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Element lève 30 millions de dollars pour accélérer le développement de Matrix
Un protocole open source de communication en temps réel

Le , par Bill Fassinou

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Alors que les applications de collaboration et de visioconférence occupent désormais une place importante dans les logiciels utilisés en entreprise et dans notre vie privée, les entreprises fournissant ces services font de leur mieux pour améliorer la sécurité de leurs applications et enrichir l'expérience utilisateur. Dans ce contexte, Element, la messagerie d'équipe chiffrée de bout en bout alimentée par le protocole Matrix, a annoncé ce mardi qu'elle a levé 30 millions de dollars lors d'un financement de série B pour améliorer le protocole. Metaplanet, le cofondateur de Skype ; Automattic, la société mère de WordPress ; Notion, etc. ; ont participé à ce tour de table.

Element : Slack, Teams et Zoom pourraient bientôt avoir un concurrent de taille

Parmi les grands gagnants de la pandémie du Covid-19 figurent les fournisseurs d'outils de messagerie, de collaboration en équipe et de visioconférence, en particulier Zoom Video Communications avec Zoom et Microsoft avec Teams. Récemment, Salesforce a dépensé environ 28 milliards de dollars pour racheter Slack, qui était autrefois en difficulté et soumis à une concurrence sans précédent de Teams. Parallèlement, les logiciels open source s'infiltrent dans presque tous les coins et recoins du monde des affaires, une combinaison qui place Element, une jeune entreprise de quatre ans, en position de force.



Basée à Londres en Angleterre, Element est à l'origine du client de messagerie open source au-dessus de Matrix, un protocole décentralisé de communication basé sur des normes ouvertes créé au sein d'Amdocs par Matthew Hodgson et Amandine Le Pape en 2014. Le duo a quitté Amdocs en 2017 pour se concentrer entièrement sur la croissance et la commercialisation de Matrix. Hodgson et Le Pape ont lancé en premier lieu la société New Vector. Lors de sa première année, la nouvelle entreprise a développé un service d'hébergement Matrix et une alternative multiplateforme à Slack appelée Riot.

En 2018, ils ont lancé la fondation Matrix pour consolider le développement de Matrix en tant qu'entité neutre à but non lucratif, tandis que l'année dernière, Hodgson et Le Pape ont rebaptisé New Vector et l'application Riot en Element. L'application de messagerie décentralisée chiffrée de bout en bout Element est aujourd'hui disponible sous forme de système sur site ou de plateforme en nuage. Selon l'entreprise, la plupart des clients du secteur public choisissent la première solution, tandis que ceux du secteur privé optent pour la seconde. Les revenus du cloud auraient augmenté de 300 % au cours des 12 derniers mois.

Bien que l'entreprise n'ait pas révélé le montant réel de cette augmentation, c'est un signe qu'Element est en pleine croissance. Mais encore, les choses s'accélèrent désormais pour la startup. Ce mardi, Element a annoncé avoir récolté 30 millions de dollars dans le cadre d'un financement de série B. Ce tour de table comprend des investissements de Protocol Labs (le laboratoire de R&D open source à l'origine de libp2p, IPFS et Filecoin) et Metaplanet (un fonds créé par Jaan Tallinn, cofondateur de Skype). En outre, Automattic, la société mère de WordPress, et Notion, ont également participé.

Dans un billet de blogue sur son site, Element a annoncé qu'une partie du financement sera utilisée pour étendre sa technologie afin de continuer à répondre aux cas d'utilisation parmi les grandes organisations qui l'utilisent déjà. Il s'agit principalement du gouvernement français, BWI et Dataport. En tout, la startup a déclaré qu'elle compte une dizaine d'agences gouvernementales parmi ces clients. Rappelons que l'année dernière, Element a acquis le système de messagerie instantanée Gitter afin d'apporter plus d'utilisateurs et de fonctionnalités à l'application de messagerie décentralisée.

Hodgson, PDG d'Element, a ajouté qu'une autre partie sera utilisée pour continuer à investir dans l'architecture peer-to-peer de la société afin d'éliminer tout besoin de serveurs. Et un troisième domaine d'investissement consistera à développer les services décentralisés de voix et de vidéoconférence de la société. « Il s'agira d'une transformation en matière de sécurité », a-t-il déclaré lors d'une interview.

Qu'est-ce que Matrix, et comment Element compte-t-il en tirer parti ?

