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La BBC envisage d'interdire l'utilisation de TikTok et demande à son personnel de supprimer l'application
à moins qu'il ne l'utilise à des fins professionnelles

Le , par Stéphane le calme

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9  0 
La BBC examine s'il convient d'interdire TikTok et a demandé au personnel de supprimer l'application de médias sociaux chinois des téléphones professionnels, à moins qu'ils ne l'utilisent pour des raisons éditoriales ou marketing. Le média a publié des directives pour les employés après que le gouvernement britannique a interdit l'utilisation de TikTok sur les téléphones des ministres et des fonctionnaires.

Les conseils de la BBC marquent un changement de ton significatif de la part du diffuseur après avoir vigoureusement adopté TikTok au cours de l'année dernière, embauchant même des spécialistes pour son équipe de médias sociaux.


Le gouvernement britannique a fait la même chose que les États-Unis en interdisant TikTok sur les téléphones des ministres et des fonctionnaires.

Le ministre du Cabinet, Oliver Dowden, a fait une déclaration au Parlement annonçant l'interdiction, qui intervient quelques semaines après que le Sénat américain a ordonné à tous les employés fédérés de supprimer l'application de médias sociaux appartenant à la Chine des téléphones portables attribués par le gouvernement. Les États-Unis menacent actuellement d'interdire TikTok à l'échelle nationale à moins que le propriétaire ByteDance ne cède l'application, mais Dowden a souligné que l'interdiction britannique de TikTok ne s'appliquerait qu'aux appareils gouvernementaux.

Bien que ByteDance ait fermement nié ces informations, TikTok a été accusé de transmettre les données des utilisateurs au gouvernement chinois, et la décision du gouvernement fait suite à un examen du National Cyber ​​Security Centre du Royaume-Uni.

Dowden a qualifié l'interdiction gouvernementale de TikTok de « bonne cyberhygiène ».

« Notre sécurité doit toujours passer en premier », a-t-il ajouté. « Compte tenu du risque particulier lié aux appareils gouvernementaux susceptibles de contenir des informations sensibles, il est prudent et proportionné de restreindre l'utilisation de certaines applications, en particulier lorsque de grandes quantités de données peuvent être stockées et accessibles ».

Il y aura des exemptions à l'interdiction gouvernementale de TikTok, examinées au « cas par cas », a ajouté Dowden, et il a également annoncé que le gouvernement passerait à un système dans lequel les téléphones ne pourront accéder qu'aux applications tierces qui sont sur une liste préapprouvée.

Les pays qui interdisent l'utilisation de TikTok à leurs fonctionnaires sont les États-Unis, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la France et la Belgique. Il en va de même pour toute personne travaillant à la Commission européenne. Cependant, il est toujours autorisé sur les appareils personnels.

Le schéma danois se reproduit

Le radiodiffuseur de service public danois a conseillé au personnel de ne pas avoir TikTok sur leurs téléphones professionnels, pour des raisons de sécurité. DR a déclaré que la décision faisait suite à un examen de la sécurité et aux avertissements du Centre danois pour la cybersécurité. Les journalistes ayant besoin d'accéder à l'application pour effectuer des recherches doivent désormais demander l'autorisation d'utiliser ce que le personnel appelle des « téléphones TikTok » spéciaux.

DR est la première agence de presse à publier de tels conseils.

À son tour, la BBC a décidé d'agir en recommandant à son personnel de supprimer l'application. La BBC semble être la première organisation médiatique britannique à publier ces directives et seulement la deuxième au monde après le radiodiffuseur de service public danois. La BBC a déclaré qu'elle continuerait à utiliser la plate-forme à des fins éditoriales et marketing pour le moment.

Il faut dire que la BBC a poussé ses journalistes à utiliser la plate-forme TikTok plus régulièrement comme moyen de se connecter avec un public plus jeune. Certains de ses employés s'en sont offusqués et l'ont clairement fait entendre auprès de médias britanniques. De hauts députés conservateurs ont depuis exhorté la société à reconsidérer son orientation.

La BBC a expliqué que sa décision est mue par une grande crainte : celle de voir les données récoltées par la plate-forme à partir des téléphones d'entreprise être partagées avec le gouvernement chinois par la société mère de TikTok, ByteDance, car son siège social est à Pékin.

TikTok a estimé que les décisions visant à interdire l'utilisation de son application sont basées sur « des idées fausses fondamentales ». À cela, BBC rétorque qu'il a été découvert que les employés de ByteDance avaient suivi les emplacements d'une poignée de journalistes occidentaux en 2022, bien que la société mère de TikTok a affirmé qu'ils ont été licenciés.

Alicia Kearns, qui préside la commission des affaires étrangères, a été interrogée sur son avis sur la décision de la BBC et a tweeté :

Les données de localisation TikTok de deux journalistes britanniques ont été consultées à tort - et illégalement - par l'équipe d'audit interne de TikTok pour essayer de traquer leurs sources, bien sûr les journalistes devraient avoir des inquiétudes.

Si la protection des sources n'est pas une priorité, c'est un problème majeur.

