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Le service Internet par satellite Starlink obtient 500 000 précommandes
Et n'anticipe aucun problème technique pour répondre à la demande selon Elon Musk

Le , par Stéphane le calme

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SpaceX a reçu plus de 500 000 précommandes pour son service Internet par satellite Starlink et n'anticipe aucun problème technique pour répondre à la demande, a déclaré mardi le fondateur Elon Musk. « La seule limitation est la forte densité d'utilisateurs dans les zones urbaines », a tweeté Musk, en réponse à un message selon lequel les dépôts de 99 $ que SpaceX a pris pour le service étaient entièrement remboursables et ne garantissaient pas le service.

Starlink est le programme de SpaceX projetant de fournir une connexion Internet à haut débit depuis l’espace. En octobre, SpaceX a lancé une bêta publique aux États-Unis en envoyant des invitations par courriels. Dans son message, SpaceX a évoqué :
  • des vitesses estimées de 50 Mb/s à 150 Mb/s ;
  • une latence estimée de 20 à 40 ms ;
  • quelques interruptions de la connectivité à prévoir ;
  • 499 $ pour l'antenne réseau à commande de phase et le routeur ;
  • un abonnement de 99 dollars par mois.

Par ailleurs, SpaceX a aussi publié une application sur l’App Store pour iOS et sur Google Play pour Android. L'application permet à un utilisateur de se connecter au service et de le configurer, d'effectuer des tests de vitesse et de résoudre les problèmes de connectivité.

La société a ensuite commencé à accepter des précommandes de 99 $ pour Starlink début février, bien que SpaceX ait souligné que les précommandes étaient « entièrement remboursables », notant en petits caractères que le fait de verser un acompte ne garantissait pas l'accès au service : « Selon le lieu, certaines commandes peuvent prendre 6 mois ou plus pour être exécutées. Le fait de verser un acompte ne garantit pas le service », indique le système de précommande. Les précommandes sont disponibles au même prix que celui pratiqué dans la version bêta en cours, qui est limitée à certaines régions du nord des États-Unis et du sud du Canada. Par ailleurs, le service sera d'abord offert à ceux qui auront précommandé aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.

Par ailleurs, le même mois, SpaceX a révélé dans un dépôt auprès des régulateurs fédéraux que Starlink avait « plus de 10 000 utilisateurs aux États-Unis et à l'étranger ». SpaceX devrait avoir une capacité de plusieurs millions de clients aux États-Unis – la société a l'autorisation de déployer jusqu'à 1 million de petites antennes paraboliques comme terminaux d'utilisateurs et demande à la FCC l'autorisation de porter le niveau de déploiement maximum à 5 millions de ces antennes.

« À ce jour, plus d'un demi-million de personnes ont passé une commande ou fait un dépôt pour bénéficier de Starlink », a déclaré l'ingénieur des opérations de SpaceX Siva Bharadvaj lors de la diffusion Web de lancement de sa 26ème mission Starlink.

Bien que l'annonce de SpaceX de plus d'un demi-million de commandes indique une demande croissante pour son service, on ne sait pas combien d'entre elles deviendront des utilisateurs mensuels ou se trouveront dans des zones desservies par Starlink. Bien que le service soit conçu pour atteindre n'importe quel endroit sur Terre, la « [seule] limite est la forte densité d'utilisateurs dans les zones urbaines », a tweeté Musk mardi, ajoutant que « très probablement, tous les 500 000 initiaux recevront un service. Le défi sera plus important lorsque nous allons entrer dans la gamme de plusieurs millions d'utilisateurs ».


La situation hors des États-Unis

SpaceX a reçu au début de l'année l'autorisation de l'autorité britannique de régulation des communications (Ofcom) pour déployer et commercialiser Starlink dans le pays. L'entreprise a alors envoyé des kits Starlink aux personnes retenues pour participer au test bêta public. Des utilisateurs des zones rurales qui participent au test bêta ont déclaré fin février avoir atteint des vitesses de navigation et de téléchargement « incroyables » avec le service Internet par satellite d'Elon Musk.

