais reconnu leurs droits.

Priver les Palestinien·ne·s d’un domicile est au cœur de l’apartheid qu’Israël leur impose. La dépossession des Palestinien·ne·s n’a pas cessé et la nakba est devenue emblématique de l’oppression dont cette population est victime chaque jour depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, plus de 5,6 millions de Palestinien·ne·s sont réfugié·e·s et sont privés de leur droit au retour. Au moins 150 000 autres sont exposés à un risque réel de perdre leur domicile à cause de la pratique israélienne violente de démolition de maisons et d’expulsions forcées.

C’est un apartheid.

La nouvelle enquête d’Amnesty International montre qu’Israël impose un régime d’oppression et de domination aux Palestinien·ne·s dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international.

Les lois, politiques et pratiques destinées à maintenir un système cruel de contrôle sur la population palestinienne ont abouti à une fragmentation géographique et politique des Palestinien·ne·s, souvent paupérisés et vivant constamment dans la peur et l’insécurité.

QU’EST-CE QUE L’APARTHEID ?

L’apartheid est une violation du droit public international, une grave violation des droits humains garantis par le droit international, ainsi qu’un crime contre l’humanité en vertu du droit pénal international.

Le terme « apartheid », à l’origine, a été utilisé pour désigner le régime politique de l’Afrique du Sud à l’époque où celle-ci imposait explicitement la ségrégation raciale, ainsi que la domination et l’oppression d’un groupe racial par un autre. Il a par la suite été adopté par la communauté internationale pour condamner et réprimer pénalement de tels systèmes et pratiques, où qu’ils existent dans le monde.

Le crime contre l’humanité qu’est le crime d’apartheid selon la Convention sur l’apartheid, le Statut de Rome et le droit international coutumier est constitué lorsque des actes inhumains (essentiellement de graves violations des droits humains) sont « commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial […], dans l’intention de maintenir ce régime. »

En d’autres termes, l’apartheid est un régime dans lequel un traitement discriminatoire prolongé et cruel est infligé par un « groupe racial » d’êtres humains à un autre dans le but de contrôler ce second groupe.

Amnesty International a créé un cours gratuit de 90 minutes intitulé “Deconstructing Israel’s Apartheid against Palestinians”. Pour en savoir plus sur le crime d’apartheid en droit international, sur les formes que prend l’apartheid en Israël et dans les TPO et sur la façon dont il affecte la vie des Palestinien·ne·s, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’Académie des droits humains d’Amnesty International.

POURQUOI AMNESTY INTERNATIONAL FAIT-ELLE CAMPAGNE CONTRE L’APARTHEID ?

Je ne sais pas pourquoi le monde entier voit ce qui se passe et laisse Israël agir en toute impunité. Il est temps que le monde cesse de traiter Israël en enfant gâté.

Nabil el Kurd, un des habitants menacés d’expulsion forcée dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est
L’apartheid est inacceptable, où que ce soit dans le monde. Alors pourquoi le monde a-t-il accepté l’apartheid envers le peuple palestinien ?

Les droits humains ont longtemps été relégués à un rang secondaire par la communauté internationale, face au combat mené et aux souffrances subies par la population palestinienne depuis des dizaines d’années. Les Palestiniens et Palestiniennes confrontés à la brutalité de la répression israélienne réclament depuis plus de 20 ans que le régime israélien soit considéré comme une forme d’apartheid. Au fil du temps, une reconnaissance internationale plus large du traitement réservé par Israël aux Palestinien·ne·s comme un apartheid a vu le jour.

Pourtant, les États qui avaient la responsabilité et le pouvoir d’agir se sont refusés à prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à rendre compte de ses agissements. Ils ont préféré se cacher derrière un processus de paix moribond, au détriment des droits humains et de l’obligation de rendre des comptes. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a aucun progrès vers une solution juste et la situation des droits humains s’aggrave pour les Palestinien·ne·s.

