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Le PDG d'Apple estime que la politique technologique de l'UE menace la sécurité des iPhone
Tim Cook craint que l'application de DMA ne conduise à davantage de téléchargements hors de l'App Store

Le , par Stéphane le calme

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La directive sur le commerce électronique de juin 2000 censée encadrer le pouvoir des grandes enseignes du numérique était devenue obsolète. Le texte existait déjà avant l’émergence de la plupart des GAFAM. Elle va laisser sa place au Digital Services Act (Législation sur les services numériques en français), qui est présentée comme étant « un ensemble commun de règles relatives aux obligations et à la responsabilité des intermédiaires au sein du marché unique ouvrira de nouvelles possibilités de fournir des services numériques par-delà les frontières, tout en garantissant un niveau élevé de protection à tous les utilisateurs, où qu’ils vivent dans l’UE ».

La Commission européenne a publié, le 15 décembre, les projets de règlements Digital Services Act (DSA) et Digital Markets Act (DMA), qui doivent permettre la mise en œuvre d’un nouveau cadre de régulation, pour mettre fin à l’irresponsabilité des géants du numérique. L’objectif est de parvenir à leur adoption début 2022.

Selon Bruxelles, les nouvelles règles sont proportionnées, propices à l’innovation, à la croissance et à la compétitivité, et facilitent l’expansion des plateformes de plus petite taille, des PME et des jeunes entreprises. Les responsabilités des utilisateurs, des plateformes et des pouvoirs publics sont rééquilibrées conformément aux valeurs européennes, en plaçant les citoyens au centre des préoccupations.

Les propositions du Digital Services Act visent la mise en responsabilité des plateformes numériques au regard des risques significatifs qu’elles induisent pour leurs utilisateurs dans la diffusion de contenus et produits illicites, dangereux ou contrefaits.

Ces règlements devraient être adoptés dès le début 2022.

Selon le brouillon, les « contrôleurs d’accès » (gatekeepers), tels que les entreprises ayant un pouvoir de goulot d'étranglement ou un statut de marché stratégique, ne seront pas autorisés à utiliser les données collectées sur leurs plateformes pour cibler les utilisateurs, à moins que ces données ne soient partagées avec des concurrents. « Les contrôleurs d'accès ne doivent pas préinstaller exclusivement leurs propres applications ni exiger des développeurs de systèmes d'exploitation tiers ou des fabricants de matériel de préinstaller exclusivement la propre application des contrôleurs d'accès », peut-on lire sur le document.

D'autres idées évoquées sont l'interdiction pour les plateformes dominantes de favoriser leurs propres services ou d’obliger les utilisateurs à souscrire à un ensemble de services, selon le brouillon du Digital Service Act que les législateurs européens ont introduit le 15 décembre.

Le brouillon du DSA suggère qu'il pourrait y avoir des restrictions majeures sur les infrastructures numériques clés telles que l'App Store iOS d'Apple et le Google Play Store Android, ainsi que des limites potentielles sur la façon dont la grande enseigne du commerce électronique Amazon pourrait utiliser les données des marchands vendant sur sa plateforme (notons que la Commission mène déjà une enquête sur le sujet).

L’un des éléments du projet auquel les grandes entreprises technologiques américaines vont s’opposer (notamment Apple et Google) est les dispositions limitant les applications préinstallées sur le matériel, car les appareils iPhone et Android sont livrés avec toute une suite de programmes intégrés que vous ne pourrez peut-être jamais supprimer. Apple est également très susceptible de s'opposer à une disposition qui interdirait effectivement aux entreprises de contrôle d'accès de bloquer le chargement latéral ou les magasins d'applications alternatifs ou les méthodes de paiement – tout le cœur du différend actuel entre Epic et Apple.


La position de Tim Cook

Le patron d'Apple, Tim Cook, s'est exprimé mercredi sur les règles européennes proposées visant à limiter le pouvoir des géants américains de la technologie, affirmant qu'elles pourraient présenter des risques pour la sécurité et la confidentialité des iPhone.

