Mise à jour du 11 août 2011 par Idelways
Amazon vient de lancer son Kindle Cloud Reader, une nouvelle application Web en HTML5 pour consulter ses livres numériques à partir de Safari ou Google Chrome, de son ordinateur ou sa tablette PC, compatible avec l'iPad.
La particularité de cette application sur l'iPad est qu'elle se permet d'intégrer des liens vers le Kindle Store, contrairement aux applications natives qui doivent se soumettre aux nouvelles règles de l'App Store qui interdisent aux développeurs d'insérer le moindre lien à tout système d'abonnement ou de paiement tiers.
En plus d'Amazon, Google Books, Barnes & Noble et Kobo ont tous été contraints de retoucher leurs applications pour se soumettre à ce règlement polémique, sous peine de se voir bannir de l'App Store.
Cette revanche d'Amazon, assez prévisible, confirme la tendance suivie par plusieurs compagnies qui développent ou ont développé des applications Web en HTML5 pour échapper au contrôle d'Apple. Et s'affranchir de son imposition de 30 % sur toute vente de service ou d'abonnement.
Excédé par cette politique, le Financial Times a été le premier à offrir une application HTML5 pour ses lecteurs possédant l'iPad.
La nouvelle application d'Amazon se rapproche fortement du look-and-feel des applications Kindle natives.
L'utilisateur accède, une fois identifié, à sa bibliothèque de livres électroniques Kindle qu'il peut synchroniser et lire hors connexion grâce à une fonctionnalité de mise en cache pouvant charger jusqu'à 50 Mo de données.
Les utilisateurs peuvent personnaliser l'apparence des pages de lecture, créer des notes, marque-pages et surlignements qui peuvent être synchronisés avec le Kindle proprement dit ou les applications Kindle natives des différents plateformes supportées.
Amazon envisage d'étendre son application à d'autres navigateurs et plateformes, comme Internet Explorer, Mozilla Firefox et Blackberry Playbook.
Apple n'a que très peu d'options de riposte à cette nouvelle tendance qui lui échappe entièrement. Il peut tout bonnement désactiver de son navigateur Safari des fonctionnalités nécessaires aux applications Web, mais risque de s'exposer ainsi à de vives critiques ou poursuites.
Source : Amazon
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle tendance d'applications HTML5 sur iOS ?
Quelle sera la riposte d'Apple selon vous ?
Apple revoit le règlement de l'App Store
Et lève le plafond imposé sur les prix des abonnements
Mise à jour du 10/06/2011
Apple fait encore machine arrière et revoit sous silence le règlement de l'App Store qui imposait des restrictions très serrées aux éditeurs de contenus diffusés sur sa boutique en ligne.
Pour mémoire, le lancement en grandes pompes du service Subscription d'Apple (lire ci-devant) était accompagné de l'interdiction aux journaux, magazines et autres éditeurs de vendre des abonnements plus cher que leurs offres en dehors de l'application iOS.
Sachant qu'Apple prend une commission de 30 %, tout comme pour les applications de l'App Store, cette mesure ne permettait pas, de facto, aux éditeurs de gagner plus de 70 % de revenus à l’unité, par rapport à leurs propres offres d'abonnement.
Une mesure qui avait refroidi plus d'un grand titre des médias lors du lancement très polémique du service d'abonnement d'Apple, au succès encore très mitigé.
Cupertino maintient néanmoins l'interdiction d'inclure dans ses applications iPhone et iPad un bouton ou un lien vers la ou les autres offres de l'éditeur en dehors d'application iOS.
L'application Kindle d'Amazon par exemple, qui affiche un lien vers le Kindle Store, doit être corrigée d'ici le 30 juin sous peine d'être retirée de l'App Store.
Ce changement de règlement a été décelé par le site spécialisé MacRumours avant d'être confirmé hier soir par un porte-parole d'Apple au Wall Street Journal.
Cet affranchissement de restriction ne pourrait être sans rapport avec le lancement prochain d'iOS 5 et du service très similaire Newsstand révélé ce début de semaine par Steve Jobs.
Pendant ce temps, le Financial Times, l’un des nombreux mécontents avant ce changement de règlement, a lancé sa propre offre d'abonnement en HTML5 via navigateur pour iPhone et iPad.
Une offre qui ne passe pas du tout par l'App Store et qui n'est pas sans évoquer la première année de l'iPhone avant l'arrivée du SDK et des premières applications de l'App Store par les développeurs tiers.