Amnesty International appelle Israël à mettre fin au fait internationalement illicite et au crime international que constitue cet apartheid, en abolissant les mesures de fragmentation, de ségrégation, de discrimination et de privation qui visent actuellement la population palestinienne.

FRAGMENTATION EN DOMAINES DE CONTRÔLE

Lors de sa création en tant qu’État juif en 1948, Israël a expulsé des centaines de milliers de Palestinien·ne·s et détruit des centaines de villages palestiniens, de façon assimilable à un nettoyage ethnique.

Depuis lors, les gouvernements successifs ont élaboré des lois et des politiques destinées à poursuivre la fragmentation de la population palestinienne. Les Palestinien·ne·s sont confinés dans des enclaves en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans les camps de personnes réfugiées, où ils sont soumis à des régimes juridiques et administratifs différents. Ces pratiques ont eu pour effet de saper les liens familiaux, sociaux et politiques entre les communautés palestiniennes et d’étouffer la contestation persistante du régime d’apartheid ; elles permettent également de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de maintenir une majorité démographique juive.

Des millions de personnes réfugiées palestiniennes sont toujours déplacées et isolées physiquement des Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO, Israël continuant à leur dénier le droit de retourner dans leurs logements, villes et villages.

DÉPOSSESSION DE TERRES ET DE BIENS

Depuis 1948, Israël procède à des saisies massives et cruelles de terrains pour déposséder les Palestinien·ne·s de leurs terres et de leurs logements. Bien que les Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO soient soumis à des régimes juridiques et administratifs différents, Israël a utilisé des mesures similaires d’expropriation de terres dans toutes les régions – ainsi, depuis 1948, Israël a procédé à des expropriations de terrains dans des zones d’importance stratégique où vivaient d’importantes populations palestiniennes comme la Galilée et le Néguev/Naqab, et a recouru à des mesures identiques dans les TPO après l’occupation militaire israélienne en 1967. Afin de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de limiter le plus possible la présence palestinienne, Israël a confiné les Palestinien·ne·s dans des enclaves séparées, à forte densité de population. Dans le même temps, les politiques israéliennes ont permis que l’attribution de terres appartenant à l’État soit faite de manière discriminatoire, au profit quasiment exclusif de la population juive israélienne, tant en Israël que dans les TPO.

SÉGRÉGATION ET CONTRÔLE

Les gouvernements israéliens successifs ont poursuivi une stratégie consistant à établir leur domination par le biais de lois et de politiques discriminatoires qui isolent les Palestinien·ne·s dans des enclaves, sur la base de leur statut juridique et de questions de résidence.

Israël dénie aux citoyen·ne·s palestiniens leurs droits à l’égalité de nationalité et de statut, tandis que les Palestinien·ne·s des TPO subissent de sévères restrictions de leur liberté de mouvement. Israël restreint également le droit des Palestinien·ne·s au regroupement familial de manière profondément discriminatoire : ainsi, les Palestinien·ne·s des TPO ne peuvent obtenir le droit de résidence ou la citoyenneté par le mariage, contrairement aux membres de la population juive israélienne.

Israël impose également de sévères limitations aux droits civils et politiques des Palestinien·ne·s, pour éliminer la contestation et faire perdurer son système d’oppression et de domination. Par exemple, des millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie restent soumis au régime militaire israélien et aux ordonnances militaires draconiennes adoptées depuis 1967.

PRIVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

En raison de ces mesures, les Palestinien·ne·s, un peu partout en Israël et dans les TPO, se sont retrouvés marginalisés, paupérisés et défavorisés sur le plan économique.