Cook, dans ses premiers commentaires publics sur le Digital Markets Act (DMA) proposé par la chef de la lutte antitrust de l'UE, Margrethe Vestager, a déclaré que certaines parties étaient bonnes, mais que d'autres ne l'étaient pas. Il a dit qu'il craignait que le projet de règles ne conduise à davantage d'installations d'applications qui ne viennent pas via l'App Store d'Apple, soit du « side-loading ».

Rendez-vous à 10:32 :


« Je pense qu'il y a eu de bonnes réglementations européennes. Par exemple, le RGPD permet d'avoir des normes pour les clients en Europe et cela encourage également le reste du monde à adopter le RGPD parce que les entreprises sont des multinationales qui finissent par mettre en œuvre le RGPD dans les autres régions du monde, autre que l'Europe. Nous avons énormément soutenu le RGPD dès le commencement et nous souhaitions même aller un peu plus loin en matière de protection des données, car il y a encore énormément de choses à faire dans le domaine de la vie privée », a-t-il indiqué.

« Si je pense aux réglementations technologiques, je pense qu'il y a de bons éléments et je pense que certains aspects de ces réglementations ne vont pas dans le sens du meilleur intérêt pour les utilisateurs. Prenons un exemple : le texte du DMA qui est actuellement en cours de discussion forcerait le side-loading sur l'iPhone. Je pense que cela détruirait la sécurité offerte par l'iPhone et les initiatives de respect de la vie privée que nous avons intégré à l'App Store par exemple via des labels de respect de la vie privée ou des systèmes qui obligent les applications à demander l'autorisation des utilisateurs pour utiliser leurs données. Ces initiatives ne seront disponibles que pour les personnes qui restent au sein de notre écosystème », a déclaré le PDG d'Apple, durant la VivaTech à laquelle il a participé à distance.

« Ce que nous allons faire c'est participer au débat de manière constructive et espérer que nous allons trouver une manière d'avancer ».

Une réglementation qui n'est pas vue d'un bon œil par les USA

Les États-Unis ont mis en garde l'UE contre la poursuite de politiques technologiques « protectionnistes » qui ciblent exclusivement les entreprises américaines, avant la première visite présidentielle de Joe Biden à Bruxelles.

Le Conseil de sécurité nationale, une branche de la Maison Blanche, a écrit la semaine dernière pour se plaindre du ton des récents commentaires sur la réglementation technologique phare de l'UE, alors que les débats sont sur le point de commencer au Parlement européen.

« Nous sommes particulièrement préoccupés par les récents commentaires du rapporteur du Parlement européen pour la loi sur les marchés numériques », a indiqué Andreas Schwab dans un e-mail daté du 9 juin et lu par le Financial Times. Et de continuer en déclarant que « le Digital Markets Act ne devrait incontestablement cibler que les cinq plus grandes entreprises américaines »,

Il a ajouté : « Des commentaires et des approches comme ceux-ci rendent la coopération réglementaire entre les États-Unis et l'Europe extrêmement difficile et envoient le message que la Commission [européenne] n'est pas intéressée à s'engager de bonne foi avec les États-Unis pour relever ces défis communs dans une manière qui sert nos intérêts communs ».

« Les mesures protectionnistes pourraient désavantager les citoyens européens et freiner l'innovation dans les économies des États membres. De telles politiques entraveront également notre capacité à travailler ensemble pour harmoniser nos systèmes de réglementation », a-t-il déclaré.

