Si le fait que 100 % des interrogés affirment développer pour iOS n'a rien de surprenant (ils ont tous payé cher leur billet d’entrée au rituel annuel phare d'Apple), 47 % d'entre eux reconnaissent développer aussi pour l'Android.
BlackBerryOS intéresse à son tour beaucoup de développeurs iOS, plus du tiers d'entre eux portent leurs applications sur la plateforme de RIM contre 13 % pour le Windows Phone 7 de Microsoft.
Toutefois, il semble que les développeurs se mettent aux autres plateformes à contrecoeur puisqu'ils estiment tous, et à l'unanimité, la plateforme de développement d'Apple meilleure, aussi bien en terme de facilité de développement qu’en matière de monétisation des applications.
Donc, malgré l'essor qui lui assure toujours une croissance plus qu'honorable après l'avoir propulsé au rang de premier OS mondial, Android et ses outils de développement semblent avoir toujours du mal à séduire les développeurs.
Parmi les raisons de ce désamour : le préoccupant problème de fragmentation parmi les dizaines de modèles de smartphones sous Android, ayant chacun son propre hardware et ses propres spécifications, répartis pour ne rien arranger sur plusieurs versions de l'OS.
Quant à ce que les développeurs reprochent à Apple : 38 % avouent être contrariés par les « limitations strictes » imposées par Apple et 11 % contestent le processus de validation des applications, serré, strict et véritable source d'angoisse.
Les développeurs interrogés sont malgré ces restrictions plutôt prolifiques, puisqu'ils déclarent avoir en moyenne 7 applications approuvées sur l’App Store.
Bien entendu, ces mêmes questions posées lors d’une conférence dédiée aux technologies Google risquent de déceler des tendances très différentes, mais ce petit sondage a au moins le mérite de prouver que les développeurs sont de plus en plus polyvalents et ouverts à la multiplicité des plateformes.

Source : Piper Jaffray
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