Les premiers testeurs ont affirmé cette semaine avoir atteint des vitesses de téléchargement allant jusqu'à 215 mégabits par seconde (Mb/s), ce qui leur a permis de faire des choses qu'ils ne pouvaient pas faire auparavant, comme la diffusion en continu à partir de plusieurs appareils en même temps. Par exemple, Aaron Wilkes, qui vit à Bredgar, dans le Kent, a déclaré que la ligne fixe de son foyer atteignait environ 20 mégabits par seconde. Ceci est nettement inférieur à une moyenne nationale de 71,8 Mb/s qu'aurait signalée l'Ofcom en mai 2020. Il a aussi ajouté qu'il arrive que la vitesse se situe entre 0,5 et 1 Mb/s.

Il estime que de telles vitesses rendent presque impossible la diffusion en continu de Netflix ou le téléchargement de gros jeux vidéo. « Nous avons déménagé dans ce petit village et nous avons eu un mal de chien quand nous avons eu notre lente connexion ici », a-t-il déclaré. Mais en utilisant Starlink désormais, Wilkes reçoit en moyenne 175 Mb/s, et jusqu'à 215 Mb/s parfois, ce qui signifie que les jeux peuvent être téléchargés en un peu plus d'une heure. « La possibilité de télécharger du contenu aussi rapidement par rapport à notre ligne BT standard est incroyable », a déclaré Wilkes.

Alors que SpaceX n'avait lancé qu'à ce moment 1 000 satellites sur les 42 000 prévus, le service semblait respecter les promesses initiales de la société. De plus, la société a déjà lancé des tests dans trois pays : les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.

L'arrivée en France de Starlink ne fait plus aucun doute. L'Arcep, autorité de régulation des télécoms, a accordé une licence d'utilisation de fréquences à SpaceX pour l'exploitation de son réseau Internet satellitaire Starlink en France. Comme le rappelle l'Arcep, son rôle est ici « d'étudier et d'autoriser, le cas échéant, l’exploitation des fréquences déjà enregistrées à l’Union internationale des télécommunications (UIT) au niveau spatial » pour le territoire national. En effet, il est de son ressort d'affecter officiellement les fréquences utilisées à Starlink, en fixant les conditions dans lesquelles ces dernières doivent être exploitées.


L'UE ne veut pas laisser l'Internet satellitaire à Starlink

Début janvier, Bruxelles a commandé une étude de faisabilité à de grands noms européens comme Airbus, Thalès, Orange ou Eutelsat pour concevoir un service d’Internet satellitaire européen destiné à stimuler l’économie numérique et réduire la fracture numérique. La nouvelle initiative qui vise à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe est annoncée alors que SpaceX entend proposer à long terme un accès généralisé à l'Internet par satellite via son service Starlink.

L'étude de faisabilité devrait avoir une durée d'un an, coûtera 7,1 millions d'euros et est destinée à concevoir un système spatial indépendant de communications propre à l’Union européenne. Elle est confiée à un consortium de fabricants et d’opérateurs de satellites, d’un opérateur de télécommunication et du fournisseur européen de services de lancement afin d’étudier la conception, le développement et le lancement d’un système spatial européen de communications.

Cette étude a pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques. Comme le projet Starlink, le système aura également pour mission d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches. Une fois validé, ce nouveau projet phare de l’Union européenne, qui s’inscrit dans la lignée des programmes Copernicus et Galileo, exploitera pleinement les synergies et le potentiel technologique des industries numérique et spatiale, a écrit Orange l’un des géants européens a qui a été confié l’étude.

« Cette étude aura pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques », indique l'Union européenne. Et d'indiquer que ce nouveau système aura, comme Starlink, pour vocation « d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches ».

Les acteurs de la technologie sélectionnés par Bruxelles pour mener à bien cette étude sont : Airbus, Arianespace, Eutelsat, Hispasat, OHB, Orange, SES, Telespazio et Thales Alenia Space. Il leur revient de concevoir le futur système spatial européen à même de fournir des services sécurisés de communication aux États membres de l'UE, « ainsi qu’une connectivité à large bande pour les citoyens, les entreprises et les secteurs de la mobilité européens, renforçant ainsi la souveraineté numérique de l’Union ».