Des décennies d’attribution discriminatoire des ressources par les autorités israéliennes, au profit de la population juive israélienne en Israël et des colons israéliens dans les TPO, aggravent ces inégalités. Ainsi, des millions de Palestinien·ne·s en Israël et à Jérusalem-Est vivent dans des zones à forte densité de population, qui sont généralement sous-développées et manquent de services essentiels adéquats, notamment en ce qui concerne le ramassage des ordures, l’électricité, les transports en commun et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Les Palestinien·ne·s de toutes les zones sous contrôle israélien ont moins de possibilités pour gagner leur vie et exercer une activité commerciale que les membres de la population juive israélienne. Ils subissent des restrictions discriminatoires sur l’accès aux terres cultivables, à l’eau, au gaz et au pétrole, entre autres ressources naturelles, et sur l’utilisation de ces ressources, ainsi que des restrictions sur l’accès à la santé, à l’éducation et aux services de base.

De plus, les autorités israéliennes ont accaparé la majeure partie des ressources naturelles des Palestinien·ne·s dans les TPO au profit de la population juive en Israël et dans les colonies de peuplement illégales.

PRIVATIONS DE LOGEMENT : DÉMOLITIONS ET EXPULSIONS FORCÉES

Les Palestinien·ne·s sont systématiquement soumis à des démolitions de logements et à des expulsions forcées, et vivent constamment dans la peur de perdre leur foyer.

Depuis plus de 73 ans, Israël déplace de force des communautés palestiniennes entières. Les démolitions ont touché des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, provoquant des traumatismes et des souffrances terribles. Plus de 6 millions de Palestinien·ne·s sont toujours réfugiés et vivent pour une grande majorité dans des camps de réfugiés, y compris en dehors d’Israël et des TPO. Plus de 100 000 Palestinien·ne·s dans les TPO et 68 000 autres en Israël risquent à tout moment de perdre leur logement, beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.

Les Palestinien·ne·s sont dans une situation sans issue. Pour bâtir une habitation ou ne serait-ce que pour monter une tente, ils doivent demander un permis de construire aux autorités israéliennes. Cependant, contrairement aux membres de la population juive israélienne qui déposent une même demande, ils n’obtiennent ces permis que rarement. De nombreux Palestinien·ne·s sont obligés de construire sans permis. Israël démolit ensuite ces habitations palestiniennes au motif qu’elles ont été construites « illégalement ». Israël utilise ces politiques discriminatoires de planification et de découpage en zones pour créer des conditions de vie insupportables pour les Palestinien·ne·s et les forcer à quitter leur logement, ce qui permet ensuite l’extension des colonies juives.

Mohammed Al Rajabi, un habitant d’Al Bustan, à Silwan, dont la maison a été détruite par les autorités israéliennes le 23 juin 2020 pour « construction illégale », a expliqué à Amnesty International l’impact dévastateur de cette démolition sur sa famille :

C’est extrêmement dur à accepter. C’est difficile à exprimer […] et j’ai eu le sentiment que c’était plus éprouvant encore pour mes enfants que pour nous. Ils étaient vraiment contents que nous ayons cette nouvelle maison. Je vais garder les photos prises ce jour-là et les montrer à mes enfants quand ils seront grands, pour qu’ils n’oublient pas ce qui nous est arrivé. Je leur dirai : « Vous voyez le genre de souvenirs que je dois vous transmettre ? » Ce que je voulais, c’est qu’ils aient une maison familiale agréable, près de ceux qu’ils aiment et des membres de leur famille. Maintenant, je transmets la mémoire de la destruction de leur première maison d’enfance.

DES AMOURS FRAGMENTÉES : LA SÉPARATION DES FAMILLES PALESTINIENNES

Israël a adopté des lois et des politiques discriminatoires qui perturbent la vie familiale des Palestinien·ne·s. Depuis 2002, Israël a opté pour une politique qui interdit aux Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza d’obtenir un statut en Israël ou à Jérusalem-Est par le mariage, empêchant ainsi le regroupement familial.

Israël utilise depuis longtemps des lois et des politiques discriminatoires pour séparer les Palestinien·ne·s de leur famille. Ainsi, les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent obtenir par le mariage un statut légal en Israël ou à Jérusalem-Est occupée ; leur droit au regroupement familial leur est donc dénié. Cette politique oblige des milliers de Palestinien·ne·s à vivre séparés de leurs proches ; d’autres sont contraints de partir à l’étranger, ou vivent en permanence dans la crainte d’une arrestation, d’une expulsion ou d’un renvoi forcé.

