Avec 428 millions d'appareils vendus, le secteur se porte bien. Il progresse d'environ 20 % par rapport au même trimestre 2010.
Sur ces 428 millions, Nokia n'a vendu « que » 107,6 millions d'appareils, soit une part de marché de 25 %, une fois de plus en recul (- 5,5 %). Pire, selon Gartner, le Finlandais a touché son plus bas depuis 1997.
A l'opposé, Apple a doublé ses ventes sur la période (16,83 millions) et possède à présent une part de marché certes faible (3,9 %) mais ô combien profitable. Ces très bonnes performances lui permettent par ailleurs de devenir la 4ème marque la plus importante du secteur derrière Nokia, Samsung et LG.
RIM (Balckberry), le précédent quatrième, se retrouve lui 5ème, malgré un progression de ses ventes de 20 % (13 millions d'unités écoulées), mais une part de marché qui stagne à 3 %.

Conséquence directe du recul de Nokia, Symbian n'est plus l'OS mobile n°1.
Il y a à peine un an, la plate-forme caracolait à plus de 44% de parts de marché. Aujourd'hui, elle est passée sous la barre des 28%.
Sans surprise, Android profite de cette chute pour devenir l'OS pour smartphones (et tablettes) le plus utilisé au monde. Il y a 12 mois, un peu moins d'un appareil sur dix embarquait le système de Google. Contre plus d'un tiers des terminaux (36 %) aujourd'hui.

Gartner livre également les premiers chiffres sur le nouvel acteur du secteur qu'est Windows Phone 7.
D'après le cabinet, les débuts sont mitigés. « Windows Phone a connu des ventes modestes avec 1,6 millions d'unités au premier trimestre 2011. Après un lancement fin 2010, l'OS a échoué à s'attirer les préférences des consommateurs ».
Pour autant, toujours selon Gartner, si ces débuts semblent durs, l'avenir, lui, sera bien meilleur pour Microsoft et pour Nokia : « À long terme, le soutien de Nokia va accélérer la dynamique de WindowsPhone », prévoit-il.
L'étude conclue que de manière générale, l'implication des utilisateurs est des plus importantes pour les acteurs du marché. En clair, un usager qui achète des applications et qui héberge ses données sur une plate-forme sera beaucoup moins enclin à migrer vers la concurrence.
Et sur ce point, « il s'agit d'un avantage évident pour les propriétaires des écosystèmes actuellement très forts que sont Apple et Google ».
Microsoft sait ce qui lui reste à faire.
Source : Rapport de Gartner
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