Source : VivaTech (vidéo dans le texte)

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Avatar de stardeath
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 24/06/2021 à 18:39
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Êtes-vous pour ou contre l'ouverture de magasins de téléchargement alternatifs sur iOS ?
pour, on nous rabâche les oreilles à longueur de journée sur la libre concurrence, et là on devrait croire le contraire? faut arrêter les conneries 5 minutes, si la concurrence, c'est si bien, apple doit la subir aussi sur son store. c'est encore un exemple flagrant de passe-droits.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Que pensez-vous des arguments d'Apple avancés pour s'y opposer ?
qu'apple rétorque avec des "arguments" tous plus bidons les uns que les autres, rappelez vous, sur un iphone, apple prétends ne pas pouvoir récupérer les photos des utilisateurs pendant que des techniciens de chez lui partage le contenu d'un iphone d'une utilisatrice, bizarre, non?

si apple arrive à interdire le side loading des applis sur son store, en quoi un store concurrent ne pourrait pas l'interdire lui aussi?
apple semble tellement tenir à la sécurité de ses utilisateurs qu'il pourrait parfaitement autoriser les stores alternatifs tout en imposant la même sécurité que sur son store.

mais non, la seule chose qui l'intéresse c'est son portefeuille, pas que ça soit condamnable en soit, mais cette politique à géométrie variable est inadmissible.
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Avatar de Shalien
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 14/12/2022 à 9:22
L'article pourrait se résumer à "Apple envisage de respecter la loi", je suis toujours autant effaré du fait que les grosses sociétés aient ce genre de réflexion ou le fait de respecter la loi c'est une concession de leurs part.
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Avatar de coolspot
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/11/2021 à 19:14
C'est toujours le meme problème avec les iPhone tu a du bon hardware mais le software qu'est iOS est nul à chier
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Avatar de 23JFK
Inactif https://www.developpez.com
Le 10/11/2021 à 19:23
Avec cette mentalité, pour être en conformité avec la loi, Apple ne devrait pas faire de la vente de matériel mais uniquement de la location.
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Avatar de arflam
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 11/11/2021 à 11:37
Propos hypocrite quand on utilise ce pouvoir pour faire de la censure politique ou idéologique sur les applications, comme pour Parler
, ou simplement maximiser son profit en limitant la concurrence.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 13/04/2022 à 21:32
Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
C'est amusant que Tim Cook parle de "privacy", vu ce que Apple fait...
Tu m'a devancé .
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/03/2022 à 19:52
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En UE, Apple sera obligé d'autoriser le téléchargement latéral sur iOS mais aussi les magasins tiers d'applications en vertu du DMA,
les instances européennes sont arrivées à un consensus sur la législation

Apple serait contraint d'autoriser les utilisateurs à installer des applications en dehors de l'App Store en vertu d'une législation récemment dévoilée par l'UE. Cette stipulation a été incluse dans la proposition initiale de la loi sur les marchés numériques, ou DMA, qui s'est rapprochée de la promulgation la semaine dernière, et un porte-parole de l'UE a confirmé que la disposition est toujours incluse.




« Nous pensons que le propriétaire d'un smartphone devrait avoir la liberté de choisir comment l'utiliser », a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Johannes Bahrke, dans un communiqué envoyé par courrier électronique. « Cette liberté comprend la possibilité d'opter pour d'autres sources d'applications sur votre smartphone. Avec le DMA, un propriétaire de smartphone pourrait toujours profiter des services sûrs et sécurisés de la boutique d'applications par défaut sur ses téléphones intelligents. En plus de cela, si un utilisateur le souhaite, le DMA permettrait au propriétaire d'un smartphone d'opter également pour d'autres magasins d'applications sûrs ».

En plus d'autoriser les magasins tiers sur sa plateforme, Apple serait également obligé d'autoriser les utilisateurs à installer des applications à partir de sources tierces (une pratique connue sous le nom de sideloading) et de permettre aux développeurs d'utiliser l'App Store sans utiliser les systèmes de paiement d'Apple.
Normalement, il ne devrait même pas être question de "source tierce" ou de "sideloading". Un ordinateur doit être capable d'ouvrir n'importe quel exécutable (un ordinateur et fait pour ça, c'est sa fonction première). Point barre. Les politiques d'administrations/de sécurité doivent être gérer par l'administrateur/l'utilisateur. Pas par le fabricant.

