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Si le secteur de la technologie est de plus en plus inclusif, 74 % des femmes affirment toujours avoir eu une expérience négative au travail en raison de leur sexe
Selon un rapport de NTT Data UK

Le , par Sandra Coret

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Au cours de la dernière décennie, des efforts concertés ont été déployés pour améliorer les possibilités offertes aux femmes dans le secteur des technologies, et 80 % des femmes et 89 % des hommes interrogés dans le cadre d'une nouvelle enquête estiment que ce secteur est désormais plus ouvert.

Cependant, un rapport publié par la société de conseil NTT DATA UK montre que 74 % des femmes disent avoir eu une expérience négative au travail en raison de leur sexe.

Les résultats montrent également que 59 % d'entre elles ont été rabaissées parce qu'elles sont des femmes, 49 % ont été victimes d'un comportement partial à leur égard en tant que femme et 34 % ont été victimes de discrimination fondée sur des facteurs tels que le sexe, la race, la sexualité et l'âge.

Il y a encore un net déséquilibre entre les sexes, puisque seulement 23 % des personnes travaillant dans le domaine des STIM au Royaume-Uni sont des femmes. À la question de savoir comment remédier à cette situation, 77 % des femmes et 69 % des hommes ont cité l'augmentation des activités STEM de base visant à intéresser les femmes à la technologie dès leur plus jeune âge. Parmi les autres solutions possibles, citons la promotion des femmes leaders dans le domaine des technologies (65 %) et la création d'un plus grand nombre de parrainages, de stages rémunérés et de subventions pour permettre aux femmes de s'essayer à des rôles technologiques (62 %).


Vicki Chauhan, responsable du secteur public chez NTT DATA UK, déclare :

"Nous devrions être fiers, en tant que secteur, du chemin parcouru pour faire face à la dure réalité : l'industrie n'est pas aussi accueillante pour les femmes que pour les hommes. Cela dit, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Les résultats de nos recherches révèlent que les femmes continuent de subir des comportements qui les font se sentir moins bien acceptées que leurs homologues masculins. Pour résoudre ce problème et continuer à lutter contre le déséquilibre entre les sexes dans le secteur technologique britannique, les organisations doivent prendre des mesures pour s'assurer que leur culture de travail est inclusive, tout en mettant en place des mesures tangibles pour attirer les femmes dans le secteur technologique et les soutenir dans leur carrière."

L'initiative route2work de NTT DATA vise à faire la différence en finançant des candidates dans des académies de compétences numériques.

Source : NTT Data UK

Et vous ?

Que pensez-vous de ce rapport ? le trouvez-vous pertinent ?
Qu'en est-il en France ? le secteur de la technologie est-il plus ouvert aux femmes ?
Avez-vous déjà été témoin, ou personnellement victime de comportement négatif au travail, en tant que femme dans le secteur technologique ?
A votre avis, faut-il lancer des programmes spéciaux pour améliorer l'inclusion dans le secteur ?

Voir aussi :

La moitié des femmes dans l'IT quittent leur emploi avant 35 ans selon une enquête, dont la majorité des répondantes désignent la culture d'entreprise non inclusive comme la cause

Les femmes dans la cybersécurité pensent que l'égalité prendra au moins 10 ans, selon une nouvelle étude menée par le Chartered Institute of Information Security (CIISec)

Les femmes sont égales aux hommes en matière de compétences informatiques, mais il existe toujours un écart entre les sexes pour ce qui est de la confiance en soi, d'après une nouvelle recherche

Les femmes de l'IT déclarent être en burnout en raison de difficultés à gérer des responsabilités plus grandes à cause de la pandémie : quel impact sur l'égalité des genres dans la filière ?

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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 18:37
Vous vous êtes vaguement écartés du sujet. Je dirai qu'il y a mieux et il y a pire que le numérique pour les femmes. D'ailleurs il n'y a pas plus peau de vache qu'une femme pour une autre femme.
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Avatar de Darktib
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 0:28
Citation Envoyé par Jeff_67 Voir le message
Je ne pense que la France soit meilleure en la matière.

Alors que les femmes sont sur-représentées obtiennent de meilleures notes au bac S, elles sont sous-représentées dans les filières MP des classes prépa (30% de l'effectif) dont les concours offrent le plus de places dans les Grandes Écoles les plus prestigieuses. L'environnement ultra-compétitif de cette filière ne leur convient visiblement pas.