Ces mesures ciblent explicitement les Palestinien·ne·s, et non les membres de la population juive israélienne, et sont principalement motivées par des considérations démographiques visant à limiter le plus possible la présence palestinienne à l’intérieur d’Israël et dans les TPO.

Sumaia est née et a grandi à Lod, dans le centre d’Israël. Elle s’est mariée en 1998 et son époux, originaire de la bande de Gaza, est venu la rejoindre à Lod. En 2000, Sumaia et son mari ont entamé une procédure de demande de regroupement familial, pour pouvoir vivre ensemble en toute légalité. La procédure a duré 18 années, pendant lesquelles le couple a vécu dans la peur et l’anxiété. Sumaia a dit à Amnesty International :

Les autorités contrôlent le moindre détail de nos vies ; elles sont dans notre chambre, dans nos maisons. Un des pires moments, c’était quand elles ont arrêté mon mari en 2004, pendant que je donnais naissance à une de mes filles […] elles l’ont arrêté alors que j’étais dans la salle d’accouchement !

SOUS LE SIEGE

Des grenades lacrymogènes sont lancées par les forces israéliennes lors d’une manifestation palestinienne le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 22 juin 2018.
Ces 14 dernières années, plus de 2 millions de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont vécu sous le blocus illégal d’Israël. Venant s’ajouter à quatre offensives militaires majeures, le blocus a eu des conséquences terribles pour la population de la bande de Gaza.

Le blocus est une forme de punition collective. Il oblige la population de la bande de Gaza – majoritairement composée de personnes réfugiées ayant fui en 1948 et de leurs descendant·e·s – à vivre dans des conditions de plus en plus difficiles. Il y a de graves pénuries de logements, d’eau potable, d’électricité, de médicaments essentiels et de soins médicaux, de nourriture, de matériel pédagogique et de matériaux de construction. En 2020, la bande de Gaza présentait le taux de chômage le plus élevé au monde, et plus de la moitié de sa population vivait sous le seuil de pauvreté.

Le 30 mars 2018, les Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont lancé la Grande marche du retour, une série de manifestations hebdomadaires de grande ampleur le long de la clôture entre de la bande de Gaza et Israël.

Ces personnes revendiquaient leur droit de retourner dans leurs villages et villes d’origine, situés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël, et réclamaient qu’il soit mis fin au blocus israélien de la bande de Gaza. La riposte a été brutale : à la fin de l’année 2019, les forces israéliennes avaient tué 214 membres de la population civile, dont 46 enfants, et en avaient blessé plus de 8 000 autres par des tirs à balles réelles. Au total, 156 personnes blessées ont dû être amputées. Plus de 1 200 personnes ont besoin d’une prise en charge thérapeutique et rééducative longue, complexe et coûteuse, et des dizaines de milliers d’autres d’un soutien psychosocial. Or, la prestation de tels services n’est guère disponible à Gaza.

Le blocus empêche les Palestinien·ne·s d’accéder à des soins de santé adaptés, en particulier à des soins médicaux d’urgence, parfois vitaux, qui sont uniquement disponibles en dehors de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes tardent souvent à délivrer un permis autorisant les malades à sortir de l’enclave, et s’abstiennent même parfois de les délivrer.

Adham Al Hajjar, 36 ans, est journaliste indépendant et vit dans la ville de Gaza. Le 6 avril 2018, alors qu’il couvrait les manifestations de la Grande marche du retour, des tireurs d’élite israéliens postés le long de la clôture entre la bande de Gaza et Israël l’ont pris pour cible. La prise en charge médicale dont il a besoin est indisponible dans la bande de Gaza, en raison de l’indigence des services de santé.

