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Cambridge Analytica : les utilisateurs de Facebook peuvent désormais demander une partie des 725 millions de dollars versés par Meta pour régler le procès alléguant des violations de la vie privée

Le , par Stéphane le calme

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8  0 
Les utilisateurs de Facebook ont jusqu'en août pour réclamer leur part du règlement d'un recours collectif de 725 millions de dollars d'un procès alléguant des violations de la vie privée par la société de médias sociaux, révèle un nouveau site Web. Le procès a été déclenché en 2018 après que Facebook a révélé que les informations de 87 millions d'utilisateurs avaient été partagées de manière inappropriée avec Cambridge Analytica.

Les personnes qui avaient un compte Facebook américain actif entre mai 2007 et décembre 2022 ont jusqu'au 25 août pour déposer une réclamation. Les paiements indivuduels de règlement n'ont pas encore été établis, car les paiements dépendent du nombre d'utilisateurs soumettant des réclamations et de la durée pendant laquelle chaque utilisateur a conservé un compte Facebook.


En décembre 2022, Meta, la société mère de Facebook, a accepté de payer 725 millions de dollars pour résoudre un procès en recours collectif accusant le géant des médias sociaux d'avoir permis à des tiers, y compris Cambridge Analytica, d'accéder aux informations personnelles des utilisateurs.

Cambridge Analytica et la manipulation de masse

Pour mémoire, en mars 2018, le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining). La source, un lanceur d’alerte Canadien répondant au nom de Christopher Wylie, a été employée au sein de cette entreprise qui était alors suspectée d’avoir exploité les données de millions d’utilisateurs de Facebook (dont 87 millions rien qu'aux USA) à leur insu.

Ces données auraient permis d’effectuer un profilage des électeurs potentiels dans le cadre de la campagne victorieuse de Donald Trump outre-Atlantique, mais aussi du « Oui » au Brexit.

Cambridge Analytica a payé pour obtenir des données Facebook collectées par un chercheur, le Dr Aleksandr Kogan, via une application qu’il a baptisée « thisisyourdigitallife ». Selon Facebook, le chercheur prétendait les recueillir à des fins académiques. Contre 4 $, les internautes étaient invités à se connecter avec leurs identifiants Facebook et à répondre à une série de questions. Ils étaient plus de 270 000 à se livrer à cet exercice qui a eu un impact sur plus de 87 millions d’utilisateurs Facebook aux USA. Autant de données que Cambridge Analytica a utilisées pour faire du profilage et tenter d’influencer le courant politique aux États-Unis.

Facebook offrait un certain nombre d'outils technologiques pour les développeurs de logiciels, et l'un des plus populaires est Facebook Login, qui permet aux gens de simplement se connecter à un site Web ou une application en utilisant leur compte Facebook au lieu d’enregistrer de nouvelles informations. Vous verrez probablement le même système avec d’autres services populaires comme celui de Google.

Les gens s’en servent probablement parce que c'est facile (en deux clics, ils peuvent créer leur compte) et élimine le besoin de se souvenir d'une nouvelle combinaison pseudo/MdP.

Seulement voilà : lorsque les utilisateurs se servaient de Facebook Login, ils accordaient au développeur de l'application une série d'informations provenant de leur profil Facebook, telles que leur nom, leur emplacement, leur adresse e-mail ou leur liste d'amis. C'est ce qui est arrivé en 2015, quand un professeur de l'Université de Cambridge nommé Dr Aleksandr Kogan a créé une application appelée « thisisyourdigitallife » qui utilisait cette fonctionnalité de connexion de Facebook. Quelque 270 000 personnes ont utilisé Facebook Login pour créer des comptes et ont ainsi choisi de partager leurs données personnelles avec Kogan.

En 2015, cependant, Facebook a également permis aux développeurs de recueillir des informations sur les réseaux d'amis de personnes qui ont utilisé Facebook Login. Cela signifie que même si un seul utilisateur avait accepté de remettre ses données, les développeurs pouvaient également accéder à certaines données sur leurs amis. Précisons que depuis, Facebook a mis à jour ses conditions de service pour que cela ne soit plus possible, du moins pas au même niveau de détail.

Grâce à ces 270 000 personnes qui ont opté, Kogan a pu accéder aux données de quelque 87 millions d'utilisateurs américains de Facebook, selon le Times. Cette collecte de données aurait pu inclure des informations sur l'emplacement et les centres d'intérêt des utilisateurs, ainsi que des informations plus détaillées, telles que des photos, des mises à jour d'état et des enregistrements.