Il ne s'agit bien-sûr pas de sauvegarder les privilèges masculin, mais de préserver un système imbécile qui fait la fierté de l'élite académique française en dépit du bon sens.
En prépa on ne s'intéresse qu'au niveau en maths/physique, sans considérations sur ton sexe/race/moyens financiers/... Et pour "l'ultra-compétitif" franchement ça se limite aux concours, pour le reste ça relève surtout de la légende urbaine. La réalité, c'est que les prépas sont un des systèmes les plus égalitaires qui existent, si tu le considère "imbécile", quels sont les critères qui semblent mauvais pour toi (les maths ?) et que faudrait-il mettre ?

De plus, c'est pas parce qu'il n'y a pas la parité dans un domaine ou un autre que nécessairement ces domaines ne sont pas accueillants. Les préférences personnelles jouent, et pour l'instant il n'existe aucune preuve que le sexe biologique ne joue pas aussi sur la personnalité et les préférences.

Enfin, si tu veux savoir où vont les femmes après un bac S où elles réussissent mieux que les hommes, il suffit de regarder la médecine, par exemple : elles représentent environ 70% de l'effectif, et clairement cette filière est difficile, sélective, et très compétitive (du moins au début).
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 12:44
Juste pour clarifier, je ne condamne pas les prépas et encore moins ceux qui les passent avec succès.
Les prépas sont un filtre, elles filtrent notamment celles et ceux qui ne veulent pas tenter l'expérience et je n'ai pas de problème la dessus.
Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
D'autres ont craqué. Tant pis pour leur gueule
Ok pour celui ou celle qui abandonne et rebondit mais :
quid des gamins qui doivent s'occuper de leur petit frere le soir parce que ses parents se tuent au travail (il a la pression parce que ses parents attendent beaucoup de lui et parce qu'il doit se maintenir au niveau des autres avec moins de temps). Tant pis pour toi, tu aurais du naitre dans une famille aisée
Quid du jeune qui s'est défenestré avec sa copie sans note avec seule remarque "Bon a nettoyer le caniveau" une nuit devant mon internat. Ce jeune ne voulait pas faire de prépa, il voulait faire de la musique mais ses parents ne voulait pas d'un saltimbanque dans la famille.
Le deuxième exemple est violent est exceptionnel (1 fois dans mes 6 ans d'internat) mais vaut il le coup de sacrifier un gamin sur les 700-800 qui sont entrés en prépa pendant cette période? Ma réponse est non.
Le premier exemple n'est pas du tout exceptionnel. J'ai fait une prépa intégrée (qui met clairement moins la pression), le prof chargé de nous suivre avait estimé que 60% des élèves qui quittent le cursus le font pour des raisons financières et que 75% des élèves "modestes" vont redoubler au moins une fois, 50% quitteront le cursus avant la fin.

Donc pour l'égalitaire on repassera, c'est marche ou crève voir cours ou crève.
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Avatar de GreatDeveloperOnizuka
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/10/2021 à 15:01
Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
@ChemOuRoussOuJadot

Le truc, c'est que la vie est injuste. Il y a des bonnes places, et des moins bonnes places. Et tout le monde veut les bonnes places (c'est légitime). Et il n'y a pas de place pour tout le monde. Donc il y a un filtrage. .Qui ne sera pas forcément juste, d'ailleurs. Mais on ne peut pas vraiment faire sans.

Partant de là, on peut se demander ou est le meilleur endroit pour faire un filtrage. Il se trouve que dans le monde ou nous vivons, la prépa est un filtrage parmi d'autres. Mais je ne crois pas que les alternatives soient beaucoup plus sympathique. Les gens qui sortent de la grande école du numérique, et qui prennent ensuite le filtrage du monde du travail dans la gueule, ne le vivent pas très bien non plus, alors qu'on les a bercés d'illusions. Quand à ceux qui se sont fait passer devant par un planqué, je n'en parle même pas.