La balle qui a pénétré ma jambe n’a pas fait qu’entrer et sortir. Elle est entrée et a tout arrêté ; elle a mis ma vie à l’arrêt. Tout cela parce qu’un soldat ou une soldate a appuyé sur la gâchette, sans se préoccuper des effets dévastateurs que cela aurait pour moi. Cette personne a-t-elle jamais réfléchi aux conséquences de ses actes ? Je suis comme un mort ambulant, tout dans ma vie s’est figé à partir du moment où cette balle a pénétré ma jambe.

DES PRATIQUES CRIMINELLES

Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestinien·ne·s depuis des décennies. Ces violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, ont été amplement documentées par Amnesty International, entre autres. Commises dans une impunité quasi-totale, elles permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid.

Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique contre la population palestinienne, menée dans le contexte d’un régime israélien institutionnalisé d’oppression systématique et de domination à l’égard des Palestinien·ne·s, et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

DÉMANTELER LE SYSTÈME

Il n’y a pas de place pour l’apartheid dans notre monde. C’est un crime contre l’humanité, et il doit cesser.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid.

Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/03/2024 à 14:14
Citation Envoyé par Morganbleu Voir le message
Tik tok est Chinois, la Chine ne souhaite pas interdire tik tok mais prévient de bloquer short si les usa bloque tik tok.
Votre titre est faux, est ce volontaire ?
Le titre indique que TikTok, bien que chinois, est interdit en Chine. Il n'y a rien de faux, même si ça semble étrange.
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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/04/2024 à 21:15
ce que tiktok est capable de faire, il faut considerer sur facebook, insta, whatsapp et tout les autres le font aussi et carrement android
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/11/2023 à 14:58
Je précise pour être juste que ce propos n'est pas du tout de moi mais d'Amnesty International
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 02/04/2024 à 12:40
Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
Personnellement, je pense que légiférer sur Tiktok est un bon angle d'attaque, un bon premier pas qui ne devrait pas être ignoré/minoré par la présence d'autres acteurs problématiques sur le marché.
Si on mettait une fraction de l'entrain dont les gens font preuve pour relativiser le problème à le résoudre, peut-être que quelque chose aurait été entrepris en Europe depuis ces années.
Une loi bien faite ne légifère pas sur un service en particulier, elle légifère sur des techniques utilisés par des services.
C'est comme ça pour tout : Par exemple, si l'on remarque qu'une voiture Peugeot possède un gros dysfonctionnement au niveau des freins à cause d'un alliage de mauvaise qualité, on va légiférer pour avoir les moyens d'interdire et de contrôler l'utilisation de cet alliage pour l'usage en question, pour toute les voitures. On ne va pas "interdire ou légiférer sur Peugeot". Avec TikTok c'est pareil. Si le gouvernement étasuniens veut légiférer juste sur TikTok, c'est pour des intérêts géostratégiques, qui sont une fin en soi, pas un "bon début".
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 10:25
Que pensez-vous de l’initiative du Sénat de créer une commission d’enquête sur TikTok ?
C'est un premier pas mais il arrêter d'être gentil et sanctionner plus rapidement car ça va durer et en attendant TikTok a le temps de préparer une défense.

Faut-il s'inquiéter davantage de TikTok que d'un autre réseau social comme Instagram ou YouTube ?
Oui, vu la dépendance que cela crée chez certains et surtout chez les jeunes. Je dirais qu'Instagram devrait être dans une position similaire.

Utilisez-vous TikTok ? Si oui, pour quelles raisons ? Sinon, pourquoi pas ?
Non car Chinois et aucun contenu de qualité sur la plateforme qui m'intéresse à priori (je n'ai même pas cherché à regarder).

Avez-vous confiance en TikTok pour protéger vos données personnelles et respecter la législation française et européenne ?
Non

Craignez-vous que TikTok puisse être utilisé comme un outil de propagande ou d’influence par le régime chinois ?
Oui

Seriez-vous favorable à une suspension de TikTok en France si la commission d’enquête révélait des pratiques illégales ou dangereuses de la part du réseau social ?
Oui
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/08/2023 à 12:35
Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
prémonitoire
Je ne crois pas, il me semble que dès le début ils ont dit "Nous avons un problème avec TikTok, mais si cette application appartenait à une entreprise US, il n'y aurait plus aucun problème".