Apple est particulièrement préoccupé par le Digital Markets Act, qui, selon le PDG Tim Cook, obligerait Apple à autoriser le « chargement latéral » ou la possibilité d'installer des applications iPhone à partir du Web plutôt que via l'App Store d'Apple.

« Les décideurs européens ont souvent été en avance sur leur temps », a déclaré le vice-président senior d'Apple Software Craig Federighi. « Mais exiger le chargement latéral sur iPhone serait un pas en arrière. Au lieu de créer un choix, cela pourrait ouvrir une boîte de Pandore de logiciels malveillants et de logiciels non examinés. »
Apple fait de la censure politique avec l'App store... Et je rappel que les règles de l'App store interdisent la licence GPL.

Dans un rapport déposé auprès de la SEC des États-Unis en octobre 2021, Apple a spécifiquement nommé la Digital Markets Act et a déclaré que, si elle était adoptée, elle pourrait nécessiter des modifications de l'App Store d'Apple qui pourraient nuire aux résultats financiers de l'entreprise.
C'est surtout ça

Federighi a évoqué le fait que l'iPhone occupe une position minoritaire sur le marché en soulignant que seul un Européen sur cinq possède un iPhone par opposition à d'autres types de smartphones (à savoir Android). « Notre objectif n'a jamais été de vendre le plus », a-t-il déclaré. « Au lieu de cela, notre mission est de fournir aux gens le choix de ce que nous considérons comme le meilleur ».
Un sur cinq c'est déjà ÉNORME, quant on connait le nombre de fabriquant.

Il a fait valoir que le chargement latéral ferait en sorte que les utilisateurs seraient amenés à télécharger des logiciels malveillants.
Le problème, c'est que le chargement d'un code exécutable sur un ordinateur n'a rien de latéral...

Dans un autre publié en juin, Apple a gardé le même langage pour s'opposer à la création de magasins de téléchargement alternatifs :

« Des études montrent que les magasins d'applications tiers pour les appareils Android, où les applications ne sont pas soumises à examen, sont beaucoup plus risqués et plus susceptibles de contenir des logiciels malveillants que les magasins d'applications officiels. En conséquence, les experts en sécurité déconseillent aux consommateurs d'utiliser des magasins d'applications tiers, car ils ne sont pas sûrs. Autoriser le chargement latéral ouvrirait la porte à un monde où les utilisateurs n'auraient peut-être pas d'autre choix que d'accepter ces risques, car certaines applications pourraient ne plus être disponibles sur l'App Store, et les escrocs pourraient faire croire aux utilisateurs qu'ils téléchargent en toute sécurité des applications depuis la plateforme. Le chargement latéral exposerait les utilisateurs à des escrocs qui exploiteront les applications pour induire les utilisateurs en erreur, attaquer les fonctionnalités de sécurité de l'iPhone et violer la confidentialité des utilisateurs. Il serait également plus difficile pour les utilisateurs de se fier à Ask to Buy, une fonctionnalité de contrôle parental qui permet aux parents de contrôler les téléchargements d'applications et les achats intégrés de leurs enfants, et Screen Time, une fonctionnalité pour gérer leur temps et celui de leurs enfants avec leurs dispositifs. Les escrocs auraient la possibilité de tromper et d'induire en erreur les enfants et les parents en masquant la nature de leurs applications, rendant les deux fonctionnalités moins efficaces ».
ET BIEN TANT MIEUX. Les contrôles parentaux sont uniquement des logiciels espions, qui habituent les enfants à se faire surveiller et contrôler.

Google a déclaré : « Bien que nous soutenions de nombreuses ambitions de la DMA concernant le choix des consommateurs et l'interopérabilité, nous craignons que certaines de ces règles ne réduisent l'innovation et le choix offert aux Européens. Nous allons maintenant prendre un peu de temps pour étudier le texte final, parler avec le régulateur et déterminer ce que nous devons faire pour nous conformer ».
L'innovation et le choix version ₲oo₾£€ : Google ou Google+ ou Youtube.