Donc, tu peux gloser sur l'aspect brutal de la prépa - et je ne dirais pas le contraire : c'est brutal. Mais les alternatives ne me paraissent pas plus civilisées pour autant.
L'alternative du modèle finlandais qui est considéré comme le meilleur système scolaire au monde. Notre système est supra inégalitaire alors que celui de la Finlande, il n'y a pas d'évaluation avant l'équivalent de notre 6ème. Tous ceux qui sont en difficulté sont donc aidé assez précocement pour avoir le niveau minimal avant le début de la sélection (50% des écoliers en Finlande ont eu recours à du soutien fait par l'éducation là-bas). Ici, si tu es malheureusement né dans les quartiers nord de Marseille, tes chances de réussite scolaire sont minuscules. Un pays comme la Finlande bénéficie évidemment d'une population plus homogène qu'ici ce qui est plus simple à mettre en pratique.

Enfin tu as le modèle style Asiatique qui performe bien mais avec de graves répercutions sur la santé mentale des jeunes. Là-bas, on peut le dire, c'est la prépa dès la primaire . Le système est bcp plus autoritaire mais tu ne te trouveras moins avec des racailles qui insultent les profs. La vérité est sûrement entre ces 2 modèles, une éducation qui met le paquet sur les jeunes pour leur apprendre à la fois la discipline, mais aussi de les aider du mieux possibles avant la sélection qui va s'opérer dans le parcours scolaire.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 18/10/2021 à 16:04
ça dépend vraiment des endroits. J'ai vu plein d'horreurs en France, mais ma boite actuelle est très bien sur le sujet...enfin, sa branche française, aux USA, c'est la catastrophe. Dur dur de faire des généralités, le meilleur côtoie le pire.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 8:16
Citation Envoyé par Darktib Voir le message
En prépa on ne s'intéresse qu'au niveau en maths/physique, sans considérations sur ton sexe/race/moyens financiers/... Et pour "l'ultra-compétitif" franchement ça se limite aux concours, pour le reste ça relève surtout de la légende urbaine. La réalité, c'est que les prépas sont un des systèmes les plus égalitaires qui existent, si tu le considère "imbécile", quels sont les critères qui semblent mauvais pour toi (les maths ?) et que faudrait-il mettre ?
J'ai décidé de ne pas faire prépa quand j'en avait l'occasion (et mon lycée m'en a voulu) parce que leur prépa était une machine à broyer les étudiants. 30% de l'effectif abandonnait pendant la première année, pour quelles raisons:
Un rythme d'enfer qui n'est pas tenable pour les élèves qui travaillaient déjà beaucoup à la maison avant ou ceux qui bossent.
Les travaux à faire chez soit qui nécessitent de passer une nuit blanche
Humiliation : l'année d'avant on te dit que tu fait partie de l'élite de la nation, tu arrives en prépa on t'annonce que tu es un moins que rien incapable d'avoir la moyenne.
Les gens flippent avant d'arriver en colle, quelle sera la surprise du prof? un papier sur le bureau avec un énoncé hasardeux et annonçant que le prof est parti prendre un café et qu'il attends le résultat à son retour, des commentaires dénigrants en continus pendant que tu galères sur un exo déjà pas évident, 3 élèves sur un tableau en 2 parties qui doivent corriger leur voisin à la fin, une des 1000 raisons qui existent pour raccourcir la durée de travail (tableau à laver, colle avancée, etc)

Je n'ai pas que des retours négatifs des prépas mais ceux qui ont abandonné ont des récits qui ressemblent à celui d'un burn out et quand tu grattes tu te rends compte que beaucoup de ceux qui ont réussi ont sacrifié tout le reste pour réussir la prépa et tout le monde n'a pas les moyens de tout sacrifier.

Mon père voulait que je fasse une prépa, je lui ai demandé de raconter ce qu'il y avait vécu, d'estimer l'effet qu'auraient ces histoires sur l'élève irrégulier et peu bosseur à la maison que j'étais. Il a vite compris que les solutions alternatives étaient bien plus adaptées pour moi.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 11:05
La prépa, c'est un filtre. A un moment ou à un autre, il faut filtrer, de toutes façons. Après, on peut gloser sur les critères, mais ça fait ce qu'on demande de faire. Oui, j'ai fait des colles à trois sur un tableau riquiqui. je n'en suis pas mort. Après, je ne faisait pas partie de ceux qui n'avaient pas le niveau. Après un départ, euh, mitigé, j'ai mis le paquet, et fini dans les premiers. D'autres ont craqué. Tant pis pour leur gueule. Aujourd'hui encore, à 45 ans, certains employeurs potentiels sont impressionnés par le lustre de mon diplôme.