Dominic Ponsford, rédacteur en chef de la publication professionnelle de l'industrie du journalisme The Press Gazette, a déclaré qu'il serait intéressant de voir ce que d'autres organisations médiatiques décident de faire.

Il a déclaré à la BBC:

Je soupçonne que le directeur technique de tout le monde examinera cela de très près.

Jusqu'à présent, les organes de presse étaient très désireux d'utiliser TikTok, car il s'agit de l'une des plates-formes de médias sociaux à la croissance la plus rapide pour les éditeurs de nouvelles au cours de l'année dernière, et cela a été une bonne source d'audience et de trafic.

Ainsi, la plupart des discussions dans les médias ont consisté à encourager TikTok plutôt qu'à l'interdire.
Les journalistes chevronnés de la BBC mettent en garde depuis des mois contre « l'obsession » de la société pour TikTok

Dans les conseils envoyés à ses employés, la BBC a déclaré: « Nous ne recommandons pas d'installer TikTok sur un appareil d'entreprise de la BBC à moins qu'il n'y ait une raison commerciale justifiée ».

Les employés de la BBC ont reçu l'instruction après « des inquiétudes soulevées par les autorités gouvernementales du monde entier concernant la confidentialité et la sécurité des données ».

Dans une séance de questions-réponses sur les conseils, la BBC s'est demandée : « La BBC interdira-t-elle l'utilisation de TikTok sur les appareils d'entreprise, ou mon appareil personnel que j'utilise à des fins professionnelles de la BBC ? »

La réponse : « Nous examinons actuellement les préoccupations de TikTok et fournirons d'autres mises à jour basées sur les directives du gouvernement et du National Cyber ​​Security Center ».

Les journalistes chevronnés de la BBC mettent en garde depuis des mois contre « l'obsession » de la société pour TikTok, certains s'inquiétant du fait que la société a admis avoir suivi des journalistes travaillant pour Forbes, BuzzFeed et le Financial Times. Un initié de la BBC a déclaré que ce n'était « pas exactement le moment de lancer sans discernement des ressources sur une plate-forme ». Une source de TikTok a déclaré à l'époque qu'elle était heureuse de discuter des problèmes de sécurité avec les journalistes de la BBC et de « dissiper leurs inquiétudes ».

TikTok a déclaré: « Nous sommes déçus des conseils que la BBC a partagés, mais nous nous félicitons du fait que TikTok puisse toujours être utilisé à des fins éditoriales, marketing et de reporting. La BBC a une forte présence sur notre plate-forme, avec de multiples comptes allant des actualités à la musique atteignant notre communauté engagée à la fois au Royaume-Uni et dans le monde. Nous pensons que ces interdictions sont basées sur des idées fausses fondamentales et motivées par une géopolitique plus large. Nous restons en dialogue étroit avec la BBC et nous nous engageons à travailler avec eux pour répondre à toutes leurs préoccupations. »

La plate-forme de courtes vidéos est connue pour les danses virales, les sketches et ses filtres. Elle est extrêmement populaire parmi les jeunes, avec plus de 3,5 milliards de téléchargements dans le monde.

Le présentateur de Channel 4 News, Krishnan Guru-Murthy, a tweeté en réaction à la décision: « Assez intrigant. BBC News investit gros pour les vues sur TikTok, mais maintenant la BBC dit au personnel de ne pas l'avoir sur leurs téléphones ».

Un porte-parole de la BBC a déclaré que la BBC prenait la sûreté et la sécurité de ses systèmes, données et personnes « incroyablement au sérieux ». Dans un e-mail adressé au personnel, il a déclaré: « La décision est basée sur les préoccupations soulevées par les autorités gouvernementales du monde entier concernant la confidentialité et la sécurité des données. Si l'appareil est un appareil d'entreprise de la BBC et que vous n'avez pas besoin de TikTok pour des raisons professionnelles, TikTok doit être supprimé de l'appareil mobile de l'entreprise de la BBC ».

Les collaborateurs disposant de l'application sur un téléphone personnel qui s'en servent également pour le travail ont été invités à contacter l'équipe de sécurité de l'information de la société pour de plus amples discussions, pendant qu'elle examine les préoccupations concernant TikTok.

BBC News possède sa propre chaîne TikTok avec 1,2 million d'abonnés et a récemment recruté des journalistes pour travailler spécifiquement à la création de contenu pour elle. Un compte séparé de la BBC, qui partage des extraits de programmes de la BBC, compte plus de quatre millions d'abonnés.

Lorsqu'il lui a été demandé, par BBC News, pourquoi la BBC continuait d'encourager indirectement l'utilisation de l'application par le public tout en la supprimant de nombreux téléphones d'entreprise, la société a déclaré qu'elle donnait des conseils au personnel ayant accès à des données sensibles et n'émettait pas d'avertissement public sur l'utilisation générale de TikTok.

