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Une recherche sur cinq effectuées sur TikTok contiendrait de la désinformation, selon une étude.
Les jeunes utilisateurs ont commencé à remplacer Google par TikTok comme moteur de recherche

Le , par Stéphane le calme

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8  0 
TikTok n'est plus seulement un lieu de danses virales et de canulars en tout genre. Les utilisateurs de la génération Z ont commencé à remplacer Google par TikTok comme moteur de recherche principal, selon des propos du numéro un de la recherche.

Et cela pourrait conduire à une situation épineuse.

Une nouvelle étude de NewsGuard, un site qui surveille la désinformation sur Internet, a révélé qu'un résultat de recherche sur cinq sur TikTok contient de la désinformation. L'étude a analysé les 20 premiers résultats de recherche sur 27 sujets d'actualité différents allant de « l'élection de 2022 » au « vaccin à ARNm ».

« L'enquête de NewsGuard a révélé que pour un échantillon de recherches sur des sujets d'actualité importants, près de 20 % des vidéos présentées comme résultats de recherche contenaient des informations erronées. Cela signifie que pour les recherches sur des sujets allant de l'invasion russe de l'Ukraine aux fusillades dans les écoles et aux vaccins COVID, les utilisateurs de TikTok reçoivent constamment des allégations fausses et trompeuses ».

Pour Zach Tratar, responsable ingénierie chez Stripe, TikTok est une « menace pour la sécurité nationale ».


Près de 40% de la génération Z préfère effectuer des recherches sur Tiktok et Instagram au lieu de Google Search et Maps

La génération Z représente, d’après un rapport publié par le Pew Research Center, les personnes qui ont toujours connu un monde avec une forte présence de l'informatique et d'Internet. Comparée aux générations précédentes, la génération Z se définirait par ses relations au travers de plateformes virtuelles plutôt que par ses relations réelles.

Un dirigeant de Google a confirmé que le format de Tiktok change la façon dont les jeunes effectuent des recherches sur Internet, et Google travaille à suivre.

Le vice-président principal de Google, Prabhakar Raghavan, a déclaré à la Fortune Brainstorm Tech Conference que, selon les études internes de Google, « il y a près de 40% des jeunes qui, lorsqu'ils recherchent un endroit pour le déjeuner, ne vont pas sur Google Maps ou sur Google Search. Ils vont à Tiktok ou Instagram ».

Google a confirmé cette statistique, affirmant: « Nous sommes confrontés à une concurrence solide à partir d'un éventail de sources, y compris des moteurs de recherche généraux et spécialisés, ainsi que des applications dédiées ».

Google a mis en évidence les modifications qu'il prévoit de faire pour son moteur de recherche pour plaire à un public plus jeune, y compris la possibilité pour un utilisateur de panoramiser sa caméra sur une zone et « Glaner instantanément des informations sur plusieurs objets dans une scène plus large ».

Rechercher des informations, trouver des informations erronées

Lorsqu'un utilisateur de TikTok recherche dans l'application de médias sociaux des informations sur les principales actualités, allant des vaccins Covid-19 aux fusillades dans les écoles, près de 20% des vidéos présentées comme résultats de recherche contiennent des informations erronées, selon un rapport de recherche publié mercredi.

Les chercheurs de NewsGuard, un outil de journalisme et de technologie qui suit les informations en ligne, ont recherché ce mois-ci sur TikTok et Google des informations sur des sujets d'actualité majeurs tels que l'élection présidentielle de 2020, la guerre russo-ukrainienne et l'avortement pour comparer la désinformation fournie par leurs moteurs de recherche.

TikTok, dont les utilisateurs sont principalement des adolescents et de jeunes adultes, « a diffusé à plusieurs reprises des vidéos contenant de fausses déclarations dans les 20 premiers résultats, souvent dans les cinq premiers », indique le rapport. « Google, en comparaison, a fourni des résultats de meilleure qualité et moins polarisants, avec beaucoup moins de désinformation ».

Les chercheurs ont recherché des termes tels que « vaccin à ARNm » et « élection de 2022 », ainsi que des sujets d'actualité controversés comme « le complot d'Uvalde tx ». Ils ont analysé 540 résultats TikTok et ont découvert que 105 vidéos, soit 19,4 %, contenaient des allégations fausses ou trompeuses, selon le rapport.

Selon le rapport, une recherche sur TikTok d'informations sur la politique, y compris l'élection présidentielle de 2020 et l'insurrection du Capitole américain du 6 janvier 2021, comprenait souvent de la désinformation ainsi que des références aux théories du complot QAnon. Par exemple, une recherche de la question « L'élection de 2020 a-t-elle été volée ? » a produit six vidéos contenant de fausses déclarations dans les 20 premiers résultats, a constaté NewsGuard.