Que pensez-vous du DMA ?
Pour une fois (venant de la Commission européenne), je le trouve très bien construit.

Quelles sont les dispositions qui vous marquent le plus ? Dans quelle mesure ?
1. assurer le droit des utilisateurs de se désabonner des services de la plateforme de base dans des conditions similaires à l'abonnement
2. établir des conditions déloyales pour les utilisateurs professionnels

Que pensez-vous des obligations d'interopérabilité telles que définies par le projet de loi (notamment que les grands services de messagerie tels que Whatsapp, Facebook Messenger et iMessage d'Apple « devraient s'ouvrir et interagir avec des plateformes de messagerie plus petites si elles le demandent. Les utilisateurs de petites ou de grandes plateformes pourraient alors échanger des messages, envoyer fichiers, ou passer des appels vidéo via des applications de messagerie, leur donnant ainsi plus de choix ») ?
Je pense que c'est une TRÈS GRANDE avancé ; ces plates-formes sont des parasites de l'internet. Les appels téléphoniques, les SMS, les e-mails utilisent des protocoles standardisés. La messagerie devrait l'être tout autant.
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Avatar de juju26
Membre averti https://www.developpez.com
Le 29/03/2022 à 15:49
Un seul mot : Enfin... mais j’attends l'application réelle et sans message anxiogène en cas de téléchargement/exécution hors store... ça reste une autre histoire.
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Avatar de daerlnaxe
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 28/02/2023 à 7:14
Franchement ce n'est pas faute de vouloir me passer de Google mais...
Quant tu fais des recherches sur la programmation et l'informatique:

- Bing, les recherches sont capilotractées
- Duckduckgo ramène n'importe quoi et ne gère pas bien certaines options de recherche.

TOUTES mes recherches par défaut sont avec duck duck go et j'essaie plusieurs fois avant de passer sur google, et presque à chaque fois je termine sous google dès que ça touche une recherche poussée.

Le pire c'est que franchement en terme de qualitatif duckduckgo ne diffère en rein, on a les mêmes pages pourries qui sont là pour faire du clic et qui sont référencées en tête. Mon problème n'est pas un monopole, mon problème porte sur la qualité, quand pour avoir une ligne de commande je me tape une page artificiellement générée qui perd l'information au milieu d'un long texte creux au possible... qui ferait d'ailleurs que le moindre livre ferait 10 000 pages, ces pages devraient être reléguées au cul du loup or bien au contraire elles sont en tête. Et il y a des techniques bien connues pour être aimé des moteurs de recherche, a l'heure où l'on nous bassine avec chatgpt et des IA dans tous les sens on peut s'étonner de voir que justement il n'y a rien derrière pour amener un choix qualitatif sur les pages en tête. Mais au moins avec Google je finis par trouver en général l'information.

Ceci dit comme je le soulignais il y a un énorme appauvrissement du net. Là j'ai justement passé quelques jours à me documenter sur Oracle et OpenLDAP et ce n'est pas fameux, beaucoup de copier coller, d'informations parcellaires. Avec même quelques requêtes ne ramenant que 4 pages, dont 3 1/3 en Chinois.
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Avatar de juju26
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/01/2024 à 17:52
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
D'accord pour discuter de la quotité. Mais bon, validation plateforme, hébergement, moteur de recherche, publicité, sans compter les outils de développement que je n'aime pas mais qui sont quand même efficaces...
Une plateforme dépourvue d'applications tierces est condamnée à l'échec, comme en témoigne l'histoire de Windows Phone qui n'a pas réussi à attirer les développeurs.

Pour qu'Apple puisse vendre avec succès ses ordinateurs et smartphones (à des prix élevés), elle a besoin du soutien des développeurs tiers. Ce n'est pas aux développeurs de supporter financièrement Apple.
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