D'autres plates-formes de médias sociaux ont également fait l'objet de critiques concernant la confidentialité et les données

La BBC reconnaît que d'autres plates-formes de médias sociaux ont également fait l'objet de critiques concernant la confidentialité et les données, notant qu'elles appartiennent principalement aux États-Unis tandis que ByteDance a été accusé d'être influencé par Pékin.

Citation Envoyé par BBC
Bien qu'il n'y ait aucune preuve solide de cela, il y a eu un certain nombre d'incidents qui ont soulevé des soupçons malgré le démenti répété de TikTok selon lequel il n'a jamais partagé de données avec le gouvernement chinois. Il affirme que toutes les données des utilisateurs occidentaux sont stockées à l'extérieur du pays.

Par exemple, un TikToker américain a partagé une vidéo critiquant le traitement réservé par le gouvernement chinois aux musulmans ouïghours, et elle a été retirée. TikTok a dit que c'était une erreur.

Cela s'est ajouté à la nervosité des gouvernements et des spécialistes de la sécurité - malgré les dénégations constantes de l'entreprise.

Tous les réseaux sociaux occidentaux, qui, selon TikTok, recueillent des données similaires sur leurs utilisateurs, sont officiellement bloqués en Chine.

La Chine a accusé les États-Unis de diffuser de la désinformation et de supprimer TikTok. L'ancien président Donald Trump et l'actuel président Joe Biden pensent que la plate-forme devrait être vendue à une société américaine.
Les applications TikTok et Netflix interdites sur les téléphones des fonctionnaires en France

De son côté, la France ne s'est pas contentée d'interdire TikTok : le gouvernement a interdit vendredi avec effet immédiat l'installation et l'utilisation de toutes les applications dites «récréatives» sur les téléphones professionnels des 2,5 millions d'agents de la fonction publique d'État. Cette interdiction concerne l'application vidéo chinoise TikTok, mais aussi «Netflix ou Candy Crush». Une liste exhaustive des applications interdites n'a pas été communiquée.

Ces applications «ne présentent pas les niveaux de cybersécurité et de protection des données suffisants pour être déployés sur les équipements des administrations», indique un communiqué de presse du ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini.

Source : BBC

Et vous ?

Que pensez-vous de la direction prise par la BBC ?
Que pensez-vous du fait que les États-Unis veulent interdire TikTok sur l'étendue de leur territoire ? Décision justifiée ? Représailles étant donné que la Chine a elle-même banni de son territoire les applications américaines qu'elle jugeait menaçantes pour sa sécurité nationale ? Volonté d'empêcher une application chinoise de prendre le pas sur les champions américains comme Facebook ?
TikTok est vraiment pire que Facebook et compagnie, fait-il de l'ombre aux concurrents américains, ou faut-il réellement craindre l'espionnage du Parti Communiste Chinois ?
Que pensez-vous de la décision de la France qui ne se contente pas de bannir TikTok, mais s'attaque aussi à des applications américaines comme Netflix ?

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 16:37
Tous le monde est d'accord pour dire que ce que le Hamas a fait, à savoir assassiner et pris en otage des civils, est totalement répréhensible, mais enfin il faut quand même se rappeler le contexte historique : La Palestine à été envahie, les palestiniens ont été expulsés, cantonné dans un Ghetto, à savoir la bande de Gaza, et Israël en fait occupe illégalement la Palestine. Pire encore les Palestiniens ultra pauvres de la bande de Gaza servent d'esclaves aux ultra riches israéliens, donc dans un état d'apartheid. La lois Israélienne interdit par exemple les mariages mixes entre Palestiniens et Israéliens, dans quel pays on voie encore une chose pareille ? nulle part. Pourquoi l'apartheid en Afrique du sud c'était mal et cela a été éradiqué, mais qu'en Israël c'est normal ?

De toute façon c'est à se demander si toute cette histoire ne profite pas en réalité à Israël, ca leur permet d'atomiser la bande de gaza, ils en rêvaient depuis des années, c'est fait. Donc suppression de la bande de Gaza à l'ouest, et colonisation larvée de la cis Jordanie à l'est, donc au final occupation totale de la Palestine par Israël, et ce en violation totale des lois internationales, et donc pour Israël : "un bon palestinien est soit un palestinien mort, soit au pire un esclave juste bon à ramasser leurs poubelles".



L’apartheid israélien envers le peuple palestinien

Cette année marque le 74e anniversaire de l’expulsion et du déplacement de masse de plus de 700 000 Palestinien·ne·s de leurs domiciles, villages et villes pendant le conflit qui a mené à la création d’Israël en 1948. Depuis, cet épisode connu sous le nom arabe de nakba (catastrophe) par les Palestinien·ne·s est gravé dans la conscience collective palestinienne comme l’histoire d’une dépossession incessante.

Soixante-quatorze ans après leur expulsion, les souffrances et le déplacement restent le quotidien des réfugié·e·s palestiniens. Au titre du droit international, les Palestinien·ne·s qui ont fui ou ont été expulsés de leur domicile sur le territoire qui est devenu Israël ont le droit au retour. Cependant, ils n’ont pratiquement aucun espoir d’être autorisés à regagner leurs maisons, beaucoup ayant été détruites par Israël, ou les villages et villes d’où ils viennent. Israël n’a jamais reconnu leurs droits.