Ca ne veut pas dire que seuls les gens qui ont passé une prépa avec succès sont dignes de valeur, hein, mais il faut savoir ce qu'on veut, et s'en donner les moyens. Je me suis donner les moyens d'avoir un diplôme relativement ronflant. Ca n'est qu'une aide partielle dans une recherche d'emploi (surtout si ta spécialité s'effondre économiquement au moment ou tu as ton diplôme), mais c'est un point de départ toujours appréciable. Alors oui, ça a été de la non-vie, du lever au coucher à bosser. NB : je me couchais à 21 heures, pour garder de l'énergie, ne pas m'épuiser, et ça a payé. Il ne faut pas non plus paniquer face aux vendeurs de peur qui te refourguent 15 bouquins de maths à 30 euros chaque, et qui te font croire que si tu n'as pas bouffé tous les exercices, tu rateras le concours. J'en ai acheté un, j'ai fait 2 exercices. Et j'ai eu mon concours avec une certaine marge.

Oui, la prépa, c'est une sorte de sacrifice, mais il faut peser le pour et le contre.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 25/10/2021 à 14:20
@ChemOuRoussOuJadot

Le truc, c'est que la vie est injuste. Il y a des bonnes places, et des moins bonnes places. Et tout le monde veut les bonnes places (c'est légitime). Et il n'y a pas de place pour tout le monde. Donc il y a un filtrage. .Qui ne sera pas forcément juste, d'ailleurs. Mais on ne peut pas vraiment faire sans.

Partant de là, on peut se demander ou est le meilleur endroit pour faire un filtrage. Il se trouve que dans le monde ou nous vivons, la prépa est un filtrage parmi d'autres. Mais je ne crois pas que les alternatives soient beaucoup plus sympathique. Les gens qui sortent de la grande école du numérique, et qui prennent ensuite le filtrage du monde du travail dans la gueule, ne le vivent pas très bien non plus, alors qu'on les a bercés d'illusions. Quand à ceux qui se sont fait passer devant par un planqué, je n'en parle même pas.

Donc, tu peux gloser sur l'aspect brutal de la prépa - et je ne dirais pas le contraire : c'est brutal. Mais les alternatives ne me paraissent pas plus civilisées pour autant.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 13:42
Je n'ai jamais dit que nous vivions dans un monde juste. Je dis juste que si on ne filtre pas en prépa, on filtrera plus tard.

D'ailleurs, si seuls 15 à 20% des gens qui font une reconversion survivent en informatique, ce n'est pas un hasard. Tout le monde n'a pas le niveau. Le filtrage se fera, tôt ou tard. Qu'après une partie du filtrage se fasse sur des raisons socioéconomiques, c'est bien triste, mais ce n'est pas la faute de la prépa. Au moins, la prépa est à peu près gratuite (mes parents ont payé l'abonnement Transilien, la cantine, le matériel scolaire, et c'est tout) - on est pas aux USA. Mais si tu veux compenser plus, au delà de la simple (quasi) gratuité des cours, c'est une question politique (financer les étudiants), plus du tout éducative.
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Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 19/10/2021 à 9:21
+1 totozor : C'est la raison pour laquelle je n'ai pas une prépa classique. Mon prof de maths s'en est étonné, mais en même temps il nous saquait un peu "pour nous préparer à la prépa" du coup avec une moyenne de 13 j'ai pas eu un bon dossier. Il faut dire que j'avais tantôt 17,5 tantôt 8,5, donc ça n'aidait pas. Cela plus une prof de physique alcoolique qui nous mettait des notes random et s'offusquait qu'on ait tous 14 au bac blanc alors qu'on avait quasiment fait l'impasse, et une prof de biologie qui stressait tellement pour nous qu'elle répétait 30x la même chose en cours, faisait tomber ses papiers, voulait nous faire sauter la pause.

J'ai fait une prépa intégrée, et franchement c'était les vacances de Pâques un peu tous les jours. J'ai même un peu regretté car le rythme était un peu trop léger, j'avais cours 18h par semaine, à cause des locaux trop petits. Mais bon c'est la qualité de l'enseignement, même si les cours de maths ou les cours de physique pourris étaient bien c'était pas qui nous préparait à la vie après.

C'était plutôt les cours de programmation évidemment et les cours d'électronique - non seulement parce que je visais un diplôme de systèmes embarqués, mais aussi parce que les systèmes logiques structurent mieux les cas d'usage et de test (théorème de De Morgan, tables de Karnaugh...)
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