Matrix est un système de communication interopérable qui ne regroupe pas les gens dans un écosystème fermé. Avec le courrier électronique, vous pouvez envoyer un message à une autre personne, quel que soit le fournisseur de services ou le client (application) qu'elle utilise. Les utilisateurs de Yahoo, Gmail, Outlook et ProtonMail peuvent tous s'envoyer des messages sans problème. Le protocole Matrix vise un objectif similaire, mais avec dans le collimateur la messagerie moderne basée sur Internet. Dans le monde de Matrix, les utilisateurs de WhatsApp peuvent facilement communiquer avec les utilisateurs de Slack et de Skype.



L'idée ici est qu'en rassemblant tout, il est plus facile de gérer ces conversations du point de vue de la sécurité et de l'utilisation pratique. Puisqu'Element est construit sur Matrix, il sert essentiellement de catalyseur pour la croissance du réseau Matrix plus large. Toute personne utilisant Element participe en effet à un réseau ouvert et mondial de dizaines de millions d'utilisateurs, répartis sur des milliers de déploiements de différentes organisations. Cela signifie également qu'une personne qui utilise Element n'est pas enfermée dans Element – elle peut passer à tout autre client alimenté par Matrix sans perdre aucune donnée.

Ainsi, une méthode appelée "bridging" permet de prendre en charge des applications tierces qui ne reposent pas sur le protocole Matrix, notamment Telegram, Slack, WhatsApp et des outils de messagerie open source concurrents tels que Mattermost. Plus tôt cette année, une nouvelle startup appelée Beeper est entrée dans la mêlée. L'entreprise a été fondée par Eric Migicovsky, qui a vendu sa précédente entreprise de montres intelligentes Pebble à Fitbit en 2016. Beeper est une application de messagerie universelle construite sur Matrix, et elle utilise le "bridging" pour relayer les messages entre plus d'une douzaine d'applications de messagerie.

Il y a notamment iMessage, WhatsApp, Slack, Twitter, Hangouts et Facebook Messenger. La semaine dernière, l'on a également appris que Gematik, l'agence nationale allemande chargée de la numérisation du système de santé du pays, passait à Matrix. Cette décision fait suite à plusieurs années de transformation numérique en vase clos, au terme desquelles les différents organismes de soins de santé étaient incapables de communiquer efficacement entre eux, tout en soulevant des questions sur la sécurité et la confidentialité des systèmes qu'ils avaient choisis pour transmettre les données médicales confidentielles.

Quelque 150 000 organisations distinctes constituent le système de santé allemand, couvrant les hôpitaux, les médecins locaux, les cliniques, etc., et les compagnies d'assurance. Le passage à Matrix offre aux différentes parties une certaine souplesse en ce qui concerne les applications spécifiques qu'elles utilisent. Elles peuvent avoir des cas d'utilisation différents, mais en adhérant à une norme commune, toutes les applications seront en mesure de communiquer entre elles. « Il s'agit d'une entreprise de grande envergure, à laquelle participent jusqu'à présent 15 fournisseurs, dont Element », a déclaré Hodgson.

« Il y aura un large éventail d'applications compatibles avec le système provenant de différents fournisseurs », a ajouté Hodgson. Par ailleurs, plusieurs autres sociétés commerciales ont déjà construit des outils basés Matrix, dont Contextual Communication Cloud d'Ericsson, un service géré qui permet aux entreprises d'intégrer des services de communication et de collaboration avancés dans leurs applications. De même, le géant français de l'électronique pour la Défense et l'aérospatiale Thales a lancé un service de messagerie instantanée pour les entreprises appelé Citadel.Team, qui n'est pas très différent d'Element.

Element a aussi récemment renouvelé son contrat avec le gouvernement français, grâce auquel il destine son ensemble d'outils de messagerie et de collaboration à plus de 5,5 millions de fonctionnaires à travers la France, tandis que l'année dernière, il a signé un nouveau contrat avec Dataport, vendant des licences commerciales au système éducatif allemand. Dans l'ensemble, il semble que Matrix ait plus qu'un petit élan, revendiquant une croissance de 190 % au cours des 12 derniers mois, avec plus de 35 millions d'"utilisateurs adressables" à travers plus de 75 000 déploiements.

Enfin, en tant que principale entité commerciale qui promeut du protocole Matrix, Element est bien placé pour tirer parti de cet essor en mettant l'accent sur la confidentialité et la propriété des données.