Priver les Palestinien·ne·s d’un domicile est au cœur de l’apartheid qu’Israël leur impose. La dépossession des Palestinien·ne·s n’a pas cessé et la nakba est devenue emblématique de l’oppression dont cette population est victime chaque jour depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, plus de 5,6 millions de Palestinien·ne·s sont réfugié·e·s et sont privés de leur droit au retour. Au moins 150 000 autres sont exposés à un risque réel de perdre leur domicile à cause de la pratique israélienne violente de démolition de maisons et d’expulsions forcées.

C’est un apartheid.

La nouvelle enquête d’Amnesty International montre qu’Israël impose un régime d’oppression et de domination aux Palestinien·ne·s dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international.

Les lois, politiques et pratiques destinées à maintenir un système cruel de contrôle sur la population palestinienne ont abouti à une fragmentation géographique et politique des Palestinien·ne·s, souvent paupérisés et vivant constamment dans la peur et l’insécurité.

QU’EST-CE QUE L’APARTHEID ?

L’apartheid est une violation du droit public international, une grave violation des droits humains garantis par le droit international, ainsi qu’un crime contre l’humanité en vertu du droit pénal international.

Le terme « apartheid », à l’origine, a été utilisé pour désigner le régime politique de l’Afrique du Sud à l’époque où celle-ci imposait explicitement la ségrégation raciale, ainsi que la domination et l’oppression d’un groupe racial par un autre. Il a par la suite été adopté par la communauté internationale pour condamner et réprimer pénalement de tels systèmes et pratiques, où qu’ils existent dans le monde.

Le crime contre l’humanité qu’est le crime d’apartheid selon la Convention sur l’apartheid, le Statut de Rome et le droit international coutumier est constitué lorsque des actes inhumains (essentiellement de graves violations des droits humains) sont « commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial […], dans l’intention de maintenir ce régime. »

En d’autres termes, l’apartheid est un régime dans lequel un traitement discriminatoire prolongé et cruel est infligé par un « groupe racial » d’êtres humains à un autre dans le but de contrôler ce second groupe.

Amnesty International a créé un cours gratuit de 90 minutes intitulé “Deconstructing Israel’s Apartheid against Palestinians”. Pour en savoir plus sur le crime d’apartheid en droit international, sur les formes que prend l’apartheid en Israël et dans les TPO et sur la façon dont il affecte la vie des Palestinien·ne·s, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’Académie des droits humains d’Amnesty International.

POURQUOI AMNESTY INTERNATIONAL FAIT-ELLE CAMPAGNE CONTRE L’APARTHEID ?

Je ne sais pas pourquoi le monde entier voit ce qui se passe et laisse Israël agir en toute impunité. Il est temps que le monde cesse de traiter Israël en enfant gâté.

Nabil el Kurd, un des habitants menacés d’expulsion forcée dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est
L’apartheid est inacceptable, où que ce soit dans le monde. Alors pourquoi le monde a-t-il accepté l’apartheid envers le peuple palestinien ?

Les droits humains ont longtemps été relégués à un rang secondaire par la communauté internationale, face au combat mené et aux souffrances subies par la population palestinienne depuis des dizaines d’années. Les Palestiniens et Palestiniennes confrontés à la brutalité de la répression israélienne réclament depuis plus de 20 ans que le régime israélien soit considéré comme une forme d’apartheid. Au fil du temps, une reconnaissance internationale plus large du traitement réservé par Israël aux Palestinien·ne·s comme un apartheid a vu le jour.

Pourtant, les États qui avaient la responsabilité et le pouvoir d’agir se sont refusés à prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à rendre compte de ses agissements. Ils ont préféré se cacher derrière un processus de paix moribond, au détriment des droits humains et de l’obligation de rendre des comptes. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a aucun progrès vers une solution juste et la situation des droits humains s’aggrave pour les Palestinien·ne·s.

Amnesty International appelle Israël à mettre fin au fait internationalement illicite et au crime international que constitue cet apartheid, en abolissant les mesures de fragmentation, de ségrégation, de discrimination et de privation qui visent actuellement la population palestinienne.

FRAGMENTATION EN DOMAINES DE CONTRÔLE

Lors de sa création en tant qu’État juif en 1948, Israël a expulsé des centaines de milliers de Palestinien·ne·s et détruit des centaines de villages palestiniens, de façon assimilable à un nettoyage ethnique.

Depuis lors, les gouvernements successifs ont élaboré des lois et des politiques destinées à poursuivre la fragmentation de la population palestinienne. Les Palestinien·ne·s sont confinés dans des enclaves en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans les camps de personnes réfugiées, où ils sont soumis à des régimes juridiques et administratifs différents. Ces pratiques ont eu pour effet de saper les liens familiaux, sociaux et politiques entre les communautés palestiniennes et d’étouffer la contestation persistante du régime d’apartheid ; elles permettent également de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de maintenir une majorité démographique juive.