Le Financial Times va même jusqu'à encourager ses lecteurs à abandonner ses applications au profit de la « nouvelle » version Web.
Ce coup dur, venant d'un quotidien économique aussi prestigieux, a certainement joué un rôle déterminant dans ce revirement de situation.
Source : Wall Street Journal, Mac Rumours,
Et vous ?
Que pensez-vous de ce revirement de situation ?
Utilisez-vous le service d'abonnement d'Apple ?
Ce service vous semble-t-il un succès ou au contraire un fiasco ?
Apple lance un service d'abonnement aux contenus en ligne
Intégré aux applications de l'App Store et crée la polémique
Mise à jour du 16/02/2011
Apple vient d'annoncer le lancement de son service d'abonnement aux divers types de contenus (magazines, journaux, musiques, vidéos) sur l'App Store.
Un service inauguré en avant-première avec « The Daily »,un quotidien exclusivement numérique et diffusé sur l'iPad.
Les éditeurs de contenus auront la liberté de fixer les prix, la durée et les termes de l'abonnement d'après le document rédigé par un Steve Jobs convalescent mais toujours très impliqué dans les affaires importantes de l'entreprise.
Apple se chargera du processus de paiement. Et touchera une commission de 30 % sur les revenus générés par ces abonnements.
Ce point sensible n'a pas tardé à inquiéter les éditeurs, et ce depuis les premières rumeurs prédisant le lancement de ce service (lire ci-devant). Un point que Steve Jobs tente de clarifier : « Notre philosophie est simple, quand Apple ramène un nouvel abonné à l'application, Apple gagne une part de 30 %. Quand c'est l'éditeur qui ramène un nouvel abonné ou un abonné déjà inscrit, l'éditeur gardera les 100 % ».
Seule exigence d'Apple (qui fait aussi couler beaucoup d'encre) : si l'éditeur propose une offre d'abonnement numérique en dehors de l'application (sur son site par exemple), l'offre sur l'application de l'App Store doit être au même prix ou moins chère.
En revanche, les éditeurs n'auront plus le droit d'intégrer à leurs applications des liens vers les autres offres d'abonnement.
Il n'est pas clair pour l'instant si ce modèle d'inscription arrivera à convaincre d'autres éditeurs de contenu en dehors du The Daily. Aucun autre éditeur n'a pour l'heure annoncé l'adoption de ce service
Source : la déclaration de Steve Jobs
Et vous ?
Que pensez-vous de ce nouveau modèle d'abonnement ?
Arrivera-t-il a séduire les éditeurs de contenus ?
iPad : Apple préparerait « iNewspaper » un service de publication
Des journaux et magazines pour la prochaine génération de sa tablette
Apple serait en train de préparer un nouveau service autour de l'iPad qui permettrait aux utilisateurs de télécharger les versions électroniques des journaux et magazines.
Le rapport, publié par le quotidien britannique The Daily Telegraph, précise que le service sera bientôt prêt, mais que son lancement attendra la sortie de la nouvelle génération des iPad.
Selon la rumeur, l'application s'appellerait iNewsPaper et serait similaire à iBooks, la boutique de vente des livres électroniques signée Apple.
En plus de diffuser les versions électroniques de la presse écrite, l'application pourrait permettre l'intégration de contenu multimédia, comme l'audio et la vidéo, directement à partir des articles, à l'image du « Daily Prophet » de la saga Harry Potter.
De nombreux journaux et magazines ont déjà leurs propres applications pour l'iPad, mais le nouveau service d'Apple évitera aux amateurs de la presse écrite d'installer et basculer entre plusieurs applications.
Apple serait en négociation avec les éditeurs pour déterminer les prix des abonnements et fixer la marge d'Apple.
Reste à savoir maintenant si Apple arrive à convaincre les éditeurs d'accepter de lui céder une partie des frais d'abonnements, notamment ceux qui ont déjà des applications populaires et approuvées sur l’App Store.
Partager de l'argent ou ne pas en faire du tout ? En tout cas Apple a refusé de commenter ces informations.
Source : site du Daily Telegraph
Et vous ?
Que pensez-vous d'un tel service ?
Apple réussira-t-il à convaincre les grands titres de la presse écrite à y participer ?
Apple revoit le règlement de l'App Store
Et lève le plafond imposé sur les prix d'abonnement aux contenus
Apple revoit le règlement de l'App Store
Et lève le plafond imposé sur les prix d'abonnement aux contenus
Le , par Idelways
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