NewsGuard a révélé que TikTok incitait également les utilisateurs avec des termes de recherche biaisés. Par exemple, si un utilisateur a recherché « vaccin covid », TikTok proposerait des suggestions pour des termes de recherche plus biaisés tels que « vérités sur le vaccin covid » ou « vaccin covid vih ». Plus de la moitié des résultats de recherche qui sont apparus à propos des élections de mi-mandat de 2022 contenaient « une rhétorique hyper partisane de gauche », note l'étude.

La désinformation rampante sur TikTok est particulièrement importante compte tenu du nombre de vidéos de remèdes maison qui circulent sur la plateforme. La pénurie continue de préparations pour nourrissons a conduit à une nébuleuse de vidéos faisant la promotion de préparations pour nourrissons faites maison que les pédiatres ont qualifiées de « dangereuses ».

Les chercheurs de NewsGuard ont également découvert que le moteur de recherche de TikTok « alimente constamment des millions de jeunes utilisateurs en désinformation sur la santé, y compris certaines allégations qui pourraient être dangereuses pour la santé des utilisateurs ». Par exemple, une recherche sur « l'armoise provoque-t-elle l'avortement » produit plus d'une douzaine de résultats qui préconisent des méthodes d'avortement à base de plantes non éprouvées.

TikTok a récemment commencé à supprimer les vidéos liées à l'avortement qui violent sa politique contre la désinformation médicale, y compris celles qui partagent des conseils potentiellement dangereux sur la façon de provoquer un avortement.


La réaction de TikTok

Interrogé sur ces résultats, un porte-parole de TikTok a déclaré que les directives communautaires de TikTok « indiquent clairement que nous n'autorisons pas la désinformation nuisible, y compris la désinformation médicale, et nous la supprimerons de la plateforme. Nous nous associons à des voix crédibles pour élever le contenu faisant autorité sur des sujets liés à la santé publique, et nous nous associons à des vérificateurs de faits indépendants qui nous aident à évaluer l'exactitude du contenu ».

Selon le rapport sur l'application des directives communautaires de TikTok, accessible au public, au cours du premier trimestre 2022, TikTok a supprimé plus de 102 millions de vidéos pour avoir enfreint ses directives communautaires. Moins d'un pour cent d'entre elles ont été supprimés pour avoir enfreint les directives « d'intégrité et d'authenticité » de TikTok - qui, selon les directives communautaires de TikTok, incluent la « désinformation nuisible », définie comme « la désinformation qui cause un préjudice important aux individus, à notre communauté ou au grand public, quelle que soit l'intention ». (NewsGuard a envoyé six vidéos fausses ou trompeuses à TikTok le 9 septembre. Toutes ont été supprimées par TikTok le 12 septembre.)


Sur son site Web, TikTok indique que les vidéos nouvellement téléchargées passent automatiquement par une série d'examens basés sur l'IA. Si l'IA détecte un problème, la vidéo est soit supprimée, soit envoyée à un modérateur humain pour un examen plus approfondi, indiquent les directives.

La toxicité de TikTok est devenue une menace importante, car de nouvelles recherches de Google suggèrent que TikTok est de plus en plus utilisé par les jeunes comme moteur de recherche, car ils se tournent vers la plateforme de partage de vidéos, au lieu de Google, pour trouver des informations. En 2021, TikTok a dépassé Google en tant que site Web le plus populaire au monde, selon la société d'infrastructure Internet Cloudflare. Le Wall Street Journal en août a qualifié TikTok de « nouveau Google ». Comme un titre le mois dernier dans la publication commerciale Ad Week l'a dit, « Quittez Google. TikTok est le moteur de recherche incontournable pour la génération Z ».

Les conclusions de NewsGuard interviennent alors que TikTok fait l'objet d'une surveillance accrue de ses pratiques de modération et de collecte de données, y compris ses liens avec la Chine. TikTok est détenu et exploité par ByteDance, un conglomérat Internet chinois détenu en partie par le gouvernement chinois. Bien qu'il appartienne à une société chinoise, TikTok est interdit en Chine, alors même que son influence se répand dans les démocraties occidentales.

Les liens de TikTok avec la Chine sous surveillance

Les responsables américains ont exprimé leurs craintes que la Chine puisse utiliser les informations personnelles des Américains pour identifier des agents potentiels utiles ou des cibles de renseignement, ou pour informer de futures campagnes de mésinformation ou de désinformation.

Témoignant mercredi devant la commission sénatoriale de la sécurité intérieure, la directrice des opérations de TikTok, Vanessa Pappas, a refusé de s'engager à couper les flux de données des utilisateurs américains vers la Chine, promettant à la place que le résultat de ses négociations avec le gouvernement américain « répondra à toutes les préoccupations de sécurité nationale ».