« La phase d’étude attribuée par la Commission européenne permettra plus particulièrement de définir les besoins des utilisateurs, la mission du système, une conception architecturale préliminaire et un concept de prestation de services, ainsi que les estimations budgétaires afférentes », a précisé la Commission européenne. « Un programme de partenariat public-privé (PPP) sera envisagé et évalué au cours de cette phase ».

L’étude examinera la façon dont ce système spatial pourrait améliorer les infrastructures critiques, actuelles et futures, y compris les réseaux terrestres. Elle évaluera également la manière de se connecter à ces infrastructures pour renforcer les capacités de l’Union en matière d’accès au cloud et pour fournir des services numériques de manière indépendante et sécurisée, des caractéristiques essentielles pour susciter la confiance vis-à-vis de l’économie numérique et garantir l’autonomie stratégique et la résilience de l’Europe. Le projet a été initié par le commissaire européen à l'industrie, Thierry Breton, ancien directeur de la technologie et ministre français des Finances.

Source : Elon Musk

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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/05/2021 à 11:03
Citation Envoyé par AoCannaille Voir le message
Techniquement, c'est pire que ça, La HADOPI ne surveille pas les téléchargements. Ce sont les ayants droits qui le font. Ils scrutent les réseau P2P, récupérent les IP trouvées, isolent les françaises et demandent à la HADOPI de poursuivre. La HADOPI demande alors aux FAI qui avait telle IP à telle heure et poursuit le malheureux.

Ce qui mène à un truc débile : seules les mégas sociétés de prod peuvent se permettre cette veille du réseau, alors que ce sont celles qui souffrent le moins du téléchargement vu qu'elles sont déjà rentables sans. Les petits producteurs et petits artistes, eux, sont protégés légalement avec cette solution, mais pas du tout protégés en réalité.

Même si c'était les FAI qui eussent surveillé le réseau, Je pense qu'on ne serait pas passé à côté d'une Haute Autorité pour harmoniser et contrôler tout ça, ne serai-ce que pour fournir un cas de recours et aux particuliers, et aux ayants droits...
Le bilan de la HADOPI est catastrophique ! 82 millions d'euros investis pour 87 000 euros d'amendes ! Tout ça pour que quelques multinationales qui font tout pour ne pas payer leurs impôts s'en mettent toujours plus dans les fouilles au détriment total des artistes et des intermittents.
Bref, une loi exemple de la bêtise du néo-libéralisme qui prend l'argent des contribuables pour toujours plus de bénéfices des sociétés privées qui ne respectent pas les lois !

M. Macron, vous cherchez à faire des économies ? Supprimez la HADOPI, ça sera toujours ça de gagner !
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 07/07/2022 à 6:59
Citation Envoyé par DannyK Voir le message
Il y a surtout beaucoup de mauvaise compréhension et de jalousie de la part de ses détracteurs.
Il y a autant d'aveuglement de la part de ses détracteur que de la part de ses supporters. Oui Space X et Tesla ont de grosses réussites à leurs actif qu'il serait idiot de nier. Mais oui la plupart des déclaration de Musk au grand public ne sont que des fables pour faire rêver, irréalistes en l'état.
Ce qu'il envisage n'est pas forcément impossible dans la théorie, mais il saute beaucoup d'étapes entre ce qu'il présente dans ses plans et ce qu'il est actuellement capable de réaliser. Au niveau des délais, et de la capacité de moyens à mobiliser, les ordres de grandeur ne sont pas bons.

Citation Envoyé par DannyK Voir le message
Ne pas comprendre que coloniser Mars est une priorité, c'est tout de même hallucinant.
Ce qui est hallucinant c'est de ne pas comprendre que ça ne l'est pas. Aller sur Mars pour de faire de l'exploration et même y installer des bases pour élargir notre appréhension de de l'univers, c'est très intéressant. Mais croire que ça pourrait augmenter les chances de survie de l'humanité, c'est une grossière erreur.
La Terre restera infiniment plus habitable que Mars, même avec toute la pollution dont l'homme est capable ou un impact de météorite tueuse.