Le Times a constaté que les données de Cambridge Analytica « contenaient suffisamment d'informations, y compris les lieux de résidence, que l'entreprise pourrait faire correspondre les utilisateurs à d'autres enregistrements et construire des profils psychographiques. »

Dans une série de réunions filmées en caméra cachée, qui ont été diffusées sur Channel 4 News, Alexander Nix, le patron de Cambridge Analytica a confirmé le rôle joué par la société dans l’élection de Donald Trump aux États-Unis.


Meta contraint de sortir le chéquier

Meta a payé 5 milliards de dollars dans le cadre d'un accord avec la Federal Trade Commission (FTC), 100 millions de dollars à la Securities and Exchange Commission (SEC), pour avoir induit les investisseurs en erreur, et une modeste somme équivalente à 600 000 $ au bureau du commissaire à l'information du Royaume-Uni. Une série de procès a ensuite frappé le réseau social, dont un recours collectif en 2018. L'action en justice accusait Facebook de partager indûment les données des utilisateurs avec des tiers. C'est dans ce cadre qu'en décembre 2022, Meta a conclu un accord provisoire avec les différentes parties prenantes, acceptant de payer 725 millions de dollars.

Il convient également de noter que si la genèse de cette action collective était Cambridge Analytica, elle s'est élargie pour inclure d'autres tiers qui auraient utilisé de manière inappropriée les données des utilisateurs de Facebook. Meta n'a pas reconnu ses torts dans le cadre du règlement, qui a désormais été approuvé par un juge. La société a déclaré que le règlement était « dans le meilleur intérêt de notre communauté et de nos actionnaires ». « Au cours des trois dernières années, nous avons réorganisé notre approche de la protection de la vie privée et mis en place un programme complet de protection de la vie privée », a déclaré Meta.

Les utilisateurs de Facebook peuvent faire une réclamation en visitant le site Facebookuserprivacysettlement.com et en saisissant leur nom, leur adresse, leur adresse e-mail et en confirmant qu'ils vivaient aux États-Unis et étaient actifs sur Facebook entre les dates susmentionnées.


Le montant que recevra un utilisateur individuel dépendra du nombre de personnes qui soumettront des demandes valables pour une part du règlement. Les avocats des plaignants ont toutefois déclaré qu'ils prévoyaient de demander au juge de leur accorder jusqu'à 25 % du règlement au titre des honoraires d'avocat, soit environ 181 millions de dollars. Par ailleurs, malgré ce règlement, Meta n'a pas fini d'être hanté par Cambridge Analytica. Plusieurs enquêtes menées par les procureurs généraux des États sont toujours en cours et l'entreprise de médias sociaux se bat contre une action en justice intentée par le procureur général de Washington DC, Karl Racine.

En 2018, Racine a poursuivi Facebook, affirmant que le réseau social était bien au courant des entourloupes de la société d'analyse, mais n'a rien fait de significatif jusqu'à ce que la collecte de données soit couverte par les médias grand public. Facebook a bloqué à plusieurs reprises les tentatives de production de documents, a affirmé Racine, et les documents qu'il a finalement remis ont tracé une piste qui, selon lui, menait directement à Zuckerberg. En mai 2022, en annonçant qu'il poursuit Zuckerberg, Racine a déclaré : « Ce procès est non seulement justifié, mais nécessaire, et envoie un message selon lequel les chefs d'entreprise, y compris les PDG, seront tenus responsables de leurs actes ».

Cependant, prouver cet argument peut être plus facile à dire qu'à faire : cette dernière plainte dépend de la capacité du procureur général à relier les actions personnelles de Zuckerberg aux actions de Cambridge Analytica. Toutefois, Racine reste convaincu qu'il peut lier Zuck à l'extraction de données : « les preuves montrent que monsieur Zuckerberg a été personnellement impliqué dans l'échec de Facebook à protéger la vie privée et les données de ses utilisateurs, ce qui a directement conduit à l'incident de Cambridge Analytica », a déclaré le procureur général.

Source : site Facebook en rapport avec l'affaire

Et vous ?

Que pensez-vous de ce règlement ? Le trouvez-vous équitable, pas assez sévère, trop sévère ?
Que pensez-vous des paramètres pour pouvoir bénéficier des retombées du recours collectif ?
Y a-t-il une règlementation concernant l'affaire Cambridge Analytica dans votre pays ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Prox_13
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 23/05/2023 à 14:28
Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
Quel est votre avis sur le sujet ?