Le pouvoir US cherche à abrutir sa population, parce que pendant que les gens sont sur Instagram ou YouTube, ils ne sont pas en train de réfléchir à ce que fait le gouvernement.
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/03/2024 à 10:02
TikTok, X et Facebook, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. La seule différence est le propriétaire, dans quelles poches vont l'argent, mais le but est bien le même: Rendre ses utilisateurs addicts aux contenus proposés.

Le principal souci de TikTok est le format qu'il propose, qui fait des ravages sur les capacités de concentration/attention.
Le principal souci de X est la bulle politique dans laquelle il enferme ses utilisateurs.
Facebook j'ai arrêté d'y toucher depuis le Covid, pour des raisons évidentes à l'époque.

Franchement ça dégoute de voir que les gens essaient de défendre l'un contre l'autre quand les trois sont aussi merdiques les uns que les autres. On dirait les élections présidentielles
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/03/2024 à 16:39
Citation Envoyé par nikau6 Voir le message
Le Trumpisme est beaucoup plus sérieux et profond que ce que tu en comprends.
Éclaires ma lanterne, parce que là, comme ça, c'est pas évident.
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 06/06/2023 à 14:46
Franchement, je ne peux pas dire si c'était bien toi qui était ciblé, mais plutôt les gens qui parlaient de liberté d'expression vis-a-vis de TikTok, qui est ironiquement bien plus contrôlé que n'importe quel mode d'expression. (Tout comme les autres réseaux sociaux)

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
C'est toujours facile de répondre de manière détourné, beaucoup plus que d'argumenter...
Oh non c'est très facile d'argumenter quand on a les arguments, c'est même plutôt naturel quand on se sent concerné, d'ailleurs
Par contre c'est usant de se répéter ^^

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
1. Expliquez moi en quoi les outils/entreprise que j'ai cité respectent la vie privée ["Facebook, Twitter, YouTube, Google, Android, Windows, macOS, voire même les chipsets Intel"]
Je ne comprends pas le rapport avec la choucroute, là. Ils ne respectent pas la vie privée, je l'ai déjà dit une petite dizaine de fois sur ce site.

Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
"Que pensez-vous de l'argument selon lequel cette surveillance vise à protéger la sécurité nationale des États-Unis ?"
L'argument n'est pas seulement nul, il est puéril. Je ne comprends même pas comment ce genre de réponse n'est pas déjà condamnée par la communauté internationale.
Ce n'est même pas une excuse, c'est un aveu; Ils avouent espionner dans leurs propres intérêts, en quoi est-ce un argument ? En quoi est-ce une excuse ?
Qu'attends-t-on pour agir ? Depuis combien de temps attendons nous pour ?
Je ne suis pas d'accord avec cette idée circulaire de justifier la malhonnêteté par sa présence ailleurs. Ça me fait penser au fameux "Mais m'sieur, pourquoi moi et pas eux?" qu'on a tous entendu une fois dans une vie.

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
2. Expliquez moi en quoi risquer 10 000 dollars pour transmettre un fichier APK est normal.
Idem, je n'ai jamais dit que je trouvais ça normal, ni même intelligent de légiférer sur la possession d'un APK.
Je suis d'accord avec le fait que des sanctions doivent être imposées aux Big Techs qui violent la vie privée de leurs utilisateurs. Pas avec la façon que les "législateurs" ont trouvé pour.

Par contre, je ne suis pas d'accord sur le point comme quoi l'interdiction d'un réseau social qui s'est avéré avoir violé plusieurs fois la vie privée de ses utilisateurs est une violation de la liberté d'expression. Que ce soit Facebook, TikTok, YouTube ou autre.
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