Les colonies Martiennes seront au mieux dépendantes de la Terre pour des siècles, mais plus probablement pour toujours. Donc le point non négociable avant de pouvoir coloniser Mars, c'est d'avoir une Terre qui va bien, et pas l'inverse.

Citation Envoyé par DannyK Voir le message
Mais cela ne changera rien au fait que vivre sur Terre et uniquement sur Terre est une chose très dangereuse, nous jouons avec le fil du rasoir.
Certes, si c'est pour aller sur Mars et y perdurer les erreurs humaines, autant ne pas y aller, mais à ce compte là, autant détruire la terre tout court.
Mais pourquoi les humains seraient meilleurs sur Mars que sur Terre ? Bien évidement que les humains sur Mars auront les même problèmes sociétaux que sur Terre et quelque milliers d'autre en plus parmi lesquels, la gravité, la pression, l’atmosphère, la disponibilité des ressources les plus basiques, ...

Citation Envoyé par DannyK Voir le message
Toutes les formes de vies, tendent à évoluer et survivre et aller coloniser une planète n'est qu'un processus de survie naturel.
Sauf que la nature pousse les espèces à s'installer dans les endroits où une espèce peut prospérer. Il n'y a rien de connu a l'heure actuelle sur Mars qui pourrait pousser des colons a prospérer. Ceux qui s'y installeront vivront sous perfusion de la Terre pour des siècles au minimum.

Citation Envoyé par DannyK Voir le message
On peut passer 2000 ans à s'extasier sur mars et analyser ses roches, mais ça ne changera jamais rien au fait que c'est un cailloux géant, plus proche du soleil que notre planète et dont en réalité, il n'y a rien d'autre à faire dessus que l'aménager pour pouvoir y habiter.
Mars est situé après la Terre par rapport au Soleil. Là on vois qu'il vous manque vraiment les notion de base de l'astronomie. Ça explique votre manque d'appréciation des grandeurs et de la complexité de la colonisation martienne. Ça n'est pas grave, mais vous devriez vraiment vous documenter un minimum, auprès de sources sérieuses, avant de vous avancer avec autant de conviction sur ce genre de sujet.

Citation Envoyé par DannyK Voir le message
Les formes de vies ont besoin d'adapter leur environnement si elles ne peuvent pas s'adapter pour pouvoir vivre : Mars à la condition idéale qu'elle est littéralement faite en l'état, pour être adaptée.
Sauf que vous n'avez pas idée de la difficulté pour l'homme d'adapter la surface martienne. Les plans de Terraformation de Mars, même les plus optimistes, ne feront pas de miracles. A supposer des avancées technologiques dont on est actuellement incapables, et des moyens d'action fabuleux à l'échelle planétaire, qui paraissent inenvisageable, on pourrait au mieux rendre la planète rouge habitable quelques milliers d'années en libérant toutes les ressources aqueuses disponibles pour créer une atmosphère qui finirait a terme soufflée par les vents solaires, après cela Mars serait un caillou aride pour l'éternité. Comparé à la Terre qui abrite la vie depuis quelques milliard d'années et devrait pouvoir le faire encore pour à peu près autant, il n'y a pas photo.