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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 20:19
le truc, c'est que meme en payant, 10 euros, on sait qu'il continueront a pister. peu etre moins, mais quand meme. ce qu'il peuvent faire sans que les gens le sache. on considere qu'ils le font
2  0 
Avatar de pierre.E
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 17/11/2023 à 17:43
manque l'option facebook me paye 10€ par mois pour l'utiliser
2  0 
Avatar de smarties
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/07/2023 à 7:13
La Norvège agit, mais qu'attendons nous pour en faire autant ainsi que tous les pays de l'UE.

Ca fait des années que les GAFAM commettent des abus, arrêtons d'être gentils.
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Avatar de Denis CADIOT
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 17/11/2023 à 5:34
Le pistage ne me gêne pas, je n'utilise même pas un pseudo. Ce que je poste est assumé.
Comme je ne suis pas un people, mon image internet me convient, personne ne m'attaque et ne la dégrade.

Sur FB on peut écarter les excités malveillants.
Si FB devenait exclusivement payant je le quitterais.
Quand les pubs seront, à mon goût, trop invasives je le quitterai.

Donc tout va bien, c'est cool.
2  1 
Avatar de witre
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 19/11/2023 à 23:57
Meta ne vise pas uniquement les citoyens de l'Union européenne.
En tant qu'utilisateur d'un pays qui ne fait pas partie de l'UE, je dois également choisir entre l'option 'gratuite' et l'option payante.
La décision de faire payer ou non l'utilisateur par Meta ne repose pas sur la géolocalisation de l'adresse IP.

Pour ceux qui l'ont oublié, en Chine, Apple a tenté de mettre en place une mesure similaire à celle de Meta.
L'entreprise souhaitait stocker les données sur le sol américain, à l'abri des régulations telles que le GDPR.
La 'grande démocratie chinoise' a exigé d'Apple qu'elle construise des centres de données sur le territoire chinois, gérés par du personnel chinois.
Apple n'a pas discuté et a fait ce que la Chine lui a dit de faire.
Cela n'a rien coûté aux utilisateurs chinois, et Apple réalise d'importants profits dans cette région.
La 'grande démocratie chinoise' peut ainsi contrôler les données et ses citoyens, et tout le monde semble satisfait.

Je ne défends pas la 'grande démocratie chinoise', mais je constate qu'au sein de l'Union européenne, la Commission prend des décisions qui entraînent des coûts pour les citoyens européens et rapportent de l'argent aux sociétés américaines.
Pourquoi la Commission n'a-t-elle pas imposé à Meta de construire des centres de données en Europe, gérés par des Européens ?
Cela n'aurait peut-être pas évité de payer, mais aurait assuré le respect du GDPR.
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Avatar de Prox_13
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 20/11/2023 à 17:00
Imaginez maintenant que les CLUFs étaient mal rédigées et que le quidam lambda européen n'ait pas donné son accord pour donner ses données personnelles en temps que paiement... Ce serait la facture du siècle.

"Facebook, c'est gratuit (et ça le restera toujours)"
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/11/2023 à 16:57
Je fais partie des rares français à qui il arrive de critiquer un peu l'UE, mais là je crois pas que ce soit elle le problème.

Citation Envoyé par JackIsJack Voir le message
Autant être explicite et simplement bannir Meta parce que c'est américain...
Quoi ?!
L'UE est fan des USA, l'UE ferait tout pour les USA, l'UE préfère les USA que les nations européennes.

Dans le discours ils disent que l'UE existe afin que les nations membres soient plus fortes dans les négations avec les USA.
Dans la pratique on se couche devant les USA systématiquement. (enfin si les USA demandent à l'UE de se coucher, si ils demandent de donner la patte, l'UE donne la patte)

Ici qu'est-ce que demande l'UE ?
Que les sites proposent une expérience payante sans pub et sans traçage ?
Si c'est ce que demande l'UE ça semble être une bonne idée.
Je ne vois pas le problème, celui qui ne veut pas de pub paie et c'est très bien.
Ici le problème ce n'est pas l'UE c'est Méta.

Citation Envoyé par agripp Voir le message
Elle n'a pas réussi à protéger la vie privée de l'internaute (ce qui était son but)
Les gens peuvent utiliser un VPN (en plus ça rapportera de l'argent à des entreprises qui sponsorisent des vidéastes).
Les VPN ce n'est pas utile que pour ne pas se faire prendre par Hadopi.

