- des vitesses estimées de 50 Mb/s à 150 Mb/s ;
- une latence estimée de 20 à 40 ms ;
- quelques interruptions de la connectivité à prévoir ;
- 499 $ pour l'antenne réseau à commande de phase et le routeur ;
- un abonnement de 99 dollars par mois.
Par ailleurs, SpaceX a aussi publié une application sur l’App Store pour iOS et sur Google Play pour Android. L'application permet à un utilisateur de se connecter au service et de le configurer, d'effectuer des tests de vitesse et de résoudre les problèmes de connectivité.
La société a ensuite commencé à accepter des précommandes de 99 $ pour Starlink début février, bien que SpaceX ait souligné que les précommandes étaient « entièrement remboursables », notant en petits caractères que le fait de verser un acompte ne garantissait pas l'accès au service : « Selon le lieu, certaines commandes peuvent prendre 6 mois ou plus pour être exécutées. Le fait de verser un acompte ne garantit pas le service », indique le système de précommande. Les précommandes sont disponibles au même prix que celui pratiqué dans la version bêta en cours, qui est limitée à certaines régions du nord des États-Unis et du sud du Canada. Le service sera d'abord offert à ceux qui auront précommandé aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.
Fin février, l'Arcep, autorité de régulation des télécoms, a accordé une licence d'utilisation de fréquences à SpaceX pour l'exploitation de son réseau Internet satellitaire Starlink en France. Aussi, après une première offre aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada, Starlink est désormais disponible en France. L'Arcep demande en revanche à la société de respecter une condition : la mise en place de stations terrestres permettant au réseau de Starlink de fonctionner. Starlink a pour le moment reçu l'autorisation d'installer trois bases terrestres en France : à Gravelines, Villenave d’Ornon et Saint-Senier de Beuvron.
Si vous êtes intéressé par l'offre Starlink, elle vous coûtera 99 euros par mois. S'ajoutent à la facture 499 euros pour recevoir le matériel indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble et 59 euros pour la livraison
Elon Musk propose tout d'abord une offre en « édition limitée » : seulement quelques utilisateurs vont pouvoir souscrire dans un premier temps. Au fur et à mesure des lancements spatiaux, de plus en plus de Français pourront profiter de cette offre.
Au début du mois, Elon Musk a fait valoir que SpaceX a reçu plus de 500 000 précommandes pour son service Internet par satellite Starlink et n'anticipe aucun problème technique pour répondre à la demande.
L'UE ne veut pas laisser l'Internet satellitaire à Starlink
Début janvier, Bruxelles a commandé une étude de faisabilité à de grands noms européens comme Airbus, Thalès, Orange ou Eutelsat pour concevoir un service d’Internet satellitaire européen destiné à stimuler l’économie numérique et réduire la fracture numérique. La nouvelle initiative qui vise à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe est annoncée alors que SpaceX entend proposer à long terme un accès généralisé à l'Internet par satellite via son service Starlink.
L'étude de faisabilité devrait avoir une durée d'un an, coûtera 7,1 millions d'euros et est destinée à concevoir un système spatial indépendant de communications propre à l’Union européenne. Elle est confiée à un consortium de fabricants et d’opérateurs de satellites, d’un opérateur de télécommunication et du fournisseur européen de services de lancement afin d’étudier la conception, le développement et le lancement d’un système spatial européen de communications.
Cette étude a pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques. Comme le projet Starlink, le système aura également pour mission d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches. Une fois validé, ce nouveau projet phare de l’Union européenne, qui s’inscrit dans la lignée des programmes Copernicus et Galileo, exploitera pleinement les synergies et le potentiel technologique des industries numérique et spatiale, a écrit Orange l’un des géants européens a qui a été confié l’étude.
« Cette étude aura pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques », indique l'Union européenne. Et d'indiquer que ce nouveau système aura, comme Starlink, pour vocation « d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches ».
Les acteurs de la technologie sélectionnés par Bruxelles pour mener à bien cette étude sont : Airbus, Arianespace, Eutelsat, Hispasat, OHB, Orange, SES, Telespazio et Thales Alenia Space. Il leur revient de concevoir le futur système spatial européen à même de fournir des services sécurisés de communication aux États membres de l'UE, « ainsi qu’une connectivité à large bande pour les citoyens, les entreprises et les secteurs de la mobilité européens, renforçant ainsi la souveraineté numérique de l’Union ».
« La phase d’étude attribuée par la Commission européenne permettra plus particulièrement de définir les besoins des utilisateurs, la mission du système, une conception architecturale préliminaire et un concept de prestation de services, ainsi que les estimations budgétaires afférentes », a précisé la Commission européenne. « Un programme de partenariat public-privé (PPP) sera envisagé et évalué au cours de cette phase ».
L’étude examinera la façon dont ce système spatial pourrait améliorer les infrastructures critiques, actuelles et futures, y compris les réseaux terrestres. Elle évaluera également la manière de se connecter à ces infrastructures pour renforcer les capacités de l’Union en matière d’accès au cloud et pour fournir des services numériques de manière indépendante et sécurisée, des caractéristiques essentielles pour susciter la confiance vis-à-vis de l’économie numérique et garantir l’autonomie stratégique et la résilience de l’Europe. Le projet a été initié par le commissaire européen à l'industrie, Thierry Breton, ancien directeur de la technologie et ministre français des Finances.
Source : France Info