Citation Envoyé par DannyK Voir le message
Au delà du fantasme de la science fiction que la majorité d'entre nous avons, de vouloir explorer l'espace, le réchauffement climatique, la montée des extrêmistes religieux, des pensées sectaires type "Woke", de la surpopulation, ... démontre qu'il est plus que temps d'aller sur Mars afin de désengorger la planète, car, il faut être honnête, ce n'est pas en mangeant des graines et en refusant d'avoir des enfants ou en ayant 1, alors qu'en contre partie la très grande majorité de la population mondiale se reproduit avec des idées contraires à l'intellect, que nous pourrons réellement faire progresser l'humanité tant techniquement, que socialement.
La colonisation de Mars n'est une solution pour rien de tout ça. Si on arrive pas a résoudre ces problèmes sur Terre, ça sera encore pire sur Mars :
  • Même lorsque l'on aura brulé les deniers gisements de charbon, pétrole et gaz disponibles, les conditions de vie sur Terre seront toujours infiniment plus accueillantes que sur Mars.
  • Les problèmes politico-religieux seront encore plus critique sur Mars au vu des conditions extrêmes. L'accès aux ressources difficile ne manquera pas d'engendrer des tensions, sans compter que les colonies dépendront forcément de la politique terrienne qui peut simplement les condamner à mort si elle stoppe un ravitaillement hors de prix.
  • La surpopulation, elle sera encore plus critique sur Mars où la vie sera limitée a des installations de survie dont l'espace sera forcement très contraint. Une politique de contrôle des naissance serait clairement obligatoire pour ne pas que ça tourne à la catastrophe.
  • Quant a la production agricole elle sera terriblement difficile donc l'utiliser pour de l'élevage comme sur Terre, n'y comptez pas trop. Si vous tenez à manger de la viande tous les jours, clairement, restez sur Terre.
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 04/06/2021 à 16:51
Citation Envoyé par SimonKenoby Voir le message
Quite a subventionner pour quoi ne pas subventionner un operateur local afin de déployer la fibre?
L'idéal serait que ce soit un opérateur public, pour garder la maîtrise des infra-structures. Mais, chut, j'ai employé un mot honnis "public", dans la société Néo-Libérale c'est un mot interdit. Il faut donner de l'argent public à des sociétés privées (à fond perdu) plutôt que d'investir dans ce qui pourrait être rentable pour la société (et vendre ce qui est à l'État et qui rapporte)
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Avatar de Adelindw
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 13/12/2021 à 22:40
Bonjour,

Premier point, sans starlink je ne pourrai vous communiquer mon avis.
En Belgique, 50.000 ménages en zone blanche, quatre personnes par ménage = 200.000 Belges en zone blanche.
L'opérateur historique me proposai simplement de payer 130.000€ HTVA pour avoir une connexion fibre...
Je ne connais pas le nombre de ménage en zone blanche en France, merci à ce cinglé de Elon de penser à eux à moi.
Il est tout aussi fou de penser que certaines personnes trouvent que starlink ne servirai qu’en Afrique et donc à rien.. et d'ailleurs pourquoi l'Afrique ne pourrai avoir internet?
La critique est facile, mais les opérateurs historiques ont eu 200 ans pour déployer leur réseau avec l'argent publique.. sauf qu'ils ne sont pas arrivés chez moi!
Alors oui, heureusement, un capitaliste pur et dur a eu un rêve fou et m'a fourni internet haut débit pour 99€ par mois, dans mon pays développé qui pense d'ailleurs faire des lois inscrivants l'accès à internet comme un droit universel de l'homme. Cela ne manque pas d’ironie.. pour mon état actionnaire majoritaire de l’opérateur historique..
La différence majeure en le capitaliste Elon et le capitaliste historique est que le second s'est protégé depuis des décennies derrières des monopoles d'états sans penser à faire évoluer son réseau vers moi. Je ne comptais pas car il n'y avait pas d'autres choix pour moi. La meilleure façon de capitaliser était donc de ne fournir qu'a ceux qui habitent en zone urbaine et périurbaine, sans autres investissements... les états étaient contents, les dividendes et cours de bourse augmentaient et les oubliez, sacrifié sur l'hôtel de la bourse n'avaient pas d'action sur le cours de bourse des opérateurs historiques.
Même à 200€ par mois, je garderai ELON sur mon toit, lui a pensé à moi quand j’avais besoin d’un service. Ce capitaliste me fourni un service social incontournable en ces heures de confinement ou le contact avec l’état se fait via internet exclusivement et cela ne manque pas d’ironie encore une fois !

Merci, merci, merci et encore merci à ELON !
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/03/2022 à 13:46
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message


Je crois qu'il est plus difficile de faire venir la fibre que l'électricité ou le téléphone.
Pas vraiment. Maintenant la fibre passe sur les poteaux dans les zones reculées. Cf ma maison de vacance : Un nouveau câble a été ajouté, je ne sais pas lequel des deux est la fibre, mais en tout cas elle suit le réseau de poteau partagé EDF/ex FranceTélécom

(click to zoom)
Et la fibre c'est beaucoup moins vital que l'eau ou l'électricité..
En son temps l'electricité n'était pas non plus considérée comme vitale.
Cependant Orange va se débarrasser entièrement de son réseau cuivré à plus ou moins brève échéance. Ne pas connecter les dernier utilisateurs revient à les déconnecter entièrement du réseau.
Et quand au même moment la Finlande déclare l'accès à internet comme un droit humain, ça fait tâche.

