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Biométrie : le ministère de l'Intérieur français choisit IDEMIA et Sopra Steria pour le développement d'une infrastructure mutualisée
Permettant de fédérer les actions de contrôle aux frontières

Le , par Stéphane le calme

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Le central contrôle aux frontières (CCAF) est un projet ambitieux dont l’objectif est la mise en place d’une infrastructure mutualisée performante permettant de fédérer les actions de contrôle aux frontières. Son déploiement interviendra en France au cours de l’année 2021.

Les deux entreprises technologiques IDEMIA et Sopra Steria, qui ont gagné le contrat à la frontière française, attendent des réponses dans le cadre d'autres appels d'offres lancés par des pays membres de l'espace Schengen

Tout en garantissant les impératifs de sécurité et de fiabilité du contrôle aux frontières, l’accent sera mis sur l’interopérabilité et l’évolutivité de la solution. Le CCAF sera conçu de façon à pouvoir s’adapter aux évolutions réglementaires nationales et européennes notamment et à l’accroissement du flux de voyageurs sur le territoire métropolitain et en outre-mer.

Reposant sur la reconnaissance biométrique, le système permettra alors de minimiser les temps de contrôles lors du passage aux frontières pour les voyageurs, sans augmenter le nombre de gardes-frontières dévolus aux opérations de contrôle aux frontières.

Le projet CCAF est un projet à forts enjeux qui s’inscrit dans un contexte nécessitant une adaptabilité et une réactivité fortes au regard de la mise en place des systèmes d’information européens et des événements mondiaux à venir tels que la Coupe du monde de Rugby en 2023 et les Jeux olympiques en 2024. Par cette collaboration, le Ministère a souhaité accorder sa confiance au groupement et mettre à profit son expertise pour répondre aux fortes exigences métier, techniques et réglementaires, et respecter les jalons d’un calendrier ambitieux.

« Nous remercions le ministère de l’Intérieur français pour sa confiance dans le savoir-faire et l’expertise d’IDEMIA dans le domaine du contrôle automatisé des passages aux frontières. Le projet CCAF vise à mettre au point un écosystème logiciel homogène et résilient pour des frontières à la fois plus sécurisées et plus fluides. Avec notre partenaire Sopra Steria, nous nous engageons à fournir une solution innovante conciliant dans un environnement complexe un haut niveau de sécurité et la meilleure expérience pour le voyageur » précise Pascal Fallet, Directeur Europe pour l’activité Identité et Sécurité publique d’IDEMIA.

« Partenaires du ministère de l’Intérieur depuis de nombreuses années, nous sommes très fiers d’être retenus, avec notre partenaire IDEMIA, pour mettre en place le nouveau central contrôle aux frontières. Les savoir-faire et la complémentarité des compétences d’IDEMIA, leader mondial dans le domaine de la biométrie et de Sopra Steria, intégrateur reconnu de grands programmes de transformation dans des contextes complexes et à forts enjeux pour l’État, sont un atout majeur pour le succès du CCAF. Nous nous engageons avec notre partenaire à construire un système fiable et sécurisé, capable d’apporter le service attendu sur la durée, en nous appuyant sur toutes les technologies nécessaires et à l’état de l’art », ajoute Georges Wakim, Directeur du marché Sécurité chez Sopra Steria.


En France, IDEMIA est actuellement en charge du système de supervision du contrôle automatisé à la frontière des passagers. IDEMIA fournit par ailleurs le système de traitement de données des demandeurs de visas, et des demandeurs d’asile. Enfin, IDEMIA conduit régulièrement des pilotes avec différents acteurs publics et privés, tels les aéroports de Paris (Groupe ADP), Air France ou récemment Lyon Aéroport (projet MONA de Vinci Airports) dans le cadre de l’amélioration du parcours passager dans l’aéroport, grâce à l’usage de la biométrie.

De son côté, Sopra Steria collabore régulièrement avec le ministère de l’Intérieur au travers de nombreux projets emblématiques. Sopra Steria intervient notamment dans la réalisation du système Schengen en lien avec les différents États membres de l’Union européenne ; dans la fourniture d’applicatifs d’aide à l’enquête et de fichiers de sécurité auprès des forces de police et de gendarmerie ; dans le domaine de la sécurité routière ou encore de la gestion des dossiers des ressortissants étrangers en France.

En juin dernier, IDEMIA et Sopra Steria ont été choisis par eu-LISA pour développer le nouveau système de correspondance biométrique partagé (BMS partagé ou sBMS) permettant, entre autres, de sécuriser les contrôles aux frontières de l’espace Schengen. En fait, pour lutter contre la criminalité transfrontalière, l'Union européenne prépare pour 2022 une vaste base de données afin de contrôler les entrées et les sorties dans l'espace Schengen.

L'objectif de ce nouveau système est de « lutter contre la criminalité clandestine et la criminalité transfrontalière » en mettant en commun toutes les bases de données biométriques existantes au niveau national dans les États membres. Il compilera les empreintes digitales et les portraits de plus de 400 millions de personnes.

« Basé sur des technologies biométriques européennes, ce système répondra d’abord aux besoins d’identification du nouveau système européen d’entrée/sortie (EES), élément central de la protection des frontières européennes », ont déclaré les deux entreprises technologiques Idemia et Sopra Steria.

D'après le cahier des charges, le contrat pourrait atteindre « un plafond maximum » de dépenses de 302,5 millions d'euros. Conclu initialement pour quatre ans, l'accord pourrait être prolongé de deux ans tout au plus. « Aux côtés de ses partenaires, le groupe déploiera des technologies biométriques de pointe et s’engage fièrement à contribuer à l’une des bases de données biométriques à grande échelle les plus exigeantes au monde en matière de précision et de rapidité, au service d’une Europe plus sûre », a déclaré le vice-président exécutif d’Idemia, Philippe Barreau.

Source : communiqué de presse Sopra Steria

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