Des millions de personnes réfugiées palestiniennes sont toujours déplacées et isolées physiquement des Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO, Israël continuant à leur dénier le droit de retourner dans leurs logements, villes et villages.

DÉPOSSESSION DE TERRES ET DE BIENS

Depuis 1948, Israël procède à des saisies massives et cruelles de terrains pour déposséder les Palestinien·ne·s de leurs terres et de leurs logements. Bien que les Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO soient soumis à des régimes juridiques et administratifs différents, Israël a utilisé des mesures similaires d’expropriation de terres dans toutes les régions – ainsi, depuis 1948, Israël a procédé à des expropriations de terrains dans des zones d’importance stratégique où vivaient d’importantes populations palestiniennes comme la Galilée et le Néguev/Naqab, et a recouru à des mesures identiques dans les TPO après l’occupation militaire israélienne en 1967. Afin de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de limiter le plus possible la présence palestinienne, Israël a confiné les Palestinien·ne·s dans des enclaves séparées, à forte densité de population. Dans le même temps, les politiques israéliennes ont permis que l’attribution de terres appartenant à l’État soit faite de manière discriminatoire, au profit quasiment exclusif de la population juive israélienne, tant en Israël que dans les TPO.

SÉGRÉGATION ET CONTRÔLE

Les gouvernements israéliens successifs ont poursuivi une stratégie consistant à établir leur domination par le biais de lois et de politiques discriminatoires qui isolent les Palestinien·ne·s dans des enclaves, sur la base de leur statut juridique et de questions de résidence.

Israël dénie aux citoyen·ne·s palestiniens leurs droits à l’égalité de nationalité et de statut, tandis que les Palestinien·ne·s des TPO subissent de sévères restrictions de leur liberté de mouvement. Israël restreint également le droit des Palestinien·ne·s au regroupement familial de manière profondément discriminatoire : ainsi, les Palestinien·ne·s des TPO ne peuvent obtenir le droit de résidence ou la citoyenneté par le mariage, contrairement aux membres de la population juive israélienne.

Israël impose également de sévères limitations aux droits civils et politiques des Palestinien·ne·s, pour éliminer la contestation et faire perdurer son système d’oppression et de domination. Par exemple, des millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie restent soumis au régime militaire israélien et aux ordonnances militaires draconiennes adoptées depuis 1967.

PRIVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

En raison de ces mesures, les Palestinien·ne·s, un peu partout en Israël et dans les TPO, se sont retrouvés marginalisés, paupérisés et défavorisés sur le plan économique.

Des décennies d’attribution discriminatoire des ressources par les autorités israéliennes, au profit de la population juive israélienne en Israël et des colons israéliens dans les TPO, aggravent ces inégalités. Ainsi, des millions de Palestinien·ne·s en Israël et à Jérusalem-Est vivent dans des zones à forte densité de population, qui sont généralement sous-développées et manquent de services essentiels adéquats, notamment en ce qui concerne le ramassage des ordures, l’électricité, les transports en commun et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Les Palestinien·ne·s de toutes les zones sous contrôle israélien ont moins de possibilités pour gagner leur vie et exercer une activité commerciale que les membres de la population juive israélienne. Ils subissent des restrictions discriminatoires sur l’accès aux terres cultivables, à l’eau, au gaz et au pétrole, entre autres ressources naturelles, et sur l’utilisation de ces ressources, ainsi que des restrictions sur l’accès à la santé, à l’éducation et aux services de base.

De plus, les autorités israéliennes ont accaparé la majeure partie des ressources naturelles des Palestinien·ne·s dans les TPO au profit de la population juive en Israël et dans les colonies de peuplement illégales.

PRIVATIONS DE LOGEMENT : DÉMOLITIONS ET EXPULSIONS FORCÉES

Les Palestinien·ne·s sont systématiquement soumis à des démolitions de logements et à des expulsions forcées, et vivent constamment dans la peur de perdre leur foyer.

Depuis plus de 73 ans, Israël déplace de force des communautés palestiniennes entières. Les démolitions ont touché des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, provoquant des traumatismes et des souffrances terribles. Plus de 6 millions de Palestinien·ne·s sont toujours réfugiés et vivent pour une grande majorité dans des camps de réfugiés, y compris en dehors d’Israël et des TPO. Plus de 100 000 Palestinien·ne·s dans les TPO et 68 000 autres en Israël risquent à tout moment de perdre leur logement, beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.

Les Palestinien·ne·s sont dans une situation sans issue. Pour bâtir une habitation ou ne serait-ce que pour monter une tente, ils doivent demander un permis de construire aux autorités israéliennes. Cependant, contrairement aux membres de la population juive israélienne qui déposent une même demande, ils n’obtiennent ces permis que rarement. De nombreux Palestinien·ne·s sont obligés de construire sans permis. Israël démolit ensuite ces habitations palestiniennes au motif qu’elles ont été construites « illégalement ». Israël utilise ces politiques discriminatoires de planification et de découpage en zones pour créer des conditions de vie insupportables pour les Palestinien·ne·s et les forcer à quitter leur logement, ce qui permet ensuite l’extension des colonies juives.