J'ai l'impression que la fibre sert surtout à ceux qui streament et à ceux qui téléchargent en P2P parce que l'upload (débit ascendant) est meilleur.
Ou plus simplement, et plus fréquemment, avoir plusieurs flux vidéos en même temps. Avoir 2 personnes sur youtube en même temps, ça reste interessant.
Et quand tu vois la bande passante nécessaire pour un truc aussi simple que gmail, on peut bien imaginer que dans 5 ou 6 ans la fibre sera nécessaire pour un webmail (malheureusement, on est d'accord)

Bon à la limite ça sert aussi à avoir plusieurs boitiers TV Free (parfois le débit ADSL n'est pas suffisant) et peut-être à ceux qui regardent des films en 4K ou une connerie comme ça.
Je pense que l'ADSL suffit à la plupart des utilisateurs.
Si on reste dans le cadre des utilisateurs pommés dans la campagne, l'ADSL n'est pas suffisant car n'a pour beaucoup jamais dépassé les 512 Kbit/s. En tout cas c'était le cas chez nous avant la fibre...

C'est assez facile de refuser un progrès à des gens quand on en bénéficie déjà soit même.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 09/07/2022 à 7:28
Clairement, le prix est adapté a la clientèle visée.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 18/01/2023 à 10:32
Citation Envoyé par Ryu2000
Il y a d'autres entreprises que Starlink qui ont des satellites en orbite.
Le problème est plus grand.
C'est vrai mais, il faut prendre en compte que Starlink a lui tout seul va plus que doubler le nombre de satellites en orbite base, même les autres constellations prévues a l'avenir pour du service internet sont moins ambitieuses en nombre de satellites. Donc si on veut réguler la pollution orbitale, Space X va être un sujet particulièrement important.
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Avatar de PomFritz
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 21/09/2024 à 1:11
La liste des sociétés ayant "omis" des détails sur leurs produits par le passé, ne pousse pas à la confiance. Pareil pour les agences de certification. Boeing? Sans compter que Starlink intéresse très certainement l'armée.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2021 à 7:15
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« La seule limitation est la forte densité d'utilisateurs dans les zones urbaines »
Souvent dans les villes il y a la fibre optique qui arrive, donc il y a peu de chance que beaucoup d'utilisateurs du service internet de Starlink soit dans la même zone urbaine.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Début janvier, Bruxelles a commandé une étude de faisabilité à de grands noms européens comme Airbus, Thalès, Orange ou Eutelsat pour concevoir un service d’Internet satellitaire européen destiné à stimuler l’économie digitale et réduire la fracture numérique. La nouvelle initiative qui vise à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe est annoncée alors que SpaceX entend proposer à long terme un accès généralisé à l'Internet par satellite via son service Starlink.
Premièrement on doit parler d'économie numérique et de souveraineté numérique (un peu comme on parle de fracture numérique), sinon on parle de doigt et ça ne veut rien dire. (ça me fait rigoler d'être chiant sur le vocabulaire, mais ça fait pas marrer tout le monde )

Les gens qui observent le ciel la nuit vont être fâchés après l'UE. Comme si il n'y avait pas déjà assez de satellites en orbite… Il y a déjà des gros projets d'internet par satellite :
- Starlink
- Projet Kuiper
- OneWeb (SoftBank, Virgin et Qualcomm)
Si chacun envoi 42 000 satellites, ça va être le bordel, il ne manquerait plus que la Chine fasse pareille.
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/05/2021 à 9:20
Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
Si par fracture digital tu comprends fracture du doigt c'est que tu es clairement concerné par la fracture digital
Que comprendre avec "empreinte digitale" du coup ?

Pour moi digital n'est pas un terme technique mais purement marketing, et je n'aime pas l'idée que les publicitaires influent notre société au point de changer le sens des mots.
Ceci dit, cela en dit long sur notre époque.
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