Element face à la brûlante question du chiffrement de bout en bout

La nouvelle levée de fonds de série B d'Element s'inscrit dans un contexte conflictuel. En effet, plusieurs agences de sécurité souhaitant que toutes les plateformes de messagerie incluent des portes dérobées pour les forces de l'ordre. Dans le même temps, Element collabore étroitement avec le fondateur de Twitter, qui cherche des moyens de lutter contre l'extrémisme et les contenus indésirables sur sa plateforme. La recherche thématique de GlobalData estime que la confidentialité des données deviendra un sujet brûlant pour les entreprises technologiques dans les années à venir.

Le chiffrement de bout en bout est depuis longtemps un sujet brûlant pour les services de communication. Zoom a dû faire face à une réaction massive au début de la pandémie après que l'application de vidéoconférence a déclaré qu'elle l'activerait, mais uniquement pour les clients payants. L'application a ensuite fait volte-face et propose le chiffrement de bout en bout à tous les utilisateurs depuis octobre de l'année dernière. Microsoft Teams a fait de même en mars. Avec le chiffrement de bout en bout, même si quelqu'un a accès à l'infrastructure reliant les utilisateurs, il ne peut pas lire les messages ou écouter les appels.

Cependant, alors que l'argument de vente d'Element se base principalement sur le chiffrement de bout en bout, de plus en plus de gouvernements valident des projets de loi anti-chiffrement. Au Royaume-Uni, par exemple, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a demandé que des sociétés comme Facebook fournissent aux organismes chargés de l'application de la loi et de la sécurité nationale des portes dérobées afin qu'ils puissent mieux protéger le public contre les criminels et les terroristes. Divers autres projets de loi anti-chiffrement sont également sur la table en France et dans pays de l'Union européenne.

Mais Element se refuse à le faire et opte pour la confidentialité de ses clients. « Je pense qu'il est assez clair que les portes dérobées sont une idée catastrophiquement stupide, car elles laissent entrer les méchants », a déclaré Hodgson. Il compare cela à un incident survenu en 2016, lorsque des experts en sécurité ont eu accès aux clés maîtresses de l'agence américaine TSA (Transportation Security Administration), ce qui signifie qu'ils pouvaient couper ou imprimer en 3D des clés qui leur permettraient d'ouvrir toutes les valises du monde. « C'est juste une idée fondamentalement stupide », a insisté Hodgson.

« Vous pouvez voir pourquoi un politicien peut-être pas très au fait des technologies pourrait la proposer comme un moyen de garder tout le monde en sécurité, mais franchement, il y a des moyens beaucoup plus sophistiqués de policer le monde », a-t-il ajouté. Au lieu de cela, il soutient que les forces de l'ordre devraient essayer d'accéder à ces réseaux par d'autres moyens. « Si vous pensez que les gens font de mauvaises choses sur Internet, vous devriez aller les fréquenter sous couverture et voir s'ils font de mauvaises choses ou non », a expliqué Hodgson lors d'une interview cette semaine.

Il trouve également hypocrite que les législateurs plaident pour une cybersécurité plus faible pour les utilisateurs ordinaires, étant donné que plusieurs organisations gouvernementales utilisent des solutions basées sur Matrix. « Il serait donc tout à fait hypocrite de la part du même gouvernement de se retourner et de nous dire qu'en fait, nous devons affaiblir notre offre de chiffrement. Franchement, il serait alarmant de dire : hé, vous devez affaiblir notre offre pour les citoyens, mais il n'y a pas de problème pour les citoyens qui ont été élus comme politiciens d'avoir accès à une sécurité adéquate », s'indigne-t-il.

Néanmoins, Element aurait un problème avec les "mauvaises personnes". Matrix serait utilisé par l'extrême droite, les djihadistes et les communautés Incel. Hodgson a reconnu que, sur un réseau public comptant 35 millions de personnes réparties sur 76 000 serveurs, "il y a un risque certain que des gens utilisent le chiffrement pour faire de mauvaises choses". Il note que du côté d'Element, l'entreprise a mis en place une équipe dévouée pour trouver tout contenu potentiellement criminel et travailler avec les autorités pour y remédier. Du côté d'Open Matrix, les choses sont un peu plus délicates.

« Nous ne pouvons pas empêcher les gens de l'utiliser. Tout comme Tim Berners-Lee ne peut empêcher ISIS d'utiliser le Web, ou Vint Cerf d'utiliser Internet, nous ne pouvons empêcher les méchants d'utiliser Matrix. Ce qu'ils peuvent faire, c'est permettre aux utilisateurs de s'assurer qu'ils n'entrent jamais en contact avec le type de contenu avec lequel ils ne veulent pas être en contact », explique-t-il. Matrix travaille actuellement avec l'initiative "bluesky" de Twitter. Elle permet essentiellement aux utilisateurs de classer le degré de confiance qu'ils accordent à différents utilisateurs. Plus le classement est élevé, plus ils sont visibles.