Citation Envoyé par agripp Voir le message
Puisqu'on ne peut rien faire contre Méta, puisqu'on ne réussit pas à faire mieux que Google, puisqu'on ne parvient pas à concurrencer Amazon créons des lois qui pénalisent les utilisateurs et les clients.
C'est pas comme ça que ça marche.
Pour proposer mieux que Google, Amazon, etc, il faut avoir des idées, et les idées ne viennent pas avec l'argent.
Tu peux injecter des milliards pour essayer de créer un moteur de recherche, ça ne servira à rien. Ce sera de la merde. (Microsoft a essayé de s'en prendre à Android il n'a pas réussi, y'en a qu'on essayé de créer un concurrent à Twitch ça a foiré, y'en a qu'on essayé de créer un concurrent à Twitter ça à foiré)
À la base des bons projets, il y a des types qui bossent dans leur garage et qui ont des idées.

Le problème c'est quand une entreprise Française a une bonne idée, elle se fait racheter par une grosse boite US.
Mais ça ce n'est pas de la faute à l'UE.

Citation Envoyé par agripp Voir le message
D'ailleurs la preuve : ils ont interdit la livraison gratuite des livres !
Ah ouais j'avais loupé cette actualité.
Apparemment ça vient de la France, ça ne vient pas de l'UE.

Frais de port sur les livres : le gouvernement choisit une voie médiane, la Commission européenne tranchera
C'est une nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose les géants du commerce en ligne et les libraires indépendants sur la question des frais de port minimum applicables aux livres. Le ministère de la Culture a retenu un montant de 3 euros pour les commandes allant jusqu'à 35 euros, a indiqué à l'AFP le cabinet de la ministre, jeudi 22 septembre. Au-delà de 35 euros, le ministère a décidé le statu quo, avec un plancher de 0,01 euro.

Le gouvernement a choisi une voie médiane et a suivi la recommandation du régulateur, l'Arcep, qui préconisait ce montant de 3 euros au moment de lancer une consultation publique sur le sujet. La décision du gouvernement doit encore être transmise à la Commission européenne, qui rendra un avis avant que la loi puisse entrer en vigueur.

Ces frais de port ne peuvent plus être nuls depuis une loi de 2014, mais Amazon et la Fnac les fixent systématiquement à 0,01 euro. Une loi adoptée en décembre 2021 a donné pour objectif de relever le prix plancher, afin d'inciter les consommateurs à se rendre en librairie plutôt que de commander en ligne. Le législateur a laissé le soin à l'exécutif de fixer les montants.
Payer 3€ quand on commande moins de 35€ livre c'est pas très grave…
Et c'est plutôt cool si ça peut motiver des gens à aller dans des petites boutiques.
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Avatar de ManPaq
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/11/2023 à 4:18
Les médias surreprésentés par les moteurs de recherche au moment de vouloir se renseigner sur une actualité, pratiquent déjà ce type de chantage à l'abonnement: La seule solution pour rester à l'écoute de l'information dite "sérieuse" est le contournement des paywalls et l'enterrement des cookies.
Fb ne fait que s'aligner sur une pratique déjà existante et prétexte de même que les premiers acteurs cités, d'indépendance, de libre expression et agissent finalement pour le profit.
Le RGPD n'a pas vocation à délier les mauvaises foi.
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Avatar de agripp
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 09/11/2023 à 16:06
L'Europe a montré une fois de plus sa grande connaissance du numérique en général et du Web en particulier ! Elle n'a pas réussi à protéger la vie privée de l'internaute (ce qui était son but), en revanche elle est parvenu avec brio à lui compliquer la vie !
Finalement, je me demande si ce n'est pas justement sa stratégie ! Casser les entreprises du Web en tarissant le flot des utilisateurs ! Puisqu'on ne peut rien faire contre Méta, puisqu'on ne réussit pas à faire mieux que Google, puisqu'on ne parvient pas à concurrencer Amazon créons des lois qui pénalisent les utilisateurs et les clients. Merci les législateurs !
D'ailleurs la preuve : ils ont interdit la livraison gratuite des livres ! Mais depuis toujours quand je commandais un livre chez le libraire du coin, je n'ai jamais payé de frais de port, qu'il s'agisse d'un fascicule de cinquante pages ou d'une encyclopédie en huit volumes. Par ailleurs, il y a quarante ans, un livre commandé chez le libraire d'un village de moins de 1000 habitants arrivait en 48 heures. Aujourd'hui la même opération peut prendre un mois chez un libraire dans une ville moyenne ! Et encore ! si ce brave commerçant ne vous informe pas tardivement qu'il ne peut pas obtenir cet ouvrage, parce qu'il ne travaille pas avec ce diffuseur ! Finalement la livraison gratuite rétablissait une certaine égalité entre ceux qui peuvent fréquenter des librairies spécialisées parce qu'ils habitent une grande ville et ceux qui isolés dans leur campagne doivent compter sur un livreur ou aller chercher leur commande au "point dépôt" le plus proche. En un mot, cette politique est à vomir.
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