Mohammed Al Rajabi, un habitant d’Al Bustan, à Silwan, dont la maison a été détruite par les autorités israéliennes le 23 juin 2020 pour « construction illégale », a expliqué à Amnesty International l’impact dévastateur de cette démolition sur sa famille :

C’est extrêmement dur à accepter. C’est difficile à exprimer […] et j’ai eu le sentiment que c’était plus éprouvant encore pour mes enfants que pour nous. Ils étaient vraiment contents que nous ayons cette nouvelle maison. Je vais garder les photos prises ce jour-là et les montrer à mes enfants quand ils seront grands, pour qu’ils n’oublient pas ce qui nous est arrivé. Je leur dirai : « Vous voyez le genre de souvenirs que je dois vous transmettre ? » Ce que je voulais, c’est qu’ils aient une maison familiale agréable, près de ceux qu’ils aiment et des membres de leur famille. Maintenant, je transmets la mémoire de la destruction de leur première maison d’enfance.

DES AMOURS FRAGMENTÉES : LA SÉPARATION DES FAMILLES PALESTINIENNES

Israël a adopté des lois et des politiques discriminatoires qui perturbent la vie familiale des Palestinien·ne·s. Depuis 2002, Israël a opté pour une politique qui interdit aux Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza d’obtenir un statut en Israël ou à Jérusalem-Est par le mariage, empêchant ainsi le regroupement familial.

Israël utilise depuis longtemps des lois et des politiques discriminatoires pour séparer les Palestinien·ne·s de leur famille. Ainsi, les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent obtenir par le mariage un statut légal en Israël ou à Jérusalem-Est occupée ; leur droit au regroupement familial leur est donc dénié. Cette politique oblige des milliers de Palestinien·ne·s à vivre séparés de leurs proches ; d’autres sont contraints de partir à l’étranger, ou vivent en permanence dans la crainte d’une arrestation, d’une expulsion ou d’un renvoi forcé.

Ces mesures ciblent explicitement les Palestinien·ne·s, et non les membres de la population juive israélienne, et sont principalement motivées par des considérations démographiques visant à limiter le plus possible la présence palestinienne à l’intérieur d’Israël et dans les TPO.

Sumaia est née et a grandi à Lod, dans le centre d’Israël. Elle s’est mariée en 1998 et son époux, originaire de la bande de Gaza, est venu la rejoindre à Lod. En 2000, Sumaia et son mari ont entamé une procédure de demande de regroupement familial, pour pouvoir vivre ensemble en toute légalité. La procédure a duré 18 années, pendant lesquelles le couple a vécu dans la peur et l’anxiété. Sumaia a dit à Amnesty International :

Les autorités contrôlent le moindre détail de nos vies ; elles sont dans notre chambre, dans nos maisons. Un des pires moments, c’était quand elles ont arrêté mon mari en 2004, pendant que je donnais naissance à une de mes filles […] elles l’ont arrêté alors que j’étais dans la salle d’accouchement !

SOUS LE SIEGE

Des grenades lacrymogènes sont lancées par les forces israéliennes lors d’une manifestation palestinienne le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 22 juin 2018.
Ces 14 dernières années, plus de 2 millions de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont vécu sous le blocus illégal d’Israël. Venant s’ajouter à quatre offensives militaires majeures, le blocus a eu des conséquences terribles pour la population de la bande de Gaza.

Le blocus est une forme de punition collective. Il oblige la population de la bande de Gaza – majoritairement composée de personnes réfugiées ayant fui en 1948 et de leurs descendant·e·s – à vivre dans des conditions de plus en plus difficiles. Il y a de graves pénuries de logements, d’eau potable, d’électricité, de médicaments essentiels et de soins médicaux, de nourriture, de matériel pédagogique et de matériaux de construction. En 2020, la bande de Gaza présentait le taux de chômage le plus élevé au monde, et plus de la moitié de sa population vivait sous le seuil de pauvreté.

Le 30 mars 2018, les Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont lancé la Grande marche du retour, une série de manifestations hebdomadaires de grande ampleur le long de la clôture entre de la bande de Gaza et Israël.

Ces personnes revendiquaient leur droit de retourner dans leurs villages et villes d’origine, situés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël, et réclamaient qu’il soit mis fin au blocus israélien de la bande de Gaza. La riposte a été brutale : à la fin de l’année 2019, les forces israéliennes avaient tué 214 membres de la population civile, dont 46 enfants, et en avaient blessé plus de 8 000 autres par des tirs à balles réelles. Au total, 156 personnes blessées ont dû être amputées. Plus de 1 200 personnes ont besoin d’une prise en charge thérapeutique et rééducative longue, complexe et coûteuse, et des dizaines de milliers d’autres d’un soutien psychosocial. Or, la prestation de tels services n’est guère disponible à Gaza.

Le blocus empêche les Palestinien·ne·s d’accéder à des soins de santé adaptés, en particulier à des soins médicaux d’urgence, parfois vitaux, qui sont uniquement disponibles en dehors de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes tardent souvent à délivrer un permis autorisant les malades à sortir de l’enclave, et s’abstiennent même parfois de les délivrer.

Adham Al Hajjar, 36 ans, est journaliste indépendant et vit dans la ville de Gaza. Le 6 avril 2018, alors qu’il couvrait les manifestations de la Grande marche du retour, des tireurs d’élite israéliens postés le long de la clôture entre la bande de Gaza et Israël l’ont pris pour cible. La prise en charge médicale dont il a besoin est indisponible dans la bande de Gaza, en raison de l’indigence des services de santé.

La balle qui a pénétré ma jambe n’a pas fait qu’entrer et sortir. Elle est entrée et a tout arrêté ; elle a mis ma vie à l’arrêt. Tout cela parce qu’un soldat ou une soldate a appuyé sur la gâchette, sans se préoccuper des effets dévastateurs que cela aurait pour moi. Cette personne a-t-elle jamais réfléchi aux conséquences de ses actes ? Je suis comme un mort ambulant, tout dans ma vie s’est figé à partir du moment où cette balle a pénétré ma jambe.

DES PRATIQUES CRIMINELLES

Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestinien·ne·s depuis des décennies. Ces violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, ont été amplement documentées par Amnesty International, entre autres. Commises dans une impunité quasi-totale, elles permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid.

Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique contre la population palestinienne, menée dans le contexte d’un régime israélien institutionnalisé d’oppression systématique et de domination à l’égard des Palestinien·ne·s, et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

DÉMANTELER LE SYSTÈME

Il n’y a pas de place pour l’apartheid dans notre monde. C’est un crime contre l’humanité, et il doit cesser.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid.

Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.
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Avatar de bouye
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 0:15
Je suis pas spécialement paranoïaque ni ne pense que nos gouvernements ont des but cachés foncièrement mauvais mais je pense qu'on fait ou tente de faire probablement pareil de notre coté (ou sommes très envieux d'eux si on ne peut pas le faire).

Pour équilibrer un peu la chose, je rappelle juste qu'il y a qq années on "découvrait" que Facebook était capable même de sniffer et suivre les comportements des utilisateurs sur les téléphones ou son app était même pas installée. Et que sans parler de "collusion avec le gouv US", presque tous les fournisseurs de réseaux sociaux, de services de reconnaissance/commande vocale, mais aussi tous les fournisseurs de plateformes (Google) nous traquent tout le temps sous le prétexte que "nos apps et services marchent mieux comme ca".

Il y a bien longtemps déjà, le bouquin O'Reilly sur PGP commençait sur un chapitre parlant de la volonté du gouvernement Clinton d'imposer une puce de cryptage dans les TV permettant de réceptionner les réseaux câblé et que c’était mal car "le gouv US aurait pu alors vous espionner comme bon vous semble" (syndrome pourquoi les cartes de crédit avec puce ont eut du mal a décoller aux US). Décris comme ça, ça faisait très parano, mais c’était la raison 1ere de du dev de cet outil : mettre en accès libre un outil permettant a tout un chacun de crypter des trucs que le gouv US n'aurait pas pu casser (un raisonnement très américain en soit).

Bref, 25 ans plus tard, pas beaucoup de changements, les gouv nous traquent des que possible (Chine, Pegasus, révélations passées sur les écoutes du Gov US, les nôtres font sans doute pareil de toutes manières [et ça fait partie du jeu standard d'espionner ses ennemis comme ses alliés et aussi de tenter d'identifier les menaces internes potentielles]) et les majors tant orientales que occidentales font pareil aussi (soit pour collaborer avec leur gouv, soit pour se faire du fric sur notre dos via nos data ou de la pub, soit les deux)...

Pendant ce temps-la, il me semble avoir vu qu'un certain présentateur d'une certaines émission littéraire sur France 5 apparaissait également dans une campagne de pub pour "BookTok" (le partage d'avis littéraire sur TikTok) sur les chaînes du groupe France TV (et d'autres aussi probablement) récemment.
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Avatar de Athaa
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 13:20
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ce mot n'existe pas, on doit dire "chiffrage".
Pour être précis on dit chiffrement.
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message

Ce mot n'existe pas, on doit dire "chiffrer".
Désolé, j'aime bien le comique de répétition.
En effet crypter ne veux rien dire.
Pour s’en convaincre:
-déchiffrer : transformer un message crypté en message en clair, en utilisant la clé de déchiffrement.
-décrypter : transformer un message crypté en message en clair, sans connaître la clé de déchiffrement.
Je vous laisse déduire ce que veux dire chiffrer et ce voudrais dire crypter s’il existait.
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Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 18:11
Pour moi.
Aucun smartphone avec un logiciel dit : réseaux sociaux, devrait être installé par les constructeurs.
Il devrait être un choix optionnel de l’utilisateur final !!
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Avatar de fodger
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 11:54
Toutes ces applications sont bonnes à vider le cerveau des gens, qu'on les supprime.
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/11/2023 à 14:58
Je précise pour être juste que ce propos n'est pas du tout de moi mais d'Amnesty International
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Avatar de smarties
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 10:25
Que pensez-vous de l’initiative du Sénat de créer une commission d’enquête sur TikTok ?
C'est un premier pas mais il arrêter d'être gentil et sanctionner plus rapidement car ça va durer et en attendant TikTok a le temps de préparer une défense.