Sources : Matrix, Element

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous du protocole de communication Matrix ?
Que pensez-vous de la position d'Element sur la question du chiffrement de bout en bout ?
Avez-vous déjà essayé Element ou une autre application de messagerie basée sur Matrix ? Si oui, partagez votre expérience.
Pensez-vous qu'à la longue les applications basées sur le protocole Matrix prendront le dessus sur les applications comme Zoom, Slack ou Teams ?
Quel est votre avis sur les projets de loi anti-chiffrement de la Commission européenne ? Quel pourrait être l'impact d'une telle loi en France ?

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Avatar de electroremy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 08/08/2021 à 3:39
Matrix est un système de communication interopérable qui ne regroupe pas les gens dans un écosystème fermé. Avec le courrier électronique, vous pouvez envoyer un message à une autre personne, quel que soit le fournisseur de services ou le client (application) qu'elle utilise. Les utilisateurs de Yahoo, Gmail, Outlook et ProtonMail peuvent tous s'envoyer des messages sans problème.
Je suis 100% d'accord avec cette approche

Les technologies du début de l'Internet sont interopérables, comme les emails ou les sites web.

Ces technologies sont ouvertes, fonctionnent de façon transparente et laissent le libre choix du matériel et du logiciel à l'utilisateur.

Mais avec l'arrivée des réseaux sociaux, puis des applications, nous avons perdu cette interopérabilité.

C'est l'absence d'interopérabilité qui a donné du pouvoir aux réseaux sociaux, ils rendent prisonniers leurs utilisateur d'un système fermé, et l'effet réseau tend naturellement à voir émerger des monopoles ce qui augmente encore le pouvoir.

Le pire c'est qu'à leur apparition les réseaux sociaux ne servaient pas à grand chose à part pouvoir publier rapidement une page "je raconte ma vie inutile"

J'ai longtemps expliqué à mon entourage qu'il valait mieux utiliser les outils classiques du web (emails, forums de discussion, pages perso en HTML) plutôt que ces réseaux sociaux, mais sans succès... Les réseaux sociaux ont été plébiscités par le grand public

Mais lorsque l'on cherche du contenu de qualité, les outils classiques d'Internet comme les pages web à l'ancienne et les forums sont biens meilleurs que les réseaux sociaux
Les pages facebook d'entraide sur tel ou tel sujet sont une catastrophe, rechercher dans les anciens messages est une gageure, et ces pages peuvent être fermées par facebook sans préavis, ni recours ni sauvegarde...

J'ai fait beaucoup de photos et j'ai pris la décision de les publier sur mon blog que j'ai programmé moi même en HTML de A à Z
Le résultat : 15 ans de photos sont accessibles librement et sans publicité, sans traçage, j'ai les sauvegardes.
Les photographes qui ont tout misé sur facebook ou instagram ont tous fini par se mordre les doigts (contenu supprimé, censuré ou bloqué, galères diverses, aucun contrôle de la mise en page, modération des commentaires laborieuse, aucun contrôle des partages...)
Certes avec les réseaux sociaux, on peut avoir facilement et rapidement de l'audience... mais avec un site Internet classique aussi, si vous avez du contenu de qualité et que vous êtes patient les moteurs de recherche vont bien leur travail, bien sûr il faudra faire connaitre le site web à ses débuts avec des échanges de liens, quelques messages sur les forums (mais sans publicité outrancière) et aussi dans la vraie vie par exemple avec des cartes de visite ou des flyers à distribuer.

Je préfère payer un peut plus cher mon abonnement Internet et/ou un hébergement pour être libre.
Je préfère passer plus de temps pour mettre à jour mon site web pour une meilleur qualité et un meilleur contrôle de mes données.
Les réseaux sociaux c'est facile et gratuits mais à quel prix ? C'est de la fausse gratuité.

Bref, l'interopérabilité redonne du pouvoir à l'utilisateur.

Internet a été fondé au départ sur l'interopérabilité (on a oublié mais dans les années 1990 il n'y avait pas que PC et Apple, mais aussi des machines plus exotiques comme Amiga qui pouvaient aller sur Internet)

Comme disait Coluche, il suffirait qu'on achète pas pour que ça ne se vende pas.
Beaucoup critiquent les réseaux sociaux, il suffirait qu'on arrête de les utiliser, tout simplement...
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