TikTok n'opère pas en Chine, a déclaré Pappas, bien qu'il ait un bureau en Chine. TikTok appartient à ByteDance, dont le fondateur est chinois et possède des bureaux en Chine.

« J'ai été surpris que TikTok soit tellement pire même que Google et pire, en général, en tant que plateforme, que Facebook ou Twitter en ce qui concerne ce genre de choses », a déclaré Steven Brill, fondateur de NewsGuard.

Brill a déclaré que les conclusions du rapport sont particulièrement préoccupantes en raison des liens de l'entreprise avec la Chine et de la facilité avec laquelle les enfants peuvent accéder au contenu de l'application.

« Nous devrions prendre cela comme un avertissement. Si j'avais des enfants de l'âge d'utiliser TikTok, je voudrais certainement savoir ce qu'ils utilisent comme moteur de recherche », a déclaré Brill. « Je serais assez contrarié s'ils comptaient trop sur Google et rédigeaient des rapports à l'école basés sur ce qu'ils lisaient sur Wikipédia. Mais cela va tellement plus loin ».


Menace à la sécurité nationale ?

Zach Tratar, Responsable Ingénierie chez Stripe et ancien PDG de Jobstart, n'a pas hésité à dire ce qu'il pense sur le sujet :

Citation Envoyé par Zach Tratar
TikTok est une menace pour la sécurité nationale.

80 millions d'Américains passent désormais 20% de leur temps libre à faire défiler une expérience de contenu algorithmique appartenant au gouvernement chinois.

Ce scandale a révélé mensonge après mensonge au cours des dernières années.

Voici une chronologie rapide :

Octobre 2019 : TikTok a promis aux législateurs qu'ils suivraient les directives de localisation des données et garderaient les données américaines locales.

Décembre 2019 : ils ont menti - au lieu de cela, ils ont été surpris en train de renvoyer des données massives à des serveurs chinois. Une fois attrapés, ils l'ont admis et sont entrés dans des "négociations" frivoles.

Juillet 2020*: TikTok a déclaré que les données ne seraient pas utilisées de manière abusive en Chine et étaient très restreintes. La collecte de données s'est poursuivie pendant des années.

Juin 2022 : ils ont menti, car les lanceurs d'alerte ont divulgué des preuves montrant que de nombreux employés chinois avaient un accès illimité aux données américaines.

Août 2022*: le PCC (Parti Communiste Chinois) a adopté un règlement qui obligeait toutes les entreprises chinoises (y compris TikTok) à fournir toutes les données et tous les algorithmes au PCC.

Aujourd'hui : le PCC dispose désormais de vos données, et TikTok US refuse toujours d'arrêter de leur envoyer vos données. Et 80 millions d'Américains continuent de faire défiler des vidéos.
  • Pourquoi TikTok a-t-il continué à mentir sur l'envoi de données en Chine ?
  • Que compte faire la Chine ? Qu'ont-ils déjà fait ?
  • Comment l'Amérique devrait-elle réagir ? TikTok et la Chine devraient-ils faire face à des conséquences ?
  • Faut-il permettre à des adversaires étrangers de contrôler les médias américains ?

Sources : rapport NewsGuard, rapport TikTok, Zach Tratar

Et vous ?

Êtes-vous surpris de voir TikTok utilisé de plus en plus à la place de Google comme moteur de recherche au sein de la génération Z ? Pourquoi ?
Quel moteur de recherche utilisez-vous ?
Qu'est-ce qui pourrait, selon vous, expliquer cette situation ?
Les conclusions du rapport notant qu'un résultat de recherche sur cinq sur TikTok contient de la désinformation vous semblent-elles crédibles ?
Partagez-vous les craintes de NewsGuard qui s'inquiète des ravages potentiels d'une telle situation ? Dans quelle mesure ?
Que pensez-vous de celles de Zach Tratar qui qualifie Tiktok de menace pour la sécurité nationale ?

Voir aussi :

La collecte de données « alarmante » et « excessive » des données personnelles sur TikTok révélée par une analyse du code source de l'application
Près de 40% de la génération Z préfère effectuer des recherches sur Tiktok et Instagram au lieu de Google Search et Maps, selon des données de Google
Le secret de TikTok pour une croissance explosive ? « Des milliards et des milliards de dollars », selon le PDG de Snap. PDG d'entreprises Tech et politiciens expriment leurs inquiétudes sur l'app

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 16:37
Tous le monde est d'accord pour dire que ce que le Hamas a fait, à savoir assassiner et pris en otage des civils, est totalement répréhensible, mais enfin il faut quand même se rappeler le contexte historique : La Palestine à été envahie, les palestiniens ont été expulsés, cantonné dans un Ghetto, à savoir la bande de Gaza, et Israël en fait occupe illégalement la Palestine. Pire encore les Palestiniens ultra pauvres de la bande de Gaza servent d'esclaves aux ultra riches israéliens, donc dans un état d'apartheid. La lois Israélienne interdit par exemple les mariages mixes entre Palestiniens et Israéliens, dans quel pays on voie encore une chose pareille ? nulle part. Pourquoi l'apartheid en Afrique du sud c'était mal et cela a été éradiqué, mais qu'en Israël c'est normal ?