Faut-il s'inquiéter davantage de TikTok que d'un autre réseau social comme Instagram ou YouTube ?
Oui, vu la dépendance que cela crée chez certains et surtout chez les jeunes. Je dirais qu'Instagram devrait être dans une position similaire.

Utilisez-vous TikTok ? Si oui, pour quelles raisons ? Sinon, pourquoi pas ?
Non car Chinois et aucun contenu de qualité sur la plateforme qui m'intéresse à priori (je n'ai même pas cherché à regarder).

Avez-vous confiance en TikTok pour protéger vos données personnelles et respecter la législation française et européenne ?
Non

Craignez-vous que TikTok puisse être utilisé comme un outil de propagande ou d’influence par le régime chinois ?
Oui

Seriez-vous favorable à une suspension de TikTok en France si la commission d’enquête révélait des pratiques illégales ou dangereuses de la part du réseau social ?
Oui
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/08/2023 à 12:35
Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
prémonitoire
Je ne crois pas, il me semble que dès le début ils ont dit "Nous avons un problème avec TikTok, mais si cette application appartenait à une entreprise US, il n'y aurait plus aucun problème".

Le pouvoir US cherche à abrutir sa population, parce que pendant que les gens sont sur Instagram ou YouTube, ils ne sont pas en train de réfléchir à ce que fait le gouvernement.
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Avatar de Prox_13
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 12/03/2024 à 10:02
TikTok, X et Facebook, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. La seule différence est le propriétaire, dans quelles poches vont l'argent, mais le but est bien le même: Rendre ses utilisateurs addicts aux contenus proposés.

Le principal souci de TikTok est le format qu'il propose, qui fait des ravages sur les capacités de concentration/attention.
Le principal souci de X est la bulle politique dans laquelle il enferme ses utilisateurs.
Facebook j'ai arrêté d'y toucher depuis le Covid, pour des raisons évidentes à l'époque.

Franchement ça dégoute de voir que les gens essaient de défendre l'un contre l'autre quand les trois sont aussi merdiques les uns que les autres. On dirait les élections présidentielles
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Avatar de Prox_13
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/06/2023 à 14:46
Franchement, je ne peux pas dire si c'était bien toi qui était ciblé, mais plutôt les gens qui parlaient de liberté d'expression vis-a-vis de TikTok, qui est ironiquement bien plus contrôlé que n'importe quel mode d'expression. (Tout comme les autres réseaux sociaux)

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
C'est toujours facile de répondre de manière détourné, beaucoup plus que d'argumenter...
Oh non c'est très facile d'argumenter quand on a les arguments, c'est même plutôt naturel quand on se sent concerné, d'ailleurs
Par contre c'est usant de se répéter ^^

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
1. Expliquez moi en quoi les outils/entreprise que j'ai cité respectent la vie privée ["Facebook, Twitter, YouTube, Google, Android, Windows, macOS, voire même les chipsets Intel"]
Je ne comprends pas le rapport avec la choucroute, là. Ils ne respectent pas la vie privée, je l'ai déjà dit une petite dizaine de fois sur ce site.

Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
"Que pensez-vous de l'argument selon lequel cette surveillance vise à protéger la sécurité nationale des États-Unis ?"
L'argument n'est pas seulement nul, il est puéril. Je ne comprends même pas comment ce genre de réponse n'est pas déjà condamnée par la communauté internationale.
Ce n'est même pas une excuse, c'est un aveu; Ils avouent espionner dans leurs propres intérêts, en quoi est-ce un argument ? En quoi est-ce une excuse ?
Qu'attends-t-on pour agir ? Depuis combien de temps attendons nous pour ?
Je ne suis pas d'accord avec cette idée circulaire de justifier la malhonnêteté par sa présence ailleurs. Ça me fait penser au fameux "Mais m'sieur, pourquoi moi et pas eux?" qu'on a tous entendu une fois dans une vie.

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
2. Expliquez moi en quoi risquer 10 000 dollars pour transmettre un fichier APK est normal.
Idem, je n'ai jamais dit que je trouvais ça normal, ni même intelligent de légiférer sur la possession d'un APK.
Je suis d'accord avec le fait que des sanctions doivent être imposées aux Big Techs qui violent la vie privée de leurs utilisateurs. Pas avec la façon que les "législateurs" ont trouvé pour.

Par contre, je ne suis pas d'accord sur le point comme quoi l'interdiction d'un réseau social qui s'est avéré avoir violé plusieurs fois la vie privée de ses utilisateurs est une violation de la liberté d'expression. Que ce soit Facebook, TikTok, YouTube ou autre.
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