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Mercedez-Benz est la première entreprise automobile à obtenir un certificat de conformité pour véhicules autonomes de niveau 3 aux USA
Et surpasse Tesla avec son terme trompeur Autopilot

Le , par Patrick Ruiz

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Mercedez-Benz est désormais la première entreprise automobile à obtenir un certificat de conformité pour véhicules autonomes de niveau 3. La nouvelle ravive le débat sur la possibilité de l’atteinte du palier de véhicules entièrement autonomes c’est-à-dire qui ne nécessitent pas de chauffeur ou de supervision à distance. C’est une controverse sur les avancées en matière d’intelligence artificielle appliquée à l’automobile dans laquelle des constructeurs comme Tesla jettent le trouble avec des termes trompeurs comme Autopilot.

« Cette étape importante distingue le système révolutionnaire DRIVE PILOT de Mercedes-Benz comme étant le premier et le seul système de Niveau 3 dans un véhicule de série autorisé à circuler sur les autoroutes publiques américaines », écrit le constructeur.

L’autonomie des véhicules se définit selon des niveaux :

  • Niveau 0 : c’est l’automobiliste reste maître à bord ;
  • Niveau 1 : l’ordinateur peut intervenir pour gérer la vitesse ou la direction (régulateur de vitesse, alerte distance de sécurité) mais le conducteur garde le contrôle du véhicule ;
  • Niveau 2 : la voiture peut « se conduire » temporairement, en se garant toute seule par exemple (park assist). Le conducteur reste responsable de la conduite ;
  • Niveau 3 : le conducteur peut déléguer la conduite à l’ordinateur dans certaines situations comme les bouchons. La fonction embouteillage du XC 90 de Volvo illustre parfaitement ce niveau. L’ordinateur peut aussi indiquer au conducteur quand il doit reprendre le véhicule en main ;
  • Niveau 4 : plus besoin du conducteur dans certains cas prédéfinis ; le véhicule dépose son conducteur, se gare seul et revient chercher son propriétaire ;
  • Niveau 5 : la voiture est totalement autonome et contrôle toutes les fonctions du véhicule. Le conducteur peut être présent ou non.



La nouvelle ravive le débat sur la perspective de l’atteinte de l’autonomie de niveau 5. Kyle Vogt, PDG de Cruise, indique que « même dans des décennies vous n’obtiendrez pas de véhicules autonomes à 100 %. » Ce dernier est d’avis que l’assistance à distance va rester sur le long terme. Pourtant, malgré les avertissements, de nombreuses personnes considèrent les véhicules partiellement autonomes comme étant totalement autonomes. La faute dans bien des cas est à imputer à la politique commerciale de certains constructeurs. Tesla par exemple fait usage du terme Autopilot pour un système d’aide à la conduite classé comme étant de niveau 2.

Le fait avec cette terminologie est qu’elle est susceptible d’induire les conducteurs en erreur quant à ce qui concerne les capacités réelles du système. Une enquête de l'Institut d'assurance pour la sécurité routière fournit des données précieuses utiles à ce débat. Le groupe a posé des questions aux conducteurs sur les capacités de cinq systèmes avancés d'assistance au conducteur (ADAS - advanced driver-assistance systems). Ils ont identifié les produits uniquement par leur marque : Autopilot (utilisé par Tesla), Traffic Jam Assist (Audi et Acura), Super Cruise (Cadillac), Driving Assistant Plus (BMW) et ProPilot Assist (Nissan). Les participants à l'enquête ne savaient pas quel constructeur fabriquait chaque produit et ils n'en connaissaient pas les capacités. Il y avait 2 000 répondants au total, mais chacun n'a été interrogé que sur deux systèmes sur cinq, donnant lieu à quelques centaines de réponses pour chaque produit.

Pour chaque système ADAS, les conducteurs ont été interrogés sur la sécurité de diverses activités qui ne sont pas recommandées par les constructeurs automobiles (de l’acte consistant à enlever ses mains du volant à la sieste pendant la conduite). Un plus grand nombre de participants ont estimé que poser chacun de ces actes était sans conséquence avec Autopilot activé plutôt qu'avec l'un des quatre autres systèmes ADAS.

Par exemple, 48% des personnes interrogées ont déclaré qu’il était sans danger pour un conducteur d’enlever ses mains du volant quand Autopilot était activé, contre environ 33% pour ProPilot Assist et moins de 30% pour les autres systèmes nommés. Six pour cent des conducteurs ont déclaré qu'il était sans danger de faire la sieste dans une voiture avec Autopilot activé, tandis que seulement trois pour cent ont déclaré la même chose pour les autres systèmes ADAS.

Ces comportements induits par la politique publicitaire de certains constructeurs sont susceptibles d’expliquer les accidents qui impliquent ces véhicules dits autonomes. Dans les chiffres, la National Highway Traffic Safety Administration a enquêté sur 35 accidents depuis 2016 et il en est ressorti que le système "Full Self-Driving" ou "Autopilot" de Tesla était utilisé dans 16 cas.

Source : Mercedes

Et vous ?

Que pensez-vous des avancées en matière d’intelligence artificielle appliquée à l’automobile ?

Le palier de véhicules autonomes à 100 % pourra-t-il être atteint ?

Voir aussi :

Les conducteurs de Tesla peuvent jouer à des jeux vidéo dans des voitures en mouvement, cette fonctionnalité soulève de nouvelles questions de sécurité liées à la distraction au volant

Le Gouvernement américain demande à Tesla pourquoi les gens peuvent jouer à des jeux vidéo dans des voitures en mouvement, la fonctionnalité fait l'objet d'un examen

Autopilot de Tesla peut être "facilement" trompé pour fonctionner sans personne sur le siège du conducteur, selon Consumer Reports, mais « vous ne devriez pas essayer ça »

Tesla doit désormais signaler les accidents liés à son Autopilot au gouvernement ou s'exposer à des amendes, d'après une décision de l'agence fédérale chargée de la sécurité routière

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Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/02/2023 à 1:23
J'aurais personnellement largement plus confiance si c'était eux qui sortait une voiture autonome, qu'Elon et ses version LIDL de ses voitures qu'il fait passer pour des voitures de luxes.
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