De toute façon c'est à se demander si toute cette histoire ne profite pas en réalité à Israël, ca leur permet d'atomiser la bande de gaza, ils en rêvaient depuis des années, c'est fait. Donc suppression de la bande de Gaza à l'ouest, et colonisation larvée de la cis Jordanie à l'est, donc au final occupation totale de la Palestine par Israël, et ce en violation totale des lois internationales, et donc pour Israël : "un bon palestinien est soit un palestinien mort, soit au pire un esclave juste bon à ramasser leurs poubelles".



L’apartheid israélien envers le peuple palestinien

Cette année marque le 74e anniversaire de l’expulsion et du déplacement de masse de plus de 700 000 Palestinien·ne·s de leurs domiciles, villages et villes pendant le conflit qui a mené à la création d’Israël en 1948. Depuis, cet épisode connu sous le nom arabe de nakba (catastrophe) par les Palestinien·ne·s est gravé dans la conscience collective palestinienne comme l’histoire d’une dépossession incessante.

Soixante-quatorze ans après leur expulsion, les souffrances et le déplacement restent le quotidien des réfugié·e·s palestiniens. Au titre du droit international, les Palestinien·ne·s qui ont fui ou ont été expulsés de leur domicile sur le territoire qui est devenu Israël ont le droit au retour. Cependant, ils n’ont pratiquement aucun espoir d’être autorisés à regagner leurs maisons, beaucoup ayant été détruites par Israël, ou les villages et villes d’où ils viennent. Israël n’a jamais reconnu leurs droits.

Priver les Palestinien·ne·s d’un domicile est au cœur de l’apartheid qu’Israël leur impose. La dépossession des Palestinien·ne·s n’a pas cessé et la nakba est devenue emblématique de l’oppression dont cette population est victime chaque jour depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, plus de 5,6 millions de Palestinien·ne·s sont réfugié·e·s et sont privés de leur droit au retour. Au moins 150 000 autres sont exposés à un risque réel de perdre leur domicile à cause de la pratique israélienne violente de démolition de maisons et d’expulsions forcées.

C’est un apartheid.

La nouvelle enquête d’Amnesty International montre qu’Israël impose un régime d’oppression et de domination aux Palestinien·ne·s dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international.

Les lois, politiques et pratiques destinées à maintenir un système cruel de contrôle sur la population palestinienne ont abouti à une fragmentation géographique et politique des Palestinien·ne·s, souvent paupérisés et vivant constamment dans la peur et l’insécurité.

QU’EST-CE QUE L’APARTHEID ?

L’apartheid est une violation du droit public international, une grave violation des droits humains garantis par le droit international, ainsi qu’un crime contre l’humanité en vertu du droit pénal international.

Le terme « apartheid », à l’origine, a été utilisé pour désigner le régime politique de l’Afrique du Sud à l’époque où celle-ci imposait explicitement la ségrégation raciale, ainsi que la domination et l’oppression d’un groupe racial par un autre. Il a par la suite été adopté par la communauté internationale pour condamner et réprimer pénalement de tels systèmes et pratiques, où qu’ils existent dans le monde.

Le crime contre l’humanité qu’est le crime d’apartheid selon la Convention sur l’apartheid, le Statut de Rome et le droit international coutumier est constitué lorsque des actes inhumains (essentiellement de graves violations des droits humains) sont « commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial […], dans l’intention de maintenir ce régime. »

En d’autres termes, l’apartheid est un régime dans lequel un traitement discriminatoire prolongé et cruel est infligé par un « groupe racial » d’êtres humains à un autre dans le but de contrôler ce second groupe.

Amnesty International a créé un cours gratuit de 90 minutes intitulé “Deconstructing Israel’s Apartheid against Palestinians”. Pour en savoir plus sur le crime d’apartheid en droit international, sur les formes que prend l’apartheid en Israël et dans les TPO et sur la façon dont il affecte la vie des Palestinien·ne·s, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’Académie des droits humains d’Amnesty International.

POURQUOI AMNESTY INTERNATIONAL FAIT-ELLE CAMPAGNE CONTRE L’APARTHEID ?

Je ne sais pas pourquoi le monde entier voit ce qui se passe et laisse Israël agir en toute impunité. Il est temps que le monde cesse de traiter Israël en enfant gâté.

Nabil el Kurd, un des habitants menacés d’expulsion forcée dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est
L’apartheid est inacceptable, où que ce soit dans le monde. Alors pourquoi le monde a-t-il accepté l’apartheid envers le peuple palestinien ?

Les droits humains ont longtemps été relégués à un rang secondaire par la communauté internationale, face au combat mené et aux souffrances subies par la population palestinienne depuis des dizaines d’années. Les Palestiniens et Palestiniennes confrontés à la brutalité de la répression israélienne réclament depuis plus de 20 ans que le régime israélien soit considéré comme une forme d’apartheid. Au fil du temps, une reconnaissance internationale plus large du traitement réservé par Israël aux Palestinien·ne·s comme un apartheid a vu le jour.

Pourtant, les États qui avaient la responsabilité et le pouvoir d’agir se sont refusés à prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à rendre compte de ses agissements. Ils ont préféré se cacher derrière un processus de paix moribond, au détriment des droits humains et de l’obligation de rendre des comptes. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a aucun progrès vers une solution juste et la situation des droits humains s’aggrave pour les Palestinien·ne·s.

Amnesty International appelle Israël à mettre fin au fait internationalement illicite et au crime international que constitue cet apartheid, en abolissant les mesures de fragmentation, de ségrégation, de discrimination et de privation qui visent actuellement la population palestinienne.

FRAGMENTATION EN DOMAINES DE CONTRÔLE

Lors de sa création en tant qu’État juif en 1948, Israël a expulsé des centaines de milliers de Palestinien·ne·s et détruit des centaines de villages palestiniens, de façon assimilable à un nettoyage ethnique.

Depuis lors, les gouvernements successifs ont élaboré des lois et des politiques destinées à poursuivre la fragmentation de la population palestinienne. Les Palestinien·ne·s sont confinés dans des enclaves en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans les camps de personnes réfugiées, où ils sont soumis à des régimes juridiques et administratifs différents. Ces pratiques ont eu pour effet de saper les liens familiaux, sociaux et politiques entre les communautés palestiniennes et d’étouffer la contestation persistante du régime d’apartheid ; elles permettent également de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de maintenir une majorité démographique juive.

Des millions de personnes réfugiées palestiniennes sont toujours déplacées et isolées physiquement des Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO, Israël continuant à leur dénier le droit de retourner dans leurs logements, villes et villages.

DÉPOSSESSION DE TERRES ET DE BIENS

Depuis 1948, Israël procède à des saisies massives et cruelles de terrains pour déposséder les Palestinien·ne·s de leurs terres et de leurs logements. Bien que les Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO soient soumis à des régimes juridiques et administratifs différents, Israël a utilisé des mesures similaires d’expropriation de terres dans toutes les régions – ainsi, depuis 1948, Israël a procédé à des expropriations de terrains dans des zones d’importance stratégique où vivaient d’importantes populations palestiniennes comme la Galilée et le Néguev/Naqab, et a recouru à des mesures identiques dans les TPO après l’occupation militaire israélienne en 1967. Afin de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de limiter le plus possible la présence palestinienne, Israël a confiné les Palestinien·ne·s dans des enclaves séparées, à forte densité de population. Dans le même temps, les politiques israéliennes ont permis que l’attribution de terres appartenant à l’État soit faite de manière discriminatoire, au profit quasiment exclusif de la population juive israélienne, tant en Israël que dans les TPO.

SÉGRÉGATION ET CONTRÔLE

Les gouvernements israéliens successifs ont poursuivi une stratégie consistant à établir leur domination par le biais de lois et de politiques discriminatoires qui isolent les Palestinien·ne·s dans des enclaves, sur la base de leur statut juridique et de questions de résidence.

Israël dénie aux citoyen·ne·s palestiniens leurs droits à l’égalité de nationalité et de statut, tandis que les Palestinien·ne·s des TPO subissent de sévères restrictions de leur liberté de mouvement. Israël restreint également le droit des Palestinien·ne·s au regroupement familial de manière profondément discriminatoire : ainsi, les Palestinien·ne·s des TPO ne peuvent obtenir le droit de résidence ou la citoyenneté par le mariage, contrairement aux membres de la population juive israélienne.

Israël impose également de sévères limitations aux droits civils et politiques des Palestinien·ne·s, pour éliminer la contestation et faire perdurer son système d’oppression et de domination. Par exemple, des millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie restent soumis au régime militaire israélien et aux ordonnances militaires draconiennes adoptées depuis 1967.

PRIVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

En raison de ces mesures, les Palestinien·ne·s, un peu partout en Israël et dans les TPO, se sont retrouvés marginalisés, paupérisés et défavorisés sur le plan économique.

Des décennies d’attribution discriminatoire des ressources par les autorités israéliennes, au profit de la population juive israélienne en Israël et des colons israéliens dans les TPO, aggravent ces inégalités. Ainsi, des millions de Palestinien·ne·s en Israël et à Jérusalem-Est vivent dans des zones à forte densité de population, qui sont généralement sous-développées et manquent de services essentiels adéquats, notamment en ce qui concerne le ramassage des ordures, l’électricité, les transports en commun et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Les Palestinien·ne·s de toutes les zones sous contrôle israélien ont moins de possibilités pour gagner leur vie et exercer une activité commerciale que les membres de la population juive israélienne. Ils subissent des restrictions discriminatoires sur l’accès aux terres cultivables, à l’eau, au gaz et au pétrole, entre autres ressources naturelles, et sur l’utilisation de ces ressources, ainsi que des restrictions sur l’accès à la santé, à l’éducation et aux services de base.

De plus, les autorités israéliennes ont accaparé la majeure partie des ressources naturelles des Palestinien·ne·s dans les TPO au profit de la population juive en Israël et dans les colonies de peuplement illégales.

PRIVATIONS DE LOGEMENT : DÉMOLITIONS ET EXPULSIONS FORCÉES

Les Palestinien·ne·s sont systématiquement soumis à des démolitions de logements et à des expulsions forcées, et vivent constamment dans la peur de perdre leur foyer.

Depuis plus de 73 ans, Israël déplace de force des communautés palestiniennes entières. Les démolitions ont touché des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, provoquant des traumatismes et des souffrances terribles. Plus de 6 millions de Palestinien·ne·s sont toujours réfugiés et vivent pour une grande majorité dans des camps de réfugiés, y compris en dehors d’Israël et des TPO. Plus de 100 000 Palestinien·ne·s dans les TPO et 68 000 autres en Israël risquent à tout moment de perdre leur logement, beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.

Les Palestinien·ne·s sont dans une situation sans issue. Pour bâtir une habitation ou ne serait-ce que pour monter une tente, ils doivent demander un permis de construire aux autorités israéliennes. Cependant, contrairement aux membres de la population juive israélienne qui déposent une même demande, ils n’obtiennent ces permis que rarement. De nombreux Palestinien·ne·s sont obligés de construire sans permis. Israël démolit ensuite ces habitations palestiniennes au motif qu’elles ont été construites « illégalement ». Israël utilise ces politiques discriminatoires de planification et de découpage en zones pour créer des conditions de vie insupportables pour les Palestinien·ne·s et les forcer à quitter leur logement, ce qui permet ensuite l’extension des colonies juives.

Mohammed Al Rajabi, un habitant d’Al Bustan, à Silwan, dont la maison a été détruite par les autorités israéliennes le 23 juin 2020 pour « construction illégale », a expliqué à Amnesty International l’impact dévastateur de cette démolition sur sa famille :

C’est extrêmement dur à accepter. C’est difficile à exprimer […] et j’ai eu le sentiment que c’était plus éprouvant encore pour mes enfants que pour nous. Ils étaient vraiment contents que nous ayons cette nouvelle maison. Je vais garder les photos prises ce jour-là et les montrer à mes enfants quand ils seront grands, pour qu’ils n’oublient pas ce qui nous est arrivé. Je leur dirai : « Vous voyez le genre de souvenirs que je dois vous transmettre ? » Ce que je voulais, c’est qu’ils aient une maison familiale agréable, près de ceux qu’ils aiment et des membres de leur famille. Maintenant, je transmets la mémoire de la destruction de leur première maison d’enfance.

DES AMOURS FRAGMENTÉES : LA SÉPARATION DES FAMILLES PALESTINIENNES

Israël a adopté des lois et des politiques discriminatoires qui perturbent la vie familiale des Palestinien·ne·s. Depuis 2002, Israël a opté pour une politique qui interdit aux Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza d’obtenir un statut en Israël ou à Jérusalem-Est par le mariage, empêchant ainsi le regroupement familial.

Israël utilise depuis longtemps des lois et des politiques discriminatoires pour séparer les Palestinien·ne·s de leur famille. Ainsi, les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent obtenir par le mariage un statut légal en Israël ou à Jérusalem-Est occupée ; leur droit au regroupement familial leur est donc dénié. Cette politique oblige des milliers de Palestinien·ne·s à vivre séparés de leurs proches ; d’autres sont contraints de partir à l’étranger, ou vivent en permanence dans la crainte d’une arrestation, d’une expulsion ou d’un renvoi forcé.

Ces mesures ciblent explicitement les Palestinien·ne·s, et non les membres de la population juive israélienne, et sont principalement motivées par des considérations démographiques visant à limiter le plus possible la présence palestinienne à l’intérieur d’Israël et dans les TPO.

Sumaia est née et a grandi à Lod, dans le centre d’Israël. Elle s’est mariée en 1998 et son époux, originaire de la bande de Gaza, est venu la rejoindre à Lod. En 2000, Sumaia et son mari ont entamé une procédure de demande de regroupement familial, pour pouvoir vivre ensemble en toute légalité. La procédure a duré 18 années, pendant lesquelles le couple a vécu dans la peur et l’anxiété. Sumaia a dit à Amnesty International :

Les autorités contrôlent le moindre détail de nos vies ; elles sont dans notre chambre, dans nos maisons. Un des pires moments, c’était quand elles ont arrêté mon mari en 2004, pendant que je donnais naissance à une de mes filles […] elles l’ont arrêté alors que j’étais dans la salle d’accouchement !

SOUS LE SIEGE

Des grenades lacrymogènes sont lancées par les forces israéliennes lors d’une manifestation palestinienne le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 22 juin 2018.
Ces 14 dernières années, plus de 2 millions de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont vécu sous le blocus illégal d’Israël. Venant s’ajouter à quatre offensives militaires majeures, le blocus a eu des conséquences terribles pour la population de la bande de Gaza.

Le blocus est une forme de punition collective. Il oblige la population de la bande de Gaza – majoritairement composée de personnes réfugiées ayant fui en 1948 et de leurs descendant·e·s – à vivre dans des conditions de plus en plus difficiles. Il y a de graves pénuries de logements, d’eau potable, d’électricité, de médicaments essentiels et de soins médicaux, de nourriture, de matériel pédagogique et de matériaux de construction. En 2020, la bande de Gaza présentait le taux de chômage le plus élevé au monde, et plus de la moitié de sa population vivait sous le seuil de pauvreté.

Le 30 mars 2018, les Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont lancé la Grande marche du retour, une série de manifestations hebdomadaires de grande ampleur le long de la clôture entre de la bande de Gaza et Israël.

Ces personnes revendiquaient leur droit de retourner dans leurs villages et villes d’origine, situés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël, et réclamaient qu’il soit mis fin au blocus israélien de la bande de Gaza. La riposte a été brutale : à la fin de l’année 2019, les forces israéliennes avaient tué 214 membres de la population civile, dont 46 enfants, et en avaient blessé plus de 8 000 autres par des tirs à balles réelles. Au total, 156 personnes blessées ont dû être amputées. Plus de 1 200 personnes ont besoin d’une prise en charge thérapeutique et rééducative longue, complexe et coûteuse, et des dizaines de milliers d’autres d’un soutien psychosocial. Or, la prestation de tels services n’est guère disponible à Gaza.

Le blocus empêche les Palestinien·ne·s d’accéder à des soins de santé adaptés, en particulier à des soins médicaux d’urgence, parfois vitaux, qui sont uniquement disponibles en dehors de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes tardent souvent à délivrer un permis autorisant les malades à sortir de l’enclave, et s’abstiennent même parfois de les délivrer.

Adham Al Hajjar, 36 ans, est journaliste indépendant et vit dans la ville de Gaza. Le 6 avril 2018, alors qu’il couvrait les manifestations de la Grande marche du retour, des tireurs d’élite israéliens postés le long de la clôture entre la bande de Gaza et Israël l’ont pris pour cible. La prise en charge médicale dont il a besoin est indisponible dans la bande de Gaza, en raison de l’indigence des services de santé.

La balle qui a pénétré ma jambe n’a pas fait qu’entrer et sortir. Elle est entrée et a tout arrêté ; elle a mis ma vie à l’arrêt. Tout cela parce qu’un soldat ou une soldate a appuyé sur la gâchette, sans se préoccuper des effets dévastateurs que cela aurait pour moi. Cette personne a-t-elle jamais réfléchi aux conséquences de ses actes ? Je suis comme un mort ambulant, tout dans ma vie s’est figé à partir du moment où cette balle a pénétré ma jambe.

DES PRATIQUES CRIMINELLES

Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestinien·ne·s depuis des décennies. Ces violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, ont été amplement documentées par Amnesty International, entre autres. Commises dans une impunité quasi-totale, elles permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid.

Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique contre la population palestinienne, menée dans le contexte d’un régime israélien institutionnalisé d’oppression systématique et de domination à l’égard des Palestinien·ne·s, et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

DÉMANTELER LE SYSTÈME

Il n’y a pas de place pour l’apartheid dans notre monde. C’est un crime contre l’humanité, et il doit cesser.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid.

Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.
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Avatar de SimonKenoby
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 11/01/2023 à 11:15
Moi, ce qui m'étonne, c'est que les réseaux sociaux soient autorisés sur des appareils gouvernementaux en 1er lieu.
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Avatar de marc.collin
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/10/2022 à 16:34
et les données des utilisateurs de twitter, facebook, instagram... ne courent pas le risque de se faire espionner par les usa?
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Avatar de bouye
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 0:15
Je suis pas spécialement paranoïaque ni ne pense que nos gouvernements ont des but cachés foncièrement mauvais mais je pense qu'on fait ou tente de faire probablement pareil de notre coté (ou sommes très envieux d'eux si on ne peut pas le faire).

Pour équilibrer un peu la chose, je rappelle juste qu'il y a qq années on "découvrait" que Facebook était capable même de sniffer et suivre les comportements des utilisateurs sur les téléphones ou son app était même pas installée. Et que sans parler de "collusion avec le gouv US", presque tous les fournisseurs de réseaux sociaux, de services de reconnaissance/commande vocale, mais aussi tous les fournisseurs de plateformes (Google) nous traquent tout le temps sous le prétexte que "nos apps et services marchent mieux comme ca".

Il y a bien longtemps déjà, le bouquin O'Reilly sur PGP commençait sur un chapitre parlant de la volonté du gouvernement Clinton d'imposer une puce de cryptage dans les TV permettant de réceptionner les réseaux câblé et que c’était mal car "le gouv US aurait pu alors vous espionner comme bon vous semble" (syndrome pourquoi les cartes de crédit avec puce ont eut du mal a décoller aux US). Décris comme ça, ça faisait très parano, mais c’était la raison 1ere de du dev de cet outil : mettre en accès libre un outil permettant a tout un chacun de crypter des trucs que le gouv US n'aurait pas pu casser (un raisonnement très américain en soit).

Bref, 25 ans plus tard, pas beaucoup de changements, les gouv nous traquent des que possible (Chine, Pegasus, révélations passées sur les écoutes du Gov US, les nôtres font sans doute pareil de toutes manières [et ça fait partie du jeu standard d'espionner ses ennemis comme ses alliés et aussi de tenter d'identifier les menaces internes potentielles]) et les majors tant orientales que occidentales font pareil aussi (soit pour collaborer avec leur gouv, soit pour se faire du fric sur notre dos via nos data ou de la pub, soit les deux)...

Pendant ce temps-la, il me semble avoir vu qu'un certain présentateur d'une certaines émission littéraire sur France 5 apparaissait également dans une campagne de pub pour "BookTok" (le partage d'avis littéraire sur TikTok) sur les chaînes du groupe France TV (et d'autres aussi probablement) récemment.
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Avatar de Athaa
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 13:20
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ce mot n'existe pas, on doit dire "chiffrage".
Pour être précis on dit chiffrement.
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message

Ce mot n'existe pas, on doit dire "chiffrer".
Désolé, j'aime bien le comique de répétition.
En effet crypter ne veux rien dire.
Pour s’en convaincre:
-déchiffrer : transformer un message crypté en message en clair, en utilisant la clé de déchiffrement.
-décrypter : transformer un message crypté en message en clair, sans connaître la clé de déchiffrement.
Je vous laisse déduire ce que veux dire chiffrer et ce voudrais dire crypter s’il existait.
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Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 18:11
Pour moi.
Aucun smartphone avec un logiciel dit : réseaux sociaux, devrait être installé par les constructeurs.
Il devrait être un choix optionnel de l’utilisateur final !!
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/03/2024 à 14:14
Citation Envoyé par Morganbleu Voir le message
Tik tok est Chinois, la Chine ne souhaite pas interdire tik tok mais prévient de bloquer short si les usa bloque tik tok.
Votre titre est faux, est ce volontaire ?
Le titre indique que TikTok, bien que chinois, est interdit en Chine. Il n'y a rien de faux, même si ça semble étrange.
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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/04/2024 à 21:15
ce que tiktok est capable de faire, il faut considerer sur facebook, insta, whatsapp et tout les autres le font aussi et carrement android
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Avatar de Waikiki
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/01/2023 à 13:27
Ça serait bien que tout les pays d'Europe fassent de même mais sans se limiter à Tiktok, il faudrait aussi bannir Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, Whatsapp vu que le gouvernement US oblige les entreprises US du numérique à coopérer avec leurs services (comme l'a dit Ryu2000).

Mais bon, on peut rêver, déjà qu'aucun pays n'ose s'opposer à l'extraterritorialité du droit américain.
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Avatar de fodger
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 11:54
Toutes ces applications sont bonnes à vider le cerveau des gens